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Jean-Pierre MERCIER délégué CGT PSA Aulnay au Gd Journal (video)

par CGT PSA AULNAY

Publie le vendredi 20 juillet 2012 par CGT PSA AULNAY - Open-Publishing
9 commentaires


Messages

  • J’avoue que je ne comprends pas très bien la stratégie "pas de grève pas de blocage" développée là...ça me laisse perplexe le truc "les patrons attendent ça"....Mais il doit y avoir des raisons qui m’échappent....à suivre...

  • simplement aller au delà de la réaction épidermique , se donner les moyens de mobiliser l’ensemble des travailleurs sur le fond politique . car que l’on veuille ou pas c’est bien de politique dont il est question . ce qui conditionne la lutte dans sa forme et dans sa durée , qui sera forcément longue et difficile . sam 82 .

  • Ce n’est pas un scoop !une action se prépare avec l’objectif de créer un rapport de force POUR GAGNER !

    Moi aussi,comme La Louve,la tactique développée par Mercier me laisse perplexe.Surtout si (selon Jaja) Lutte Ouvrière est derrière lui avec des discours révolutionnaires se traduisant par une stratégie un peu "timorée",alors que le plan Peugeot a été dénoncé par la CGT il y a un an.

    Il faut dire que la FD CGT de la Métallurgie,face à ce massacre industriel,adopte une posture démobilisatrice rare.Et ce n’est pas la 1ère fois.J’ai vécu la casse de Richard DUCROS à Alès.

    Fédération CGT de la Métallurgie :

    Communiqué du 12 juillet 2012,le titre se suffit à lui-même :

     " Imposer un moratoire,transparence et expertise...." (je précise qu’il s’agit bien de Peugeot qui aurait préparé son coup depuis des années)

    Mais attention ! le 24 juillet 2012 la FD de la métallurgie passera à l’offensive par....une conférence de presse ! je cite :

    " créer le rapport de force.....pour l’action européenne sur l’industrie....et participer aux rassemblements de PARIS,LYON et BORDEAUX.......le 9 octobre 2012 !"

    J’espère que la stratégie de Peugeot ne sera pas polluée par la stratégie CES.

    Donc,comme dit LL : à suivre.....

    LR

  • Dans la crise en cours, le capital est le dos au mur. Pas de grain à moudre du côté du capital. Ne rien attendre d’un combat isolé, comme expliqué ci-dessous.
    En fait, il faudra la grève générale pour l’affronter, la perspective que les dirigeant PS et FdG ont combattu par tous les moyens à l’automne 2010.

    Grève générale que les mêmes bureaucrates combattent maintenant depuis la majorité au pouvoir dont il font partie. Autrement dit, c’est depuis les luttes et leur coordination que s’imposera l’unité, malgré les bureaucrates syndicaux et les politiciens.

    Construire la riposte
    La riposte doit se préparer dès maintenant en s’appuyant sur les mobilisations déjà engagées. Le combat des salariés d’Aulnay ne doit pas être un combat exemplaire mais isolé car la défaite serait inéluctable, et désastreuse pour les salariés de l’automobile, mais aussi pour tous les salariés menacés par des suppressions d’emplois. Chez SFR, Air France, Doux, Arcelor, Carrefour et pour des milliers de salariéEs, et au-delà des frontières, l’enjeu est le même  : se battre, coordonner les mobilisations pour imposer par un rapport de forces national, voire international, l’arrêt des fermetures d’entreprises, des licenciements, de la misère sociale. L’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail, nous devrons les imposer par notre mobilisation dans les entreprises, dans les quartiers, dans l’unité des organisations politiques, syndicales, associatives.

    Source : http://www.npa2009.org/content/psa-le-vrai-visage-du-dialogue-social-0

    • Après LO,le NPA qui,comme par le passé la LCR entonne un discours usé jusquà la corde.

      Grève générale sinon rien !

      Les salariés sont massacrés à Aulnay,attendons que Air France et les autres sortent les flingues.

      " la riposte doit se préparer dès maintenant en s’appuyant sur les mobilisations déjà engagées "

      C’est con,car si les autres "attendent " Aulnay pour s’appuyer,c’est pas gagné la grève générale hein ?

      C’est les luttes que l’on coordonne,pas les "attentes".

      LR

    • Après LO,le NPA qui,comme par le passé la LCR entonne un discours usé jusquà la corde.

      Grève générale sinon rien !

      Les salariés sont massacrés à Aulnay,attendons que Air France et les autres sortent les flingues.

      Personne ne dit d’attendre, ...

      Et surtout pas le NPA.

      Se battre pour étendre la résistance n’est pas spécialement se positionner pour attendre, de même que les camarades de LO n’appellent pas à attendre, ça va chercher du côté du FdG mais pas du côté des partis en question où existent des débats réels pour savoir les possibilités actuelles mais ce sont des débats de travailleurs sur les rapports de force, pas des débats de nomenclaturistes.

      Ce sont des débats du dedans où une partie pense que la situation recèle un fort potentiel d’extension et ceux qui estiment que ça passe d’abord par une intensification des luttes déjà entamées pour pouvoir étendre. Pour caricaturer tu auras d’un côté LO et de l’autre des camarades du NPA de l’automobile, sans que cela soit des divisions caricaturales.

      Dans les deux partis tu as des camarades qui pensent que la classe ouvrière au sens large est en grande partie défaite et de l’autre des camarades qui pensent que le potentiel de résistance est très grand et qu’on peut allonger la foulée, que le rapport de force mondial est favorable et qu’en Europe spécifiquement il est un peu plus compliqué.

      Cf l’Espagne démontre les possibilités et le potentiel de résistance, comme la Grèce, mais la dent creuse demeure les faiblesses organisationnels à tous niveaux, syndicales, partidaires, auto-organisationnelles

      Rien n’est facile et une grande partie des bureaucraties et des courants réformistes organisés sont balayés des entreprises en ce moment, il reste donc à (re)construire les organisations de la résistance (syndicats, comités de luttes, AG, intersyndicales de bases de lutte, coordinations, etc), dans le feu des batailles du réel, tout est à reconstruire et les débats sont ceux que se posent les camarades confrontées aux batailles réelles, pas des discussions de bureaucrates.

      Je suis de ceux nombreux qui pensent que le potentiel est là mais qu’une des questions importantes qui se pose pour faire reculer la bourgeoisie et le gouvernement réactionnaire, c’est bien la construction des outils de masse nécessaires à la contre-offensive dans un contexte où existe un poids du défaitisme et un vide politique des organisations dans le monde du travail.

      Mais franchement les débats entre les travailleurs de LO et ceux du NPA (une partie venue de LO d’ailleurs) ne relèvent pas de postures mais d’un débat fraternel entre les travailleurs sur les possibilités du moment.

      Mais les uns et les autres se battent en faveur de l’intensification et l’extension, en mettant plus ou moins l’accent sur un des aspects.

      Les réunions européennes qui ont eut lieu rassemblant des travailleurs radicalisés de l’automobile (Pologne, Allemagne, Italie, Espagne, ...) ont préparé la résistance aux plans d’agression des patrons de l’automobile.

      Penser qu’on puisse y répondre usine par usine n’est pas forcement le mieux étant donné que les attaques se déroulent partout, et en France ausssi, sur plusieurs constructeurs en même temps. "Ils" ont décidé globalement de réduire les capacités de production, restaurer les taux de profit, et ça passe par des plans géants de réduction des effectifs.

      Rien que pour la France c’est PSA, GM et Ford (pour ceux qui me viennent à l’esprit, sans parler des sous-traitants).

      Personne ne parle là de demander aux PSA, aux GM et aux Fords (c’est pas trop le truc de PP ça) d’attendre que les autres se bougent l’oignon.

      Chacun son coin de barricade à défendre mais c’est toute la barricade qui doit tenir et permettre la contre-offensive.

      Chacun son secteur et ses particularismes de la bataille. Je regardais le plan géant d’austérité dans la santé du gouvernement réactionnaire et j’en concluais là à la liquidation de plus de 30 000 jobs dans ce secteur (et on pourra aussi parler des secteurs sous-traitants). C’est aussi un coin de la résistance.

      Je ne pense pas qu’on puisse se battre et gagner chacun dans son coin, le max sera de limiter les dégâts si on reste chacun dans son coin. Cela se fit à Ford mais...

      Il y a donc des questions d’extension qui se posent et c’est là le débat. Comment faire reculer la bourgeoisie et son gouvernement.

    • Grève générale sinon rien !

      Affabulation totale : aucun militant de LO ni du NPA n’ont jamais attendu les bras croisés pour pousser aux mobilisations. C’est tout le contraire.
      Ils prennent régulièrement le risque d’être trop en avance. Et ils ont raison.
      Je l’ai fait souvent, comme militant syndical et politique. Il vaut mieux prendre des risques que d’attendre !

      Mais la responsabilité d’un parti c’est aussi de rassembler des informations et comprendre la situation économique et les rapports de force d’ensemble, et d’en tirer des conclusions sur la stratégie qui peut faire gagner, pas seulement de se battre vaillaiment, pour l’honneur...