Accueil > Nakba, on combat !

Nakba, on combat !

Publie le lundi 14 mai 2012 par Open-Publishing

CE MERCREDI 16 MAI 2012

À 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

« Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les Palestiniens) ne reviennent pas » … « Les vieux mourront et les jeunes oublieront ».

David Ben Gourion, journal du 18 juillet 1948.
 

« ¼ d’heure en Palestine » :

 
1948, c’est la Nakba – la catastrophe, celle des massacres et déportations des Palestiniens par ce qui deviendra l’Etat « démocratique » que l’on sait… Et chaque année, le 15 mai, les Palestiniens célèbrent cette catastrophe, pour ne pas oublier certes mais, au-delà, pour récupérer ce qu’ils ont perdu. Tout.

 
Car cette dépossession est un processus toujours en cours, et le nettoyage ethnique se poursuit, colonie après colonie, et exaction après exaction. Il s’agit de décourager toute résistance, par l’oppression, par l’occupation, par l’apartheid, et par le travestissement historique, par le mensonge qui nie les Palestiniens dans leur existence. 

 
Et ça ne marche pas, et ça ne marchera pas. Comme nous le disait Salah Hamouri sur l’antenne de Campus la semaine passée, « les Algériens ont attendu 132 ans, mais ils ont gagné ». La visée coloniale sioniste est vouée à l’échec.

 
Et cela aide les grévistes de la faim dans les prisons d’Israël, et même si les medias sont discrets, cela n’empêche pas que, chaque année, les Palestiniens sortent dans les rues pour commémorer la Nakba et réaffirmer leur droit imprescriptible, et cela nourrit la résistance, et cela est une leçon à méditer…

 
Et nous sommes de plus en plus nombreux à méditer sur cette question – et sur bien d’autres… De plus en plus nombreux à apporter une solidarité concrète envers les occupés de Palestine. Ces citoyens ordinaires, qui font le voyage, apportent leur concours à la résistance, reviennent et témoignent, militent et manifestent, on les appelle les « internationaux ». La traduction théorique de cette réalité solidaire concrète, c’est bel et bien ce mot bien plus beau encore : « les internationalistes ».

 
Nous recevrons ce mercredi Elsa, Geneviève, Taoufiq et Abdelkader. Chacun d’entre eux a vécu une expérience singulière et, avec eux, nous mettrons en commun tout ceci.

 
Parce que c’est l’heure de l’mettre !

Portfolio