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Sortir de l’Élysée pour entrer à Clairvaux (7ème partie)

par Jean-Yves Peillard

Publie le mercredi 28 mars 2012 par Jean-Yves Peillard - Open-Publishing

GMO über alles „les OGM par dessus tout“ comme dirait l’autre, financé et armé par les oligarques de l’époque. ( IG Farben a fait des rejetons, Bayer, Basf etc ont étendue leur mainmise sur le brevetage du vivant, Monsanto et les autres n’ont fait que suivre l’exemple.)
à cela on répond « vives les semences libres »

 http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article4827

p126 « cas du club de Rome , synarchie d’illustres technocrates... »
p197« Plutôt que des îlots « bio »... c’est toute la production agro-chimique qu’il faut rendre progressivement à l’agri-culture » Bernard Charbonneau « Le feu vert »(1980)

p141 « bien que si l’on cherche « l’individu », il soit difficile de trouver autre chose que « les autres », on conçoit cependant la variété infinie qui va résulter du déterminisme génétique et de celui commandé par la « niche » socioculturelle où naît et grandit chaque individu. Cette variété est indispensable à l’évolution et condamne tout eugénisme. »[...] « La diversité est un facteur essentiel d’évolution puisque c’est elle qui permet les « mélanges » les plus variés. Le problème est le même au niveau de la biologie de l’hérédité qu’à celui de l’imagination créatrice. C’est de la diversité des concepts, de la diversité des solutions originales à un problème posé que peut naître le progrès. Toute standardisation est multiplicatrice mais aussi fixatrice. Toute planification autoritaire, tout concept imposé par la force ou par la création plus camouflée des automatismes, sont une atteinte portée aux possibilités ouvertes au progrès humain. » [...]
p142 « La diversité est un besoin biologique fondamental. Il est donc nécessaire de laisser s’exprimer la diversité. »
Henri Laborit « L’agressivité détournée ».(1970)

« Kokopelli en Cour de Justice de l’Union Européenne  » : Réaction de Jean-Pierre Berlan
« Nous sommes fort conscients des risques évoqués par notre ami Jean-Pierre Berlan. L’Association Kokopelli lutte pour sa survie coincée entre une bureaucratie Française miteuse qui veut notre peau (et qui a poussé la société Baumaux a nous attaquer en justice au titre de la concurrence commerciale déloyale sur un « marché quasiment inexistant » selon les termes du sieur Philippe Baumaux !!) et la mafia prédatrice des multinationales agro-toxiques qui, tel un rouleau compresseur, n’a que faire de législations qu’elles soient Européennes ou non. » Dominique Guillet.

Cher Dominique,
Oui, c’est une victoire formidable mais elle pose beaucoup de questions. Car elle a été obtenue au nom de la « concurrence libre et non faussée » qui est le tenant et aboutissant de la civilisation de capitalisme monopoliste qui domine nos existences. C’est dire que cette victoire est lourde de menaces pour l’avenir car elle n’arrêtera pas la concentration du pouvoir économique semencier au sein du cartel des fabricants d’agro-toxiques. A mon avis, elle la renforcera.

Je pense qu’il faut aussi se demander si cette victoire, parce qu’elle réaffirme les principes de concurrence libre et non faussée, ne sert pas avant tout les intérêts du cartel, la concentration semencière, et la poursuite de l’industrialisation de l’agriculture. Bref, pour moi, en démantelant un système qui est devenu un obstacle aux intérêts dominants. elle marque plutôt le début d’une phase nouvelle de renforcement accéléré de la concentration semencière.

Un peu d’histoire peut permettre d’éclairer cet aspect des choses. Le système semencier actuel se met en place au cours des années 1920 en France sous la pression des sélectionneurs de blé et orge français par une série de décrets et arrêtés. Il s’agit de remédier à une situation jugée chaotique au moment où l’industrialisation de l’agriculture s’accélère et ou les marchés deviennent régionaux, nationaux voire internationaux. A l’époque, il n’y a pas de règle et chacun peut vendre des semences sous n’importe quel nom. Une variété Vilmorin sera vendu par le semencier X ou Y sous un nom quelconque. Une variété X ou Y pourra être vendue comme variété Vilmorin.

Les agriculteurs ne savent pas ce qu’ils achètent. Le marché est opaque : si telle semence marche, c’est dû à ses qualités propres. Si elle ne marche pas, c’est qu’elle a été semée trop tôt ou trop tard, que ce n’était pas le bon précédent cultural, qu’il faisait trop chaud ou trop froid, trop humide ou trop sec, etc. Bref, l’asymétrie de l’information – le vendeur sait ce qu’il vend, mais l’acheteur n’a aucun moyen de savoir ce qu’il achète – imposait rendre les marchés plus « transparents » afin qu’ils s’étendent et que l’industrialisation de l’agriculture puisse se poursuivre. Par la même occasion, et c’était le but poursuivi par les sélectionneurs de blé français, il s’agissait de verrouiller ce marché en faisant en sorte qu’un clone Vilmorin ne puisse être vendu que par Vilmorin ou ses licenciés. L’agriculteur était libre de semer le grain récolté, et tout clone pouvait être utilisé pour des croisements permettant de faire d’extraire de nouveaux clones du croisement.

Dans cette ambiance où chacun pouvait faire ce qu’il voulait, l’acheteur avait (ou pouvait avoir) malgré tout des garanties liées au caractère personnel, non anonyme du marché. Il achetait des semences en provenance de maisons familiales traditionnelles ayant une bonne réputation, Vilmorin Andrieux par exemple, ou Déprez. En potagères, il existait des relations personnelles entre tel petit producteur de semence et les maraîchers voisins. En 1948, par exemple, il y avait à Saint-Rémy de Provence et dans ses alentours près de 150 producteurs de semences. Cette proximité entre les clients et leur fournisseurs, le caractère personnel des relations assurait une sorte de police naturelle du marché. Là aussi, chaque semencier s’efforçait sans doute de travailler correctement car ses clients auraient rapidement fui.

Tout ceci était incompatible avec l’industrialisation de l’agriculture. Que le GNIS date des années Pétain traduit simplement le mouvement profond qui se poursuit jusqu’à nos jours, celui de la montée en puissance de la technocratie. La IVème et Vième république n’ont fait que renforcer cette technocratie. Le livre de Paxton met admirablement en lumière cette continuité technocratique entre Vichy et ses successeurs.

Du point de vue de l’extension des marchés et de l’agriculture industrielle que souhaitait l’État et les technocrate, ce système avait un sens. Du point de vue des maisons de sélection, c’était une protection qui leur permettait de travailler sans craindre de se faire piller par des concurrents indélicats et qui leur assurait des marchés en extension. Du point de vue des agriculteurs industriels, c’était une assurance. D’où après la Grande Boucherie qui a saigné la paysannerie, cette alliance qui se noue entre l’État, les semenciers traditionnels, et les gros céréaliculteurs.

Ce système longtemps propre à la France est repris et codifié dans le traité de l’Upov en 1961. La ratification par le parlement français n’a lieu qu’en 1970 ce qui montre bien qu’il n’y avait aucune urgence puisque le système fonctionnait de facto.

En 1980, l’arrêt Chakrabarty de la Cour Suprême US qui permet de breveter un organisme vivant, menace le système UPOV. Le brevet en effet assure une protection absolue aux obtenteurs. En 1991, l’Upov se transforme sous cette menace : tout d’abord, le sélectionneur obtenteur se voit reconnaître un droit absolu sur ses obtentions. Semer le grain récolté devient une tolérance (maintenant remise en cause par la loi sur les semences récemment votée). Ensuite, l’utilisation d’un clone comme source de variations pour faire de nouvelles obtentions est limitée. L’interdiction des variétés « essentiellement dérivées » viennent fermer ou en tout cas limiter cette utilisation.

J’ai décrit le mouvement historique qui conduit du monde d’avant régi largement par des relations personnelles à la situation actuelle : un marché international voire mondial pour les semences, une formidable concentration au sein d’un cartel agrotoxique, le droit de brevet ou de quasi-brevet (le Cov), l’interdiction de semer le grain récolté. Les objectifs de l’Etat et des semenciers ont donc été atteints. Le système ancien est obsolète. Dans cette situation, la fin du système semencier annoncé par la cour européenne de justice sert, à mon avis, les intérêts du cartel dont les membres pourront désormais se livrer à une « concurrence (monopolistique) libre et non faussée » sans être contraints par une législation qui leur impose de faire des clones ni d’avoir à rendre des comptes au moment de l’inscription des « variétés » au catalogue.

Que pouvons nous faire dans cette situation ? Il faut tout d’abord nous demander ce que fera le cartel. Va-t-il utiliser la nouvelle situation pour couler Kokopelli ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Le déploiement du marketing des firmes du cartel, la marginalisation des organismes officiels de surveillance du marché des semences ne suffira-t-il pas à rendre impossible toute information objective. Sur quel terrain nous faut-il nous battre ? » Jean-Pierre Berlan 24 janvier 2012

« Le but avoué du citoyennisme est d’humaniser le capitalisme, de le rendre plus juste, de lui donner, en quelque sorte, un supplément d’âme. La lutte des classes est ici remplacée par la participation politique des citoyens, qui doivent non seulement élire des représentants, mais agir constamment pour faire pression sur eux afin qu’ils appliquent ce pour quoi ils sont élus. Les citoyens ne doivent naturellement en aucun cas se substituer aux pouvoirs publics. Ils peuvent de temps en temps pratiquer ce qu’Ignacio Ramonet a appelé la “désobéissance civique” (et non plus “civile”, qui rappelle trop fâcheusement la “guerre civile”), pour contraindre les pouvoirs publics à changer de politique.[...]Une fois de plus, s’il en était besoin, on peut voir que la logique de l’État et celle du capital ne s’opposent en rien, et c’est là une des limites internes du citoyennisme. »
 http://infokiosques.net/lire.php?id_article=443
autre extrait :
«  -Vous avez participé, avec des paysans indiens, au sabotage de riz transgénique dans un laboratoire du Cirad . Faut-il voir dans cette « action directe », selon votre propre vocabulaire, un signe du renouveau de la critique radicale du monde ?

- Le mot important est « directe » plutôt qu’« action ». Les jeunes révoltés se qualifient souvent d’« activistes » aujourd’hui, comme dans la vieille politique gauchiste, sauf que désormais cela se joue d’abord devant les caméras des médias, très friands de cette supposée « nouvelle radicalité ». La radicalité c’est, littéralement, « prendre les choses à la racine », et non rafraîchir un anticapitalisme sommaire agrémenté de bourdieuseries. La « gauche de la gauche », ce mélange de citoyennistes, partisans de la taxe Tobin, antimondialistes et tiers-mondistes maintenus, plus ou moins manipulés par les anciens états-majors trotskistes, demande quoi ? De l’État, encore de l’État. Les plus conscients des jeunes « activistes » admettent qu’il y a du travail théorique à faire et qu’on ne peut pas se servir en kit des vieilleries disponibles sur le marché, ni même se raccrocher au wagon de ce qui a pu apparaître comme l’expression la plus accomplie de l’ancien mouvement critique à la fin des années 60. : la théorie situationniste. Prendre les choses à la racine, c’est critiquer les bases technoscientifiques de la société moderne, comprendre la parenté idéologique profonde entre le progressisme politique ou social, c’est-à-dire la « mentalité de gauche » telle que la définit Theodore Kaczynski , et le progressisme scientifique. L’industrialisation est depuis la « révolution industrielle » en Angleterre une rupture absolument fondamentale avec l’essentiel du processus d’humanisation. Sans civilisation paysanne, c’est la civilisation tout court qui se défait, on le constate aujourd’hui. Et la signification historique de l’industrialisation, sa vérité profonde devenue manifeste au XXe siècle, c’est la destruction. : avec Auschwitz et Hiroshima, on a les deux fonts baptismaux sur lesquels a été portée l’époque contemporaine. (Entretien avec René Riesel, paru dans “Libération” du 3 février 2001.Sélectionné pour le collectif “Nos Libertés”, le 13 septembre 2010.)

« Re-politiser la question alimentaire localement, c’est aussi s’écarter d’une condescendance dégradante à l’égard de la fonction paysanne, d’une idéologie qui tend à rendre vertueux tout ce qui est petit, d’une stratégie qui compte sur l’impact des petites « révolutions » pour entraîner par capillarité, un hypothétique changement de grande échelle dans le futur. Œuvrer chacun de son côté dans l’attente d’une « révolution des consciences », sans examiner en même temps en quoi les pratiques se confrontent aux problème de grande échelle qui se posent déjà, c’est s’enfermer dans le mythe de la pratique exemplaire. C’est en permanence confondre morale et politique : loin de construire un dialogue avec l’Autre, cela conduit à essayer de le convertir, de le faire adhérer à sa représentation du monde, celui qui n’a pas le même cadre de référence idéologique, la même culture. La diversité cultivé n’est pas le refus de l’échange avec l’Autre, bien au contraire.[...] Il s’agit de construire des rapports égalitaires entre les peuples, ce qui nous oblige à prendre la mesure de notre héritage colonial, encore loin d’être digéré, et qui marque encore profondément nos consciences, altérant le regard que nous portons sur le monde. Cela se manifeste notamment par la notion de « tiers-monde » encore aujourd’hui, ...et dont Hannah Arendt avait considéré qu’elle n’était pas une réalité, mais une idéologie (« Du mensonge à la violence »). » Emmanuel Antoine- Minga
www.alimentons2012.fr nature&progrès fev2012 N°86

Le « terrain » est toujours le même, les actions de la société civile contre le brevetage du vivant continuent depuis plus de 15 ans maintenant.

 http://bellaciao.org/fr/spip.php?article104674
 http://rebellyon.info/Silence-on-fauche.html
Beaucoup y ont laissé des plumes,
 http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5543
 http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE79D09120111014

Les actes de fauchage sont reconnus « légitimes modérément » et « coupables assurément », tout en même temps..., la belle affaire, c’est un yoyo permanent, la valse des robes noires n’a rien à envier à la java puis la salsa atomique.
Mais un genoux à terre ne fait que rapprocher l’homme du sol ; cela lui rappelle d’où il vient, il sent l’humus outragé qui lui chatouille les narines et dans un Instinct de survie, il se relève avec d’autres plus jeunes et toujours plus nombreux.
Quel que soit la répression, d’autres suivront. Ce n’est pas encore la fin des haricots.

Les agrochimioculteurs et biotechnologiculteurs sont hors sol, ils finiront bien par comprendre ; le crime ne profite même plus aux plus gros.
 http://www.bastamag.net/article2005.html

Les actions diverses des faucheurs et autres acteurs de la société civile sont superbement ciblées.
Lorsqu’un responsable soi disant syndicaliste FNsea PdG de Sofiprotéol est pointé du doigt à l’usine Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol) à Pontivy le 17 novembre 2011, cela permet de mettre en évidence non seulement la collusion syndicat-industrie-finance et le passage en force mais caché des OGM via la nourriture animale mais aussi l’aberration du système mondialisé qui détruit la capacité de souveraineté alimentaire de chaque pays.
 http://confederationpaysannelot.blog4ever.com/blog/index-126521.html

Tandis que Le conseil d’État prêche le chaud et le froid comme l’Europe, surtout le froid, aux dernières nouvelles et finit de démontrer sa collusion avec les firmes
 http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122870
Les autorisations d’OGM sur le marché pleuvent comme vache qui pisse, les poules génétiquement modifiées auront donc bien des dents tant que les navets seront au pouvoir. Mais même si les petits paysans n’ont plus un radis, ils continueront de mettre la courge, rouges comme une tomate, et on remet la patate pour ne pas rester sur la paille.
C’est aussi cela « la révolution d’un seul brin de paille » ( Masanobu Fukuoka).

Le HCB haut conseil des biotechnologies et les parlementaires confirment aussi qu’ils soufflent plus le froid que le chaud, l’accointance avec les semenciers est confirmée, sous le regard médusé du Comité Éthique et Social
 http://www.actu-environnement.com/ae/news/loi-certificat-obtention-vegetale-semences-14388.php4#xtor=ES-6

Un sommet de l’implosion de la bureaucratie est atteinte lorsque il y a tentative de corruption des faucheurs par l’État français... « Des faucheurs bretons refusent d’être achetés.. » :
 http://www.ouest-france.fr/actu/actualite-video_-Les-faucheurs-OGM-refusent-l-argent-de-l-etat_6346-2018923-fils-tous_filDMA.Htm

La « complexification institutionnalisée » ; l’excès de bureaucratie, l’expertocratie sont des atouts majeurs pour épuiser les luttes de la société civile.
 http://www.infogm.org/spip.php?article5009
 http://www.infogm.org/spip.php?article5013
Cela permet de se rappeler le formatage au respect de ces institutions, politiciens qui ont trahi (et de longue date ( Cf LacroixRiz « le choix de la défaite » et la critique du citoyennisme), On ne doit pas glisser vers plus d’État alors qu’il en faut moins (ou pas du tout ? C’est un peu la pomme de la discorde).

Allons bon, il paraîtrait même que la justice n’est pas indépendante...sans blague ! « Deux substituts du procureur de la République de Lyon, Albert Lévy et Michel Coste ont reconnu avoir subi des pressions de la part du pouvoir politique récemment, notamment du préfet, en matière de droit des étrangers et de faucheurs volontaires. »
 http://www.lyoncapitale.fr/journal/Autre-contenu/Breves/Presidentielle-Vallini-presente-les-mesures-de-Hollande-sur-la-justice
 http://www.libelyon.fr/info/2012/02/le-ps-promet-de-rendre-toute-son-ind%C3%A9pendance-%C3%A0-la-justice.html
Sur la recherche, l’INRA a pourtant le potentiel pour s’orienter majoritairement sur la biodynamie.
Ses chercheurs connaissent bien les risques des manipulations génétiques, par exemple ils travaillaient sur les virus recombinant en 1998 :
 http://www.inra.fr/internet/Directions/DIC/ACTUALITES/DOSSIERS/OGM/tepfer.htm

Mais depuis, rien n’y fait vu le témoignage de cette hiver à Colmar : « Jeudi soir j’étais à l’INRA à la réunion de propagande pour leurs actions pour réduire les pesticides, organisée avec la CCI. Il y avait d’abord une présentation par la présidente Pelsy puis un exposé sur l’obtention de vignes résistantes au mildiou et oïdium par hybridation par y puis un exposé d’un jeune qui fait des recherches sur les arômes apportés par les levures.
J’ai placé un mot pour dire que les pesticides sont mauvais pour l’image de la viticulture, comme la présidente x a dit dans son discours, OK, mais les OGM aussi ! et est-ce qu’ils pensent continuer l’essai ? La présidente a donné la parole à x qui était au fond de la salle pour qui cela semble évident que cela va continuer. Il a dit comme d’habitude qu’il n’y aurait pas de commercialisation, uniquement une position exploratoire, on s’autorise à le faire (mêmes termes que la présidente), on explore cette voie par une technologie non-codante, on stimule des réactions de défense par des virus atténués, on introduit de très courtes séquences virales etc … + des détails techniques pour épater l’assistance. La belle langue de bois et vocabulaire rassurant etc …
La présidente elle-même avait dit ds sa présentation : "on s’autorise les biotechnologies" c’est bien dit !
Dans la description des lieux elle a énuméré une « plate-forme de transgénèse vigne ».
Elle a présenté le tableau des financeurs. Il y avait une partie privée sur son tableau, mais elle n’en a pas parlé ! »
Bref, les raisins de la colère.

Dans le domaine des biotechnologies qui nous courent sur le haricot comme pour le nucléaire qui nous courre sur le champignon, il y a des « colloques » pour agrémenter les autres moyens de faire avaler le pilule ; « Le 9 décembre 2011 au colloque « Ces biotechnologies végétales qui façonnent les plantes cultivées » organisé par la Fondation Écologie d’Avenir dont le Conseil d’orientation est présidé par Claude Allègre etc."...adieu veaux vaches cochons.

Monsanto, Basf, Bayer retirent quelques OGM d’Europe, soit, mais pas tous, sans compter les OGM cachés. Peut-être grâce au travail remarquable fait depuis 15ans par la société civile. Certes mais ils gagnent aussi du temps alors que les revendications sont les même dans les autres pays, ils limitent leur mainmise sur l’Europe, comme si on pouvait laisser les autres mourir sans rien faire .
Alors un peu de courage et au lieu de demander un moratoire, disons définitivement (encore par des lois ?) que l’on n’en veut pas de ce brevetage du vivant. Et encore un peu de courage et exigeons en se donnant les moyens de cette exigence, des lois(?) anti trust ; pas de capitalisme donc pas de transnationales.

Ce système agricole est sous perfusion, complètement drogué, le système actuel de subvention ne repose sur rien de pérenne.
Les OGM et biotechnologies sont une imposture agronomique comme le nucléaire est une imposture énergétique.
Le brevetage du vivant est une barbarie comme le nucléaire. La négation de l’homme.

Monsanto par ci à Bron :
 http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=210#210

Monsanto par là à Trèbes
 http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5821

23 Janvier 2012 Trebes très bien Carcassonne
Monsanto pris la main dans le sac

lettre aux semenciers ici
 http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5832

Les Blés d’or

DRAAF par là à Lyon
 http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5833
 http://www.latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=210#211

Et le MON810 à nouveau sous le coup d’une « clause de sauvegarde ». Allons bon, comme en mars 2008 http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article4647
, le yoyo... , celui-ci sert de leurre pour tout le reste qui passe sur les côtés ; un leurre un tantinet électoraliste en plus, ce qu’il est médisant ce PdG de S’ÔProfitProtéol...

Tandis que UPOV et OMPI attaquent la loi modèle de l’Afrique des droits des communautés sur la biodiversité.
 http://www.grain.org/briefings/?id=157

OMPI-UPOV
Autour de l’ONU, rien que le batiment n’a rien a voir avec le vivant
Voilà le vivant, la diversité, la beauté
Daneyrolles Diversité Marseille

Dans la série, « il ne se passe pas une semaine sans que les effets néfastes des biotechnologies ne sortent sur la place publique » Ici
 http://www.infogm.org/spip.php?article5071
et là on remarque que les « cox suisses » se rebiffent :
 http://sciencescitoyennes.org/des-chercheurs-suisses-confirment-les-effets-letaux-de-la-toxine-cry1ab-du-mais-genetiquement-modifie-mon810-sur-les-jeunes-larves-de-coccinelle/

Partout dans le monde les paysans se lèvent devant l’infamie.
 http://survie.org/billets-d-afrique/2011/204-juillet-aout-2011/article/compaore-livre-les-paysans-ouest
et les apiculteurs aussi, ici les polonais :
 http://festiwalstopgmo.pl/index.php/321-marsz-pszczelarzy
« L’univers du procès » décrit par Albert Camus, reprend de plus bel en Belgique le 8 mai 2012 au tribunal de Dendermonde, le collectif « Field Liberation Movement »
 http://fieldliberation.wordpress.com/
qui s’est illustré le 29 Mai 2011 http://bellaciao.org/fr/spip.php?article120901
remet la patate face aux « juges ». Et eux aussi ont besoin de sesterces : « Notre compte de solidarité : BE59 5230 8045 6626 au nom de Crop Resistance (Triodos). »

Barbara Séralini-Vélot

Le 9 Mai, FLM organise aussi une « balade/enquête citoyenne, pacifique et nationale, sur les terrains de la “Ghent Biotech Valley”.

Comme en France et dans tous les laboratoires du monde, ils découvriront peut-être des cultures courantes parait-il et sans risque comme cette culture de bactérie E.Coli, lors de la visite citoyenne de l’INRA d’Angers de 2011.

On rappelle que tous ces labos maîtrisent assez mal le confinement de leurs expérimentations depuis toujours, l’actualité... par exemple comme le prouvent les arboriculteurs de la Drôme et du Gard se trouvant autour de l’INRA contaminés par le virus sharka.
- http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=39202&page=1&local=false&pub_id=2&menu_id=3

Enfin le procès en appel des faucheurs de vignes de l’INRA est fixé les 20 et 21 Juin 2012 au tribunal de Colmar. Comme les juges de la « première instance » ont condamné alors que tous les arguments de l’INRA ont été démonté pièce par pièce, on remet ça pour ceux qui n’ont pas compris.

Soutien faucheurs :
 http://sans-gene.org/
 http://www.soutiencolmar.onlc.fr/
 http://www.soutienfaucheursbretagne.fr/

Arroche rouge très très rouge

Semences : l’invisible guerre
« G20 ... L’occasion de faire un point sur l’état des semences et de la guerre invisible qui se joue autour de ces petites graines qui sont la source de notre alimentation ». Eva Wissenz http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118407

mais encore :
 http://www.bastamag.net/article1941.html

Et bientôt le 17 avril La journée internationale des luttes paysannes
 http://www.uniterre.ch/Dossiers/JourLuttePaysanne.html

Allons, encore un petit effort, la lutte continue camarades, on sème la biodiversité, on s’aime et on essaime ; « vive les semences libres ! »

Contrebandiers

signez la pétition sur l’impossible coexistence OGM-Apiculture
 http://www.ogm-abeille.org/#petition

D’autres liens :
 http://www.semencespaysannes.org/
 http://www.semonslabiodiversite.com/
 http://viacampesina.org/fr/
 http://www.grain.org/fr
 http://www.ecosociosystemes.fr/graines.html
 http://www.natureetprogres.org/
 http://www.kokopelli.asso.fr/
 http://www.terre-humanisme.org/
 http://www.latelevisionpaysanne.fr/
 http://www.cheminfaisant2005.net/Projet/Presentation/Presentation.php

« La guerre des semences » d’Eva a donc besoin de passeurs, allez donc voir les pas­seurs de sens, c’est bien l’heure des semen­ces, les semen­ces libres de pré­fé­rence...
 http://ziconolacriee.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=19&Itemid=1
 http://www.semencespaysannes.org/varietes_anciennes_potageres_actions_menees_m_56.php
 http://fr-fr.facebook.com/pages/le-potager-dun-curieux/209317579099582

DaneyrollesLuberon