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Violence armée en Colombie ? Mutisme des médias aux ordres de l’OTAN. Chut !!

par joclaude

Publie le mercredi 14 juillet 2021 par joclaude - Open-Publishing

Source : TELESUR(traduction Google)La violence armée confine 3 479 personnes à Bojayá, en Colombie

Le rapport dénonce que des groupes armés illégaux empêchent le transit des bateaux sur le fleuve Bojayá et affectent l’accès à la nourriture. | Photo : Radio Blu
Publié le 14 juillet 2021

Entre le 28 avril et le 31 mai, 3 789 cas de violences policières contre des manifestants de la Grève nationale ont été signalés, selon l’ONG Temblores. Considérez-vous que le gouvernement colombien a pris des mesures pour empêcher que ces événements continuent de se produire ?

Les conflits territoriaux des groupes armés illégaux provoquent le déplacement forcé de 2 025 personnes.

Le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a signalé que 3 749 personnes appartenant à 23 communautés autochtones et afro-descendantes sont confinées depuis le 4 mai dans la municipalité de Bojayá, département du Chocó (ouest de la Colombie), en raison des affrontements entre des forces armées illégales groupes.

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Selon cette agence onusienne, la détérioration de la situation humanitaire dans la région a également provoqué le déplacement forcé de 2.025 personnes.

Le rapport d’OCHA ajoute que les 821 familles confinées s’installent dans les bassins de trois rivières (Bojayá, Uva et Opogadó), et subissent le vol de leur nourriture et l’imposition de couvre-feux.

En outre, il est souligné que des groupes armés illégaux, qui se battent pour le contrôle du territoire, imposent des restrictions à la circulation des bateaux, empêchant ainsi les communautés autochtones d’accéder à leurs sources de nourriture.

Le rapport dénonce que les communautés autochtones installées le long de la rivière Bojayá (Chanó, Unión Chocó, Playa Blanca, Usaraga, Mojaudo, Punto Wino, Puerto Nuevo et Nambua) ont subi un confinement à deux reprises au cours de l’année dernière (juillet 2020 et février 2021), en raison de l’installation de mines antipersonnel et des menaces de groupes armés illégaux.

Le texte ajoute que les familles confinées dans cette municipalité subissent également des dommages aux maisons et aux plantations en raison des inondations causées par le débordement des rivières Bojayá et Opogadó.

Il précise également qu’en raison de l’insécurité et du manque de garanties de retour, ces personnes espèrent être relogées par les autorités départementales et locales, ce qui n’a pas été le cas.

Selon les médias locaux, le maire municipal de Bojayá a effectué des évaluations de la situation, mais n’a pas les ressources et les capacités pour offrir des réponses aux besoins de la population touchée

NDLR. : Vous trouvez ça scandaleux ? Que nenni, si cela était et pourquoi la coalition de l’OTAN dont fait partie la Colombie en resterait muette ? On est vertueux ou on ne l’est pas ! N’est-ce pas ,