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Sortir du rapport de force (les carottes ne sont pas cuites)

Publie le dimanche 10 décembre 2006 par Open-Publishing
46 commentaires

de Clémentine Autain

La rencontre nationale des collectifs anti-libéraux de ce week-end s’est déroulée dans un climat tendu. Je retiens qu’à l’issue de ces deux jours, tout reste ouvert. L’aspiration unitaire l’a finalement emportée.

Après avoir adopté une stratégie et 125 propositions, les collectifs devaient s’accorder sur “qui” pour figurer sur le bulletin de vote à la présidentielle de 2007. Une décision à la fois dérisoire au regard de tout ce qui nous rassemble désormais et en même temps très symbolique, car révélatrice de la conception de notre construction politique et de notre campagne.

Ce qui était prévisible est arrivé : nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur un nom. Arrivée en tête dans les choix des collectifs, la candidature de Marie-George Buffet n’a pas obtenu le consensus au sein des collectifs ni entre les diverses forces politiques. En effet, un clivage – qui s’exprimait de manière croissant depuis plusieurs mois - s’est nettement révélé entre les partisans du choix de la secrétaire nationale du PCF et ceux prônant une candidature non emblématique d’une des forces politiques de notre rassemblement.

Dans la salle, le clivage était audible - applaudissements versus huées, et réciproquement- et a pris parfois une tournure agressive voire violente. Je le dis comme je le pense : rien de bon ne peut sortir d’un tel climat. Sur ce blog, un dialogue virulent s’est également entamé. Il faut absolument que cet affrontement cesse. C’est la condition sine qua non pour mener une campagne tous ensemble.

Il n’y aura pas de candidature anti-libérale unitaire sans le PCF, aucune dynamique militante n’est aujourd’hui possible si les communistes ne se mettent pas en mouvement.
Il n’y aura pas non plus de candidature unitaire sans les autres sensibilités, sans les altermondialistes, les membres de la LCR, les alter-écolos, les militants de PRS, les Alternatifs, les républicains de gauche, les féministes, etc.

Les uns comme les autres doivent pouvoir trouver toute leur place. Les uns comme les autres ont droit au respect.

C’est précisément parce que je savais que nous serions face à cette exigence que j’ai déposé, le 10 septembre dernier, ma candidature. J’ai toujours milité dans des espaces de convergence entre toutes les sensibilités de la gauche de transformation sociale et j’ai choisi de travailler plus particulièrement, en tant qu’élue, aux côtés des communistes. Mon jeune âge fait par ailleurs que je n’ai pas été aux premières loges des querelles intestines qui ont aussi marqué notre histoire commune et dont je sens bien qu’il reste des traces. J’ai donc pensé que mon profil politique pouvait nous permettre de sortir par le haut d’une situation qui risquait de s’enliser et d’aboutir à l’échec. Je l’ai dit maintes fois, je ne fais pas de ma candidature un préalable à mon engagement dans la campagne. Ce que je souhaite par dessous tout, c’est faire cette campagne parce que je suis convaincue de la pertinence de notre projet.

Patrice Cohen-Séhat est intervenu ce matin pour dire que le PCF ne voulait pas d’un échec. Les collectifs comme toutes les sensibilités politiques de notre espace commun sont appelés à rediscuter pour trouver les moyens d’aboutir à une candidature de consensus. Le collectif national unitaire qui se réunira mardi soir fera des propositions sur l’organisation de cette nouvelle consultation.

Les carottes ne sont pas cuites. Si nous arrêtons de nous écharper pour enrayer la spirale de la division… Je ne doute pas que chacun-e ait mille bonnes ou mauvaises raisons de s’en prendre à l’autre. Dites-vous une bonne chose : si nous échouons, nous aurons tout le temps de nous engueuler, de faire les comptes, de rappeler les responsabilités des uns et des autres. Mais là, l’heure tourne. Restons braqués sur le seul objectif qui vaille le coup pour notre peuple : l’unité des forces anti-libérales.

http://www.clementineautain.fr/

Messages

  • IL N’Y AURA PAS...

    ... de campagne commune car nous ne pouvons pas accepter ton exclusive (partagée avec quelques autres), Clémentine !
    Je suis de ceux qui étaient prêts à te suivre.
    Mais il me semble que tu te montes un peu facilement la tête : en effet ta façon de balayer d’un revers de main léger l’expression des collectifs ... et cette mémoire si brusquement et opportunément défaillante quant au mouvement de pétitionnement auquel tu as prêté la main.
    Aujourd’hui tu veux nous faire croire que rien de ce qui s’est passé n’est important !

    Tu vois, Clémentine, nous communistes on paie plein pot : on prend le bon et on prend le mauvais qu’on rencontre sur notre chemin. Toi tu choisis en fonction des avantages et des situations. Et toi tu joues les "esprits libres"...
    En fait, ton indépendance, ta liberté, c’est par rapport aux petits comme nous, c’est par rapport aux engagements que tu avais pris avec nous et avec tous les signataires de l’appel de l’AU qu’ils se manifestent.

    Nous continuerons le chemin.
    Je ne suis pas sûr qu’avant longtemps tu vises le même horizon...
    J’en doute même très fortement...

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • C’est la voix de la raison.
    Trouvons ensemble la candidature qui fait consensus sans que personne ne se sente perdant.
    Prenons encore un peu de temps plutôt que d’échouer et donc de décevoir. Même si l’on n’a le nom du buelletin présidentiel qu’à la mi-janvier, la campagne sera longue, très longue...

    James Cognard (département 28)

    • Pas du tout d’accord avec toi , que Clementine Autain qui est apparue sous son vrai jour de petite arriviste aux dents longues , commence par retirer sa candidature , aprés tout elle ne représente qu’elle meme , cela simplifiera le choix encore plus , et qu’on vienne pas me dire que je pratique l’exclusion , la premiere qui a commencé , c’est bien clementine !
      claude de Toulouse
      qui en a marre des naines qui se croient quelque chose .

    • NONet NON : finies les fumeuses histoires de consensus : que les militans et les citoyens unitaires investissent en masse les collectifs locaux et procèdent à un vote majoritaire au plus tot
      j-c coualan

    • Sentiment partagé par beaucoup neaucoup de gens de mon entourage....
      Mais t’en fais pas elle ne perd rien pour attendre...Son mépris s amorgue inouis....
      ca va laissewr plus que quelques petites traces...

      IlRosso.

    • AH ! AH ! AH ! Unité ! Unité ! Le PCF, l’unité à lui tout seul ! Non, c’est pas possible d’être uni tout seul...

      Les collectifs unitaires ne seront pas vos marchepieds, si vous les brisez nous en recrérons d’autres à coté, car la machine est lancée avec ou sans vous et j’ajouterais avec ou sans vos locaux et votre argent (argument d’entreprise capitaliste) car nous n’avons pas attendu l’arrivée massive des communistes anti-unitaires ces derniéres semaines pour organiser des réunions, construire le programme, tracter, coller des affiches aller au contact des citoyens et mener la campagne même sans candidat(e).

      Non Clémentine ! Nous continurons le combat des vrais collectifs, ceux qui n’ont jamais céssés d’exister depuis la campagne du NON ! Nous continurons quoi qu’il en coute, car les militants véritablement unitaires qui ont appris depuis 2 ans à travailler à militer à discuter à débattre à s’apprécier sans jamais s’insulter (pas comme ici), ne voudrons plus se séparer et retourner dans leur chapelle d’origine !

      Ensemble, nous avons construit l’avenir de la vraie gauche, celle du 21ème siécle ! Nous continurons à porter l’espoir du 29 mai ! Et ce ne sont pas les militants unitaires de la derniére heure qui réussiront à briser cela !

      CHEWIE

  • Chere blonde clementine ,
    vous avez montré que l’importance que vous accordez à votre charmante petite personne dépasse et de loin l’interet que vous pouvez porter à notre peuple .
    Vous ne voulez pas des communistes , ou bien vous auriez la prétention de choisir parmis les communistes un candidat qui vous convienne , mais vous n’etes rien , et votre prétention à vouloir paraitre devient ridicule .
    Vous ne voulez pas d’une MGB à 55% , nous allons vous servir une MGB à 70% , nous allons creer d’autres collectifs , renforcer la présence communiste dans les collectifs déjà existants .
    Vous ne voulez pas de communistes , et bien excluez nous , vous avez de l’entrainement pour cela .
    Pour moi , mademoiselle , vous n’existez plus .
    ciao clementine .
    claude de Toulouse .

  • Oui, les carottes de Clémentine sont cuites et bien cuites...

    Je fais partie de ceux qui (nombreux), bien qu’étant proches de MGB, étaient prêts à jouer pleinement le jeu de l’ouverture en soutenant la candidature de Clémentine, victime que j’étais de l’illusion créée autour de sa personne par quelques personnalités dont la sincérité n’est pas en cause...

    Depuis l’appel "pour un sursaut unitaire" (sic et re-sic), et sa "mise au point" nous expliquant qu’elle voulait notre réaction, j’ai bien compris qu’elle jouait perso et que le PCF n’était pour elle qu’un marche-pied.

    Quel contraste avec Marie-George qui se rend dans les usines débattre avec les ouvrières qui luttent pour leur salaire, pour sauvegarder leur emploi, pour un peu de dignité !!!

    Vous imaginez des ouvrières débrayant pendant une heure pour débattre avec Clémentine (ou avec Yves, d’ailleurs) ?

    C’est poutant bien ce qu’elles font, à l’appel de la CGT, pour rencontrer Marie-George !!!

    MGB, une candidate dont la sincérité et l’intégrité sont reconnues, est la seule à même de repartir à la conquète de cet électorat ouvrier qui, ne l’oublions pas, pourrait être la proie du borgne en embuscade si nous ne lui offrons pas de perspective.

    Francis G de Quincy

    • Francis G de Quincy, avant de raconter des bétises sur Salesse commence par lire sa bio et prends-en de la graine quant à son passé syndical :

      Yves SALESSE : éléments de biographie

      Plusieurs collectifs souhaitent une courte biographie des “ candidats à la candidature ”. Je suis né en 1945. J’ai quatre enfants. Je me suis engagé politiquement dès l’âge de douze ans. Mes parents étaient instituteurs socialistes dans un village du Calvados où régnait une terrible pauvreté à côté d’une richesse insolente, où la cantine scolaire a été une énorme avancée sociale pour les trois quarts des enfants, où l’école laïque était dénoncée comme “ l’école du diable ”. J’y ai appris l’arrogance des riches, le service public, le respect des milieux populaires “ qui travaillent dur pour vivre et que leurs enfants s’en sortent. ”

      C’était la guerre d’Algérie. J’ai abord mis sous enveloppe le journal d’une petite organisation pacifiste : “ La voix de la paix ”. A quatorze ans, écoeuré par la politique coloniale de la SFIO, j’ai adhéré aux JC puis à l’UEC. Mais je gardais le souvenir terrible de ce titre d’un magazine de 1956 : “ Budapest : la milice tire sur les ouvriers ”. La question de l’URSS m’a conduit à l’exclusion de 1965 avec ceux qui fondèrent la JCR devenue LCR. J’ai longtemps été membre de son comité central et de son bureau politique. Je l’ai quittée vers 1988, lui reprochant de s’en tenir à une posture protestataire.

      J’eus ma première expérience syndicale en 1967-1968. Une curieuse expérience. Maître –auxiliaire de mathématiques au lycée de Deauville, j’étais membre du SNES. Cette position me permit de proposer à la CGT et à la CFDT, essentiellement présentes dans la fonction publique, de coordonner les efforts dans une terre hostile. Ce fut “ l’intersyndicale” dont je fus président. Elle se réunissait en assemblée générale ouverte des syndiqués et de ceux qui voulaient s’informer. Le moment s’y prêtait. Nos réunions réunirent dès janvier 1968 jusqu’à 400 travailleurs. Nous construisions des sections syndicales dans des entreprises de vente de bois en gros, de confection, etc. ; y compris un syndicat de petits patrons pêcheurs ! Et nous animions une université populaire. La réponse patronale fut très dure. La grève de 68 sauva l’essentiel de ce que nous avions construit. Mes études furent interrompues par mai 68 dont je fus un animateur à Caen. 1969, reflux. L’éducation nationale se passe de mes services. Tous les patrons du coin me connaissent. Chômage, départ à Paris, petits boulots et l’expérience des conséquences personnelles de l’extrême précarité. Je suis devenu “ permanent ” de la LCR vers 1972 et ai quitté cette fonction vers 1977 pour entrer à la SNCF comme employé des services sociaux. La tâche était d’aider les jeunes cheminots, vivant dans des foyers et subissant les effets du déracinement et du travail de nuit.

      Membre puis secrétaire du syndicat CGT des cheminots de la gare du Nord une dizaine d’années, ce fut la période la plus rude et la plus riche humainement de mes années militantes. Le syndicalisme est évidemment moins difficile à la SNCF que dans le privé. Il ne faut pas croire qu’il y est facile. La direction était brutale, les cadres frais émoulus de polytechnique extrêmement méprisants. Il fallait, comme ailleurs, combattre la division, le racisme. Organiser une grève était toujours une épreuve de forces. J’étais également délégué des personnels sous contrat de tout le secteur : essentiellement des femmes et des hommes venus des DOM-TOM ou d’origine étrangère travaillant dans les cantines, au nettoyage. Mais mon lent travail de construction syndicale dans un milieu a priori méfiant, fut d’abord ingrat. Mais les premiers résultats (correction d’erreurs sur les feuilles de paye, lutte contre le harcèlement, établissement d’une grille d’évolution des salaires) furent l’occasion de fêtes. A la fin de mon mandat de délégué, la CGT organisait plus de 80% de ces personnels.

      La direction cherchait à se débarrasser de moi (et des collègues qui faisaient le même travail et s’étaient révélés également militants). Après avoir cherché la petite bête, voire la provocation dans mon travail, la suppression de ces postes fut programmée. J’avais entamé des études d’économie, convaincu que c’était utile pour notre lutte. A 41 ans, mon avenir à la SNCF s’assombrissant sérieusement, j’ai passé le concours de l’ENA par la 3e voie, ouverte aux élus et aux syndicalistes. Ma motivation était double. Cela me tentait d’avoir des responsabilités dans la fonction publique et j’étais convaincu que la connaissance de l’Etat était aussi nécessaire. Nombreux ont été ceux alors qui prédisaient mon passage “ de l’autre côté ”. Ils avaient tort. C’est sans doute que mes origines et mon existence jusqu’à l’ENA (vivre et élever ses enfants en gagnant le SMIC ou moins est une violence sociale indélébile) constituent une expérience qui peut prémunir de la corruption par les ors de la République. Ils n’ont pas entamé, au contraire, ma conviction que le capitalisme est un système inacceptable.

      Je suis sorti de l’ENA au Conseil d’Etat. Outre le travail qu’il implique, cela m’a permis de participer à des commissions sur les services publics, de me familiariser avec les questions européennes et d’effectuer des missions d’information ou de coopération en Afrique. En 1995, j’ai répandu l’émotion dans cette honorable institution, et au delà, en y faisant signer la pétition de soutien aux grévistes initiée par Bourdieu. Les propositions de mission se sont immédiatement taries. En 1995-1996 j’ai participé à l’Institut des hautes études de la défense nationale. En juin 1997, J-C Gayssot m’a demandé de participer à son cabinet au ministère des transports. Cela n’allait pas de soi. Plusieurs camarades syndicalistes m’ont convaincu de tenter l’expérience. Elle fut passionnante et très décevante. Je m’y suis occupé des affaires européennes et internationales et de l’industrie aéronautique. S’agissant de l’Europe, j’ai appris à bloquer les tentatives d’aggravation des libéralisations européennes. En revanche les tentatives d’améliorer les textes européens concernant les conditions de travail des chauffeurs routiers ont échoué. Ma connaissance des questions de coopération avec les pays du Sud s’y est enrichie. J’ai vécu de l’intérieur la pression progressive et de plus en plus impérative du social-libéralisme. J’ai décidé d’arrêter les frais en juillet 1999 après la nouvelle illustration par la privatisation d’Aérospatiale.

      J’ai tiré le bilan de cette expérience gouvernementale dans un livre intitulé Réformes et révolution : propositions pour une gauche de gauche. J’ai travaillé de façon approfondie et écrit notamment sur les services publics et l’appropriation sociale, la démocratie, les institutions et l’Etat, l’Europe, les relations avec les pays du Sud. Cela m’a valu, avant la campagne du Non, de faire plusieurs tours de France, invité par des organisations syndicales, les comités ATTAC et d’autres associations, des formations politiques. Depuis, mon départ de la LCR, je n’ai appartenu à aucun parti. A partir de 2000, je me suis consacré à la fondation Copernic. J’adhérais profondément à son objectif : faire travailler ensemble les forces de la gauche anti-libérale et du mouvement social, prendre le temps de discuter les divergences et chercher toujours à approfondir les convergences, dépasser la seule dénonciation du système pour élaborer des réponses et des propositions.

      En juin 2004, en tant que coprésident de Copernic, j’ai invité les possibles participants à se réunir pour préparer une campagne commune contre le projet de “ constitution ” européenne et proposé un projet d’appel. Les différentes sensibilités que l’on a retrouvées dans les collectifs du Non se côtoyaient déjà dans la fondation et j’avais animé un groupe Copernic sur l’Europe pendant un an qui avait contribué à la convergence de leurs positions. Les réunions de juin et septembre 2004 ont permis d’aboutir à “ l’appel des 200 ”. J’ai participé activement à la campagne du Non par des argumentaires, des tribunes, un grand nombre de réunions publiques et plusieurs débats télévisés ou radiophoniques. Après la victoire du 29 mai, je me suis investi dans la poursuite du processus unitaire des collectifs du 29 mai. Parallèlement, dans le cadre de Copernic, j’ai constitué un groupe large pour l’élaboration de documents programmatiques plus précis qui ont été utiles pour l’écriture de la Charte et de nos propositions actuelles. J’ai travaillé à la préparation de l’appel pour les candidatures unitaires puis à la coordination de la production de nos “ 125 propositions ”.

      Voilà résumé un parcours guidé depuis maintenant plus de dix ans par un objectif : contribuer à combattre un éparpillement mortifère ; réunir les forces de la gauche antilibérale autour de propositions alternatives. L’enjeu, au delà des échéances de 2007, est de restaurer l’espoir de la transformation sociale.

    • Cher 82.***.170.*** anonyme,

      Je n’ai pas pour habitude de parler de ce que je ne connais pas, aussi tu aurais pu t’épargner d’encombrer ce forum d’une bio que chacun a pu lire sur le site de l’AU.

      Même si je ne mets pas un trait d’égalité entre CA et YS, je confirme mes propos au vu du jeu joué par celui-ci dans cette dernière période.

      Le "tout sauf MGB" semble être devenu le meilleur ciment de beaucoup de membres du CIUN qui en ont oublié leur objectif proclamé de

      contribuer à combattre un éparpillement mortifère ; réunir les forces de la gauche antilibérale autour de propositions alternatives ; restaurer l’espoir de la transformation sociale

      Oui, il y a urgence "à restaurer l’espoir de transformation sociale", et on ne peut pas impunément continuer à taper sur celle (et ceux) qui y consacrent l’essentiel de leur énergie.

      Francis G de Quincy

    • Moi j’en ai marre des donneurs et donneuses de leçon qui nous racontent que Clémentine Autain est la diviseuse et MGB la rassembleuse. D’abord ce n’est pas d’un duel dont il s’agit ensuite les résultats des collectifs sont utilisés pour raconter n’importe quoi. La règle était bien le double consensus et les collectifs ont voté sur plusieurs critère dont celui du consensus et pour celui là MGB est bien derrière Clémentine Autain et Yves Salesse. Arrêtons donc de dire qu’ils ont voté de manière majoritaire.
      En plus le Pcf étant la force militante la plus importante, tout le monde savait que si le critère avait été celui de la majorité, on avait pas besoin de consulter...

      Par ailleurs, j’ai bien entendu que Yves comme Clémentine et bcp d’autres ont été très claires sur leur volonté de se retirer et de faire la campagne d’une personne qui permettrait de rassembler tout le monde. MGB n’a pas pris cet engagement.

      A la lumière de ce qui se passe depuis 15 jours, nous savons que MGB ne peut rassembler tout le monde, La question reste donc de savoir qui peut le faire : Clémentine, Yves, José...
      C’est le seul moyen de faire de notre force, un acteur majeur des prochaines échéances et de ne pas décevoir. Un peu de courage,

      Jacques

    • LES VOIES CELESTES !

      On a eu Jeanne d’Arc, maintenant on a Autain, il parait que des voies célestes l’on sollicitée et investie pour sauver le peuple de France.
      Clémentine, ces voies, elles ne sont pas célestes, elles sont celles de Robert Hue, Martelli et Zarka. Ce n’est qu’une question d’ambition personnelle dans le PCF. Ils utilisent tes charmes de libellule.
      Fais attention à ne pas finir sur le bûcher, tu ne manques pas de toupet, à 33 ans présidente de la république française, ça fait très sérieux ? Quand on ne représente que soit même, peu ou pas de vécu politique. Un électron libre qui n’a à répondre qu’à elle-même, tu auras à décider de l’arme nucléaire, à te rendre au G8 et à Bruxelles, ta prestance va faire tâche parmi ces vieux (et vieilles) chefs d’état. Mrs les instigateurs, la crédibilité elle se gagne, on ne la décrète pas.
      Les guignols auront le choix pour ta marionnette entre un biberon et une sucette.
      Information, le brave Robert Hue (sénateur planqué) t’a proposé d’être la candidate aux élections législatives dans sa circonscription. Donnant donnant ? Si tu as obtenu 17%, c’est que tes mentors surfent pour toi sur le double consensus pour éliminer MG Buffet. Les communistes qui ont été abusés, qui ont cru en toi te découvrent.
      Alliée de toutes ces coquilles vides de ce collectif dont les représentants ne jurent que par la soumission du PCF. On a déjà donné !
      Clémentine, tu connais la nouvelle ? Chavez (61%) a perdu les élections, il parait qu’il ne fait pas consensus parmi les autres 39% : ce sont les nouvelles mathématiques modernes.

      Félix

    • ON N’A PAS BESOIN...

      ... de lire sa "bio" pour voir le rôle qu’il a joué les 9/10 décembre, après avoir participé au pétitionnement contre MGB...
      Alors, basta !
      On a été naïfs, mais ne croyez pas que çà doit durer ad vitam aeternam...
      On savait déjà qu’on nous prenait pour les bras et pour le porte monnaie du rassemblement.
      Maitenant on sait en plus qu’il faut qu’on en soit le cerveau... et c’est pas plus mal !

      NOSE

    • Ce soir sur Itélé ,

      MGB a été trés claire , nous ne laisserons pas fouler aux pieds le sentiment des collectifs de base , nous allons dans la semaine réunir les collectifs et demander un VOTE , sur le nom du candidat , nous nous inclinerons devant le résultat du vote , mais tout le monde devra en faire autant . nous souhaitons la victoire des antiliberaux , mais nous ne laisserons pas ce camps sans candidat suite aux manoeuvres de certains , et si in fine c’est impossible de faire respecter l’avis de la base , le parti communiste français assumera toutes ses responsabilités y compris en présentant son candidat tout seul , et en etant conscient de la gravité de l’echec de notre camps .
      MGB a par ailleurs confirmé une fois de plus qu’il etait hors de question de participer ou de soutenir un gouvernement qui mettrait en application le programme du PS .
      Voilà , les choses sont claires , à chacun de peser sa décision .
      claude de Toulouse .

    • Félix, je t’applaudis !
      Et si tu permets, je vais la reservir dans mon collectif.

      Clémentine, tu connais la nouvelle ? Chavez (61%) a perdu les élections, il parait qu’il ne fait pas consensus parmi les autres 39% : ce sont les nouvelles mathématiques modernes.

      Francis G de Quincy

    • Tout à fait d’accord avec vous Francis, ce qui me gêne le plus, c’est que des élus qui ont mangé dans la soupe pendant des decennies retournent leur veste pour tenter de faire accepter C. Autain comme leur bébé. Ils aspirent surtout à un renouveau de la "gauche", pas celle de nos parents, pas les communistes d’antant, la base prolétaire, les beaufs cocos qui ont pourtant été le ciment de leur élection, ils veulent une gauche des bobos, des intellectuels, des classes dites moyennes, des cadres dynamiques, tous ceux qu’ils croient capables de leur faire oublier les nanars qu’ils représentent pourtant dans leur ville, leur région ou leur département. C’est triste de vouloir l’unité dans ces conditions. En tout cas, Autain ne pourra jamais représenter qu’elle même, et la division ne peut que nuire au PC qui est déjà très chancelant.
      France de la RP.

  • La donne est très simple si on ne peut pas se mettre d’accord sur le choix d’une candidature antilibèrale pour 2007 essayons d’y arriver pour 2012 A+JV

  • J’étais délégué ce week-end à St-Ouen. Voici ce que j’ai vu, en vrac :

    une majorité de délégués intervenant pour dire l’attachement de leur collectif à l’unité, et leur préférence pour la candidature de Buffet, et ce quelle que soit la composition du collectif (cf ce collectif du lycée de Gagny ne comptant pas de communiste et s’étant pourtant prononcé à plus de 70% pour Buffet).

    des représentants des organisations (Alternatifs, MARS, CCAG, alterekolos...) disant leur attachement immodéré pour l’unité...tant que la candidature commune n’est pas celle de Buffet.

    un public clivé en deux "camps" : d’un côté ceux qui pensaient qu’une candidature Buffet était la mieux à même d’atteidnre notre objectif, à savoir être en tête de la gauche au premier tour, et de l’autre ceux qui étaient convaincus du contraire. Ces derniers, soigneusement répartis dans la salle, n’ont cessé de siffler les interventions, pourtant largement majoritaires, des délégués ne partageant pas leur opinion. Leur passe-temps favori : scander "unité, unité !" après les interventions des organisations appelant Buffet à retirer sa candidature !

    des "personnalités" (Autain, Salesse, Braouezec, Jacqueline Fraysse...) donnant des interviews aux médias avides de divisions et de "petites phrases" assassines, et discutant entre elles au lieu d’écouter les témoignages des collectifs locaux.

    un journaliste de Libération en quête de militants "anti-Buffet", à la technique redoutable : il vous pose une question orientée ("là, c’est foutu, le PCF cherche à passer en force, non ?"), et, si vous répondez "oui", il écrit votre réponse à votre place ! Me prenant pour un militant anti-buffet (puisque je discutais avec certains d’entre eux), il a essayé de me faire le coup !

    des militants communistes persuadés que "l’appareil" avait "blindé" les collectifs et cherchait à "passer en force". Leur conviction antilibérale est telle que l’un d’entre eux m’a déclaré : "si c’est Buffet qui sort, je rends ma carte, et je vote Royal au premier tour" ! Croient-ils vraiment que si le PCF avait blindé les collectifs, ils ne réuniraient que 20000 participants ? Croient-ils vraiment que les collectifs se créent tous seuls ? Sur le site de la Défense, ce sont les communistes qui ont créé le collectif d’entreprise du même nom. Qui d’autre aurait pu le faire ? Personne. Aujourd’hui, il a du mal à s’élargir, car le site est difficile à animer... Et pourtant, les efforts continuent.

    Voilà. Mais j’ai aussi vu beaucoup de militants, communistes ou pas, prêts à aller jusqu’au bout, quelle que soit le candidat. J’ai aussi vu des gens chercher à convaincre leurs camarades que non, une candidature Buffet ne serait pas "celle du PCF", que les "gens" dont nous parlons sans cesse sans jamais leur demander leur avis étaient suffisamment intelligents pour le comprendre, et que les médias feraient une campagne anti-communiste quel que soit le candidat. J’ai vu que certains confondaient consensus avec "unanimité", j’ai vu que certains pensaient faire un meilleur consensus en partant de 20% que de 60%. J’ai vu des militants de la ligue discuter tranquillement avec leur voisin et affirmant que l’échec du rassemblement serait une bonne chose pour Besancenot.

    J’ai surtout vu le Tiers-Etat prendre conscience qu’aucun candidat ne faisait consensus, mais qu’un nom se dégageait nettement au niveau local. En réaction, j’ai vu le Clergé et la noblesse poser leur véto, à l’ancienne. Alors on fait quoi maintenant ? Le consensus (utilisé surtout au Conseil de sécurité de l’ONU et au sein de la Commission Européenne) n’a pas fonctionné. Alors on fait quoi ?

    Iknemo.

  • A Claude de Toulouse :

    "Chere blonde Clementine..." Ca fait un peu beauf...non ???

  • J’etais à la réunion.

    Et quand j’ai vu les representants des orgas hors pcf,en colloque permanent dans un coin de la salle à gauche de la tribune et qui n’ecoutaient même pas ce que faisaient remonter les délégués des collectifs, je me disait : la base, ils s’en foutent. Et tu était avec eux Patrick !

    Quand j’ai vu au sortir de la réunion du collectif national du dimanche matin, certains aller directement donner les resultats de la réunion aux journalistes pendant que les délégués attendaient, je me disait : quel mepris de la base ! Et tu etait avec eux Patrick !

    Quand j’ai vu les manoeuvres de certains dans la salle qui essayaient de retourner l’opinion en utilisant les bonnes vieilles methodes gauchistes des amphis d’université, je me disaient : ils veulent isoler le PCF.

    Quand j’ai entendu un coco dit refondateur mettre en cause l’investissement des communistes dans les collectifs et les accuser de tous les maux de la planète, je me disais, : mais que fait-il encore au pcf ? C’etait toi Patrick !

    Quand j’ai vu qu’au collectif national siegeaient des personnes qui ne representaient qu’elles-mêmes à égalité en nombre avec les forces politiques organisées, je me disait : qu’est-ce que cette representativité ?

    Quand j’ai vu le representant d’un groupuscule d’une dizaine de personnes (representé au collectif national à égalité avec un parti de 120.0000 membres), utiliser des arguties pour nier à Marie-George la capaciter de rassembler, j’ai franchement rigolé, même si c’est triste.

    Alors en rentrant chez moi, je me suis dit, certains ne veulent jouer la gagne. Leur principal objectif, c’est diviser et tuer le pcf.

    Qu’ils ne comptent pas sur moi !

    Pablo

    • LES MANOEUVRES N’ONT PAS CESSÉ...

       d’abord la LCR qui jouait sur 2 tableaux : un pied dedans et un dehors, pesant sans cesse dans le sens de la remise en cause des accords (pour gagner ses 500 parrains socialistes) ;
       puis Raoul-Marc JENNAR qui distille son venin et qui pique son coup de sang ;
       puis José BOVÉ qui en fait autant tout en poursuivant son espèce de mano a mano avec la LCR ;
       puis Clém AUTAIN, Yves SALESSE, Pat BRAOUZEC, etc. pour terminer la manoeuvre et obtenir le retrait de MGB !

      Les rumeurs n’ont pas cessé d’agiter le petit monde des bobos "antilibéraux" (anticommunistes plus sûrement) en passant par la théorie de la future alliance de gouvernement PCF-PS, puis la fausse querelle de la "désunion antilibérale" de Bordeaux où la LCR s’est alliée avec les staliniens de "Rouges vifs" pour peser sur le PCF, ... jusqu’au mythe du "coup de force du PCF" qui cachait mal le véritable coup de force contre les CIUL...

      Le consensus n’a pas marché... On aurait dû le savoir. Les courants "partenaires" avaient prévenu depuis 2 mois que quoiqu’il en soit ils n’accepteraient pas MGB. Les orientations dégagées par les CIUL montraient une tendance. Il suffisait de "consentir" (consensus/consentir) à reconnaître la tendance, c’est à dire à respecter la démocratie. Mais les "sensibilités" ont décidé de bloquer.
      Donc : ni reconnaissance des tendances dégagées dans les CIUL, ni accord pour se rassembler sur la candidature à la réunion des "sensibilités"... Et pour finir, la réunion paritaire mixte représentants des CIUL et représentants des sensibiltés, blocage maintenu !

      Le consensus, c’est une volonté de se mettre d’accord sur un constat et une perspective.
      Le double consensus, c’est cette volonté qui eut dû se manifester sur les 2 parties composantes de l’AU...
      Cette volonté politique a totalement manqué car la seule préoccupation qui s’est exprimée chez les "têtes pensantes" c’était le barrage à MGB...
      Eh bien, la balle est de retour dans les mains des CIUL : la tendance sera respectée : c’est MGB qui est la candidate de l’AU !
      Et dès maintenant on fait sa campagne !
      On ne plumera pas la volaille communiste, parce qu’il y a autre chose à faire :
       battre la droite ;
       réussir à gauche !

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • J’étais à St Ouen aussi... et visiblement on ne voit et n’entend pas tous la même chose !
      Oui il y a eu bon nombre d’interventions à la tribune de délégués de collectifs pro-Buffet... pour commencer par nous dire qu’ils venaient de quartiers populaires... Les autres n’avaient qu’à se rhabiller, bobos qu’ils sont ! Quand t"entend x fois la même chose, ce n’est plus intéressant.
      Alors quand on parle de manipulations, ça me fait rire, j’en ai entendu d’autres, des témoignages : -dans mon collectif, quand les communistes ont vu que la tendance n’allait pas vers Buffet, ils se sont barrés pour en créér un autre... -dans mon collectif, on avait demandé d’indiquer trois noms dans l’ordre de préférence : y en a qui ont écrit : Buffet, Buffet, Buffet... -dans mon collectif, on a vu débarquer à la dernière réunion, pour voter, 25 personnes qu’on n’avait jamais vues auparavant, devinez pour qui ? Etc...
      Et les histoires de Patrick ne nous intéressent pas, ce sont vos salades internes et c’est pathétique.
      JL

  • Et pourquoi pas une personne, désignée par MGB ( élue à la majoritée je vous le rappelle...) issue (ou non) du PCF, pour représenter ce mouvement qui porte tellement d’espoir. Cela démontrerait l’importance du programme face à l’image du candidat.
    Je pense que beaucoup de gens s’y retrouverait, n’est-ce pas là la victoire de la campagne du NON au référendum ? l’absence d’égo face à l’intérêt de TOUS ?!! ou suis-je top naïf ?...
    Cordialement ;

    Un citoyen parmi des millions espérant...

  • Je ne FERAI PAS de campagne pour quelqu’un qui s’est montrée si MEPRISANTe et ne COMPREND pas que tout le monde ne pense pas forcément comme elle...

    Fermez le ban...

    IlRosso.

  • J’étais à St-Ouen

    Manifestement, la majorité du PCF ne changera pas d’avis

    Elle veut présenter Marie Georges, elle en a les moyens, elle en connait les risques

    Qu’elle se décide vite, afin que les militants des collectifs qui espéraient autre chose puissent se ressaisir et porter un nouveau regard sur l’avenir

    les militants communistes choisissent
    les collectifs explosent
    les électeurs votent
    le PS respire
    la Bourse peut continuer de progresser en paix

    Bravo

    yalfeuaulac

  • Clémentine tu t’es grillé toute seule. Ne méprise pas les communistes, ne cherche pas à les instrumentaliser à des fins personnelles ou à nous prendre pour des nanards. Beaucoup ont cru nous faire disparaitre, on est toujours là et pour un bout de temps.Tu as fait trop d’érreur politiques. Tu es mal conseillée, dommage.

  • Je viens de parcourir les réactions pour essayer de comprendre... Je comprends que le système de double consensus n’a pas abouti à une nomination parce qu’il n’y a pas eu double consensus. Tout simplement. Et ce n’est pas étonnant car un simple consensus est déjà difficile à obtenir, alors un double...

    Ce qui me surprend c’est l’animosité de beaucoup. Comme si nombreux étaient ceux qui n’ont pas compris que la règle était le double consensus et croyaient que c’était celle de la majorité et qu’elle aurait été bafouée... Non, rien n’a été bafoué, le chemin était trop escarpé pour arriver un bout, c’est tout, il n’y pas de quoi en faire un plat...

    Il me semble que maintenant il faut soit se trouver un meilleur équipement - meilleur candidat - pour arriver au bout du chemin du double consensus, soit choisir un autre chemin...

    En laissant de côté les animosités. Surtout.

    PL

    • L’animosité des militants communistes je la comprends : ils ont cru qu’en votant majoritairement pour Buffet, l’évidence s’imposerait... Il n’y avait plus à discuter : c’était ça la démocratie.
      Je ne sais ce qu’on leur a expliqué (et qu’on ne me dise pas qu’il n’y a pas eu réunions entre eux pour définir la stratégie) mais il me semble qu’on n’a pas abordé le problème dans le même état d’esprit : tout d’abord, que je sache, il ne s’agissait pas de primaires,
      ensuite : consensus ne veut pas dire vote à la majorité, ils ont beau rabâcher que MGB arrive en tête des votes, il s’agissait de désigner la candidature qui fait le plus consensus, ce à dire celle qui est la moins rejetée... Ils se sont trompés d’élections !
      Le collectif national est responsable de cette situation : il aurait dû fixer une, et une seule, règle du jeu et dans l’esprit de ce mouvement, celle qui était à retenir était l’ordre de préférence. On aurait pu ainsi dégager la candidature consensuelle. N’oublions pas, qu’en plus, bon nombre de collectifs ne voulaient pas se prononcer ou ont juste indiqué des tendances, sans vote.
      Nous n’en serions pas là non plus si dès le départ, on avait demandé à MGB de ne pas se présenter... car aller expliquer aux militants communistes que si si, elle avait le droit de se présenter mais pas d’être élue... c’est du n’importe quoi.
      Ces erreurs étant faites, on ne peut revenir en arrière mais j’aimerais que les communistes arrêtent de traiter les autres d’anti-communistes primaires, qu’ils essaient de comprendre une fois pour toutes ce qu’on se tue à leur expliquer : la candidature de la secrétaire nationale du P.C. n’aurait pas été perçue comme une candidature du mouvement anti-libéral mais du P.C. tout court. Et ceci, quoi qu’ils en disent, pour le plus grand nombre d’électeurs, sans compter les médias qui se seraient engouffrés dans cette faille. Passer le plus clair de son temps à expliquer le contraire, durant la campagne, aurait été contre-productif et il y a d’autres priorités, non ?
      JV

  • Je viens de découvrir ce site. Je suis stupéfait par les attaques de certains. J’espère simplement qu’ils ne sont pas des collectifs et encore moins membres du PCF.
    S’ils le sont, c’est un vrai déshonneur pour ce à quoi ils adhèrent.
    Ces propos sectaristes, sexistes sont dignes de membres du FN, de fachos !!!

    J’ai quitté le Parti lorsque le ministre Communiste de l’époque à justifier et fait l’ouverture du capital d’Air France. Dans le même temps certains membres du Parti parlaient d’une transposition de gauche concernant la transposition de la directive européenne dans le droit français.

    Celà remonte à quand Camarades ?

    Qui était alors au gouvernement ? Quels étaient les ministres Communistes de l’époque ?
    N’est-ce pas entres autres pour celàa que le Parti est tombé à 3% en 2002 ?
    Si effectivement des enseignements ont été tirés de la gauche plurielle et de la manière dont le peuple de gauche, l’électorat Communiste l’a vécu, ne pensez-vous pas qu’il n’est pas si facile de se refaire une virginité ?

    Ne pensez-vous pas qu’une candidature telle que celle de Clémentine Autain, pleine de fougue et de jeunesse est la seule qui permettrait de rassembler le plus largement possible ?
    Un peu d’humilité et surtout de respect !

    Michel - Collectif d’Oyonnax (01)

  • "Ce qui était prévisible est arrivé : nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur un nom. Arrivée en tête dans les choix des collectifs, la candidature de Marie-George Buffet n’a pas obtenu le consensus au sein des collectifs ni entre les diverses forces politiques."

    Tout ceci est faux, et Clémentine est bien placé pour le savoir. MGB est en tête des collectifs et le consenssus est bloqué par elle même et les représentants des organisations autre que le PCF.
    D’ailleurs elle le savait, elle l’avait annoncé dans Métro.

    J’était au rassemblement le 9et 10, déjà dans l’hotel des groupes déclaraient être venu "casser du Buffet "
    Dans la salle s’était paraille, j’était avec une groupe dont tous le monde n’était pas au PCF (moi oui) et bien il se sont fait invectiver tous au court de cette réunion.

    Clémentine le sait, le coup à été préparé avec la sortie de Bové, elle s’est dailleurs précipité comme Salesse sur le coup.....

    J’était très heureux que tous ces courants se retrouve ensemble depuis quelques mois.
    Maintenant avec ce que j’ai véçu ce week end je ne pourrais plus travailler en confiance. Car ce n’est que magouille politique.
    Ha je savais qu’il n’y avait pas que des enfants de coeurs, mais que l’on arrive à ce point là......

    Et les média qui les a alimentés, j’ai écouté tes interwieuv dans la salles.....pas beau.......Jeu perso.....anticommunisme etc....
    Et on à vue le résultat dans libé, le monde....presque le jour même.

    Voilà, je suis rentré plus que déçu, couroussé de ce week end.
    Vous êtes loin des réalités que nous vivons sur le terrains, sortez de vos fondations copernic ou autres, vivez comme nous les smigars, sortez de votre milieux boboide....et écoutez les gens dans la rue.

    Sur les marchés, dans les gares, quand nous distribuons, discutons, ont nous parle quelques fois de MG Buffet pas de Clémentine Autain, ni José Bové, ni Salesse.
    Mais on nous parle surtout de l’espoir que nous représentons......
    Votre calcul politicien risque de tout casser........

    Joel67