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Nicolas Sarkozy était bien au Bristol... (video)

par Le moustique socratique

Publie le jeudi 3 mai 2012 par Le moustique socratique - Open-Publishing
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Retrouvez ici la photo de Nicolas Sarkozy à la sortie du Bristol, aux côtés d’Eric Woeth.

Contrairement à ce qu’il a affirmé, Nicolas Sarkozy était bien au Bristol, selon le Parisien du 9 décembre 2009, afin de recueillir la collecte de fonds : "Sarkozy fait rire son auditoire en se moquant (sans le nommer) de Jacques Chirac, puis en mimant l’embonpoint des sénateurs", décrivait à l’époque le journal.

Sarkozy et ses ’amis’ du Bristol trinquent aux miséreux.

Preuve du mensonge de Sarkozy au cours du débat TV du 2 mai 2012 disant que c’était faux à François Hollande.


Quand le président cajole ses (généreux) donateurs

09.12.2009

Hôtel Bristol, à quelques enjambées de l’Elysée. Un homme d’affaires en écharpe blanche traverse le hall en se recoiffant, et suit le panneau « Cocktail premier cercle ». Juste avant lui, une dame en tailleur à paillettes et un homme en costume de soirée avaient eux aussi rejoint avec un air de conspirateurs cette réunion totalement privée, absente de l’agenda officiel de Nicolas Sarkozy.

A 18 h 30 tapantes, lundi soir, le président de la République recevait les plus généreux donateurs de l’UMP, une centaine de personnes triées sur le volet. Pour faire partie de ce club très privé, il faut mettre la main au portefeuille : 3 000 € par an au minimum, jusqu’à 7 500 € ( la limite fixée par la loi ) pour les plus généreux. En 2007, l’UMP a perçu plus de 9 millions d’euros au titre de dons de personnes physiques, loin devant le PS (moins d’un million d’euros). Chaque membre du club est prié d’en enrôler d’autres : une recette à l’américaine qui fait un tabac chez les chefs d’entreprise, les médecins, les avocats, les professions libérales.

La récompense pour les donateurs du premier cercle ?

Un cocktail, voire un dîner tous les six mois environ avec Nicolas Sarkozy dans l’ambiance très chic du Bristol. La réception est payée par l’UMP. C’est le trésorier du parti, Eric Woerth, par ailleurs ministre du Budget, qui s’occupe de tout. « Les gens sont ravis d’avoir le chef de l’Etat quelques instants rien que pour eux, assure un des participants. Ça les flatte, les encourage à démarcher leurs collègues. Sarkozy adore ça. A chaque fois, il fait son one-man-show. » « Moi, je parle au peuple, pas aux élites » Lundi soir, devant une centaine de personnes, dont le chirurgien des stars Sydney Ohana, le maire de Cannes, Bernard Brochand, ou le fils de l’avionneur Serge Dassault, Laurent, le président, micro à la main, passe l’actualité en revue : « La presse m’assassine tous les jours.

Quand j’en fais trop, on me le reproche. Quand je n’en fais pas assez, on me le reproche. Moi, je parle au peuple, pas aux élites. » Sarkozy fait rire son auditoire en se moquant (sans le nommer) de Jacques Chirac, puis en mimant l’embonpoint des sénateurs, dans un geste large des mains autour de son ventre. Tonique, il parle de sa popularité qui flanche, rappelant au passage que même ses prédécesseurs les plus prestigieux comme le général de Gaulle avaient pu perdre le pouvoir. Les réformes ? Il les poursuivra, dit-il, malgré les conseils de son entourage : « Si je les avais écoutés, j’aurais travaillé cent jours pour ne plus rien faire pendant quatre ans. » Sarkozy n’oublie pas de caresser ses donateurs dans le sens du poil en leur jurant qu’il ne reviendra « jamais » sur le bouclier fiscal ou en les rassurant sur sa supposée complicité avec le patron de la CGT, Bernard Thibault : « On s’entend bien, oui, mais de là à dire que c’est un ami... »

A propos de son éventuelle candidature en 2012, il s’est montré prudent, mais les donateurs ont gardé ces phrases en mémoire : « Je suis heureux de vous voir. Le moment venu, j’aurai peut-être besoin de vous ... »

http://www.leparisien.fr/politique/quand-le-president-cajole-ses-genereux-donateurs-09-12-2009-737945.php


Messages

  • Dégageons ces crapules sans pour autant faire confiance à Flamby et à sa clique tous prêts à s’installer dans les charentaises des autres. Il faudra leur faire comprendre très vite que ce n’est pas un vote d’adhésion pour la majorité de celles et ceux qui s’apprêtent à installer Flamby à l’Elysée. Ce que bien sûr et sans surprise comme ses prédécesseurs il feint d’ignorer bêlant à qui veut l’entendre que c’est sr ses 60 propositions que le bon peuple va le choisir. Pas une seconde d’état de grâce popur ces "nouveaux" guignols.