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CFTC et CGC dénoncent le protocole

Publie le vendredi 4 juillet 2003 par Open-Publishing

REUTERS | 04.07.03 | 09:25
Les festivals toujours menacés par les Intermittents

De nombreux festivals sont toujours menacés alors qu’un autre rendez-vous pourrait avoir lieu ce week-end entre le ministre de la Culture et les syndicats pour discuter du nouveau statut des intermittents du spectacle.
Les Francofollies de la Rochelle pourraient ne pas débuter comme prévu la semaine prochaine et l’ouverture du festival d’Avignon est incertaine, la CGT-Spectacle, majoritaire dans la profession, ayant lancé un préavis de grève générale reconductible à compter du 8 juillet, date de son ouverture.

Le prologue du Tour de France, samedi, pourrait également être perturbé.

"Un préavis de grève des intermittents du spectacle menace nos représentations jusqu’à la fin de la saison", déclare pour sa part la direction de l’Opéra national de Paris qui a annulé jeudi une représentation du "Don Giovanni" de Mozart.

A Aix-en-Provence, le préavis concernant les 4, 5 et 6 juillet, dates des trois premières soirées du Festival d’Art lyrique, a été levé mais un autre a été déposé à partir du 7 juillet.

Le ministre de la Culture et les représentants syndicaux du monde du spectacle ne sont pas parvenus jeudi soir à désamorcer la crise des intermittents.

Dans un communiqué diffusé dans la soirée, Jean-Jacques Aillagon a noté que la réunion a permis "d’aborder un certain nombre de points dans un climat constructif".

"Il n’y a rien de neuf", a déclaré à Reuters Jean Voirin, secrétaire national de la fédération des syndicats CGT du spectacle, au terme de plus de deux heures de discussions rue de Valois. "L’apaisement n’est pas à l’ordre du jour. Nous appelons plus que jamais à la mobilisation".

L’accord de vendredi dernier, signé entre trois organisations patronales et trois syndicats (CFDT, CFTC et CGC), pérennise le système spécifique d’indemnisation des intermittents mais réduit la durée pendant laquelle ils ont droit à l’assurance-chômage.

La CFDT est la seule organisation à défendre toujours le texte, les sections Spectacle de la CFTC et de la CGC ayant dénoncé la signature de leur confédération.