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Elections : une rénovation comme révolution

Publie le jeudi 22 mars 2007 par Open-Publishing

En tant que professionnel de la prédiction, et devant l’absence de réaction devant un événement qui pourtant va arriver, voici une proposition.

"Le révolution".
C’est le nouveau slogan à la mode chez les politiciens, qu’ils soient sincères ou bien qu’ils veuillent faire de la récupération, tout le monde sait et exploite l’idée de la nécessité d’un révolution.

Quand un quidam parle de réolution, le sens de ce mot dépend essentiellement du quidam. De ce qu’il veut dire, de ce qu’il a en tête pendant qu’il parle.
C’est pourquoi il faut se méfier des contrefaçons...
Sarko parlant de révolution, ça a un peu la même teneur que si c’était un nouvel épisode de Matrix.

Sixième république : ou comment répondre à la demande plus vite qu’elle n’évolue afin de lui barrer la route, et finalement de la dissuader.

J’ai bien peur que parmi les récupérateurs, la volonté de "changer de système" ne soit qu’une idée creuse et abstraite, au point que les "révolutions" qu’ils proposent n’aient pour objectif finalement que de dégoûter de l’envie de révolution.

(on a l’impression qu’ils se disent) "Si le peuple veut la révolution, il ne faut pas la lui refuser, il faut au contraire lui proposer ce à quoi il n’a pas même pensé, pourvu que ça nous rapporte".
Et ainsi l’écologie devint le nouveau business à la mode, et aussi un nouveau moyen d’oppression morale et financière.
Merci Nicolas Hulot, maintenant, dès qu’on achète quelque chose, on paie la taxe écologique en plus !
En fait on peut inventer ce qu’on veut, ça finira toujours en taxes supplémentaires quoi.
C’est à se demander à quoi sert cet état, si ce sont les gens qui paient eux-mêmes les trucs collectifs...

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Une révolution c’est difficile, personne n’aime ça, changer. Pourtant quand c’est nécessaire, l’esprit révolutionnaire français manifeste sa spécificité, il sait se fait force, et en l’occurrence, couper les têtes des précédents manipulateurs et récupérateurs.

(Note : jusqu’en 1792, après la révolution de 1789, ce sont les royalistes qui ont supplanté ceux qui auraient dû prendre leur place, et évidemment ça a fini dans le sang.)

Et là nous voilà dans la circonstance d’une élection présidentielle qui promet d’avance de mal se passer.
En effet ce sont 3 royalistes qui dominent les scores sûrement truqués des sondages pré-éléctoraux, dont l’utilité est de manipuler les gens.

Et pour lutter contre ça, on a un mouvement révolutionnaire en cours de formation, c’est à dire dispersé une certaine masse de gens qui se sont élevés de la population pour s’intéresser à la politique, le plus honorablement du monde, contrariant les plans des "royalistes" qui sont à la fois riches, amis des riches, et agrippés au pouvoir comme des sangsues.

Ils sont très honorable et leur intelligence et leur pouvoir valent bien plus que leur seule voie électorale, car ce sont les gens qui votent.
Même si ils étaient deux fois plus nombreux et organisés, ce serait le plus grand mouvement politique né dans la masse citoyenne, ils auraient encore à se battre contre des tonnes de mensonges et de désinformation, de brimades, moqueries, etc.. etc...

Les élections peuvent avoir lieu, ça ne changera rien au pouvoir et au système en place que chacun des candidats entend révolutionner (pour certains d’entre eux, pensent-ils, uniquement grâce à leur dialectique).

Il va y avoir un vote massif pour ceux qui devront passer au deuxième tour, et donc très insignifiant, et surtout sans aucune conséquence, pour les divers révolutionnaires.

Le gros malaise de cette élection est le pressentiment légitime que la révolution désirée malgré l’absence de réel projet de rechange, va finir comme la plupart du temps avec toute chose dans ce système depuis des décennies, en déception, en arnaque, en vide rempli de postillons vengeurs.

La révolution sera un coup d’épée dans l’eau, car les gens vont voter au premier tour pour le candidat dont ils savent, par avance grâce aux sondages, qu’il est en mesure de gagner.

C’est totalement stupide de voter pour quelqu’un dont on sait par avance, et depuis des mois, que ce n’est même pas la peine d’y croire ou d’espérer.

Dominique Voynet, Olivier Besancenot, Marie-Georges Buffet, et José Bové, pris indépendamment, doivent bien se douter quand même que tout ce qui guide leur activité quotidienne ces temps-ci est parfaitement stérile, face à la machine de guerre psychologique qui a déjà conditionné dans les esprits la trame du résultat de ces élections présidentielles.

En réalité ils ne servent à rien ils se feront éliminer, et mieux encore, leur élimination justifiera d’être décrédibilisés pendant encore 5 ans, et rebelotte.

Tout cela ne rime à rien.

Le vote blanc a sont intérêt dans ce contexte, à part qu’il a le même problème que le vote révolutionnaire, il ne sert à rien, ne mène nulle part, le vote blanc n’étant même pas reconnu par la loi, alors que pourtant dans les Droits de l’Homme, il est bien spécifié que le peuple doit toujours avoir une porte de sortie pour se dégager d’une autorité étatique, qui (si par hasard ça arrivait encore s’étaient-ils dit déjà en 1789) commence à suivre le chemin du totalitarisme.

Si le vote blanc avait la signification de ce dégagement du système (peu à peu construit sans règle directrice précise et concrète), alors la révolution serait une option prévue, une liberté laissée au peuple.

Ici, demander de voter pour untel ou untel, dont aucun des deux ne plaît à plus de 20% des français (dont beaucoup sont complètement désinformés et au courant de rien de ce qui se passe réellement dans le monde et donc, dans leur dos) n’est pas assimilable à "un libre choix".

Les gens veulent voter pour se croire libre, mais ils se font manipuler à tous les étages, et finalement les riches prennent l’argent des pauvres, voilà où on en est.

Tant qu’on est obligé de répondre à soit l’un, soit l’autre, il faut se le dire et le mémoriser comme un paradigme, c’est forcément une arnaque !!

Ainsi donc voici une proposition pour lier ensemble ces contraintes et ces mouvements révolutionnaires qui sont d’une extrêmement grande importance pour le devenir du monde, surtout que chacun sait (ou sent) à quel point ce "devenir" a un point d’inflexion brutal prévu pour être vraiment dans très très peu de temps.

Ces quatre candidats, indépendamment, ne valent rien et sont insignifiants, ou peut-être, laissent espérer la vague promesse d’un avenir meilleur si jamais ils continuaient à lutter encore pendant 3 ou 4 élections... peut-être que ça finirait par prendre.

Mais d’ici là on sera tous morts dans les guerres nucléaires je crois.
Encore plus vite si Sarkozy arrive à la tête de la "cinquième puissance mondiale", quand on y pense, un tel pouvoir entre les mains d’un tel cerveau, aussi peu sensible aux émotions, c’est de la folie.

Il faudrait que les 4 ou 5 candidats révolutionnaires, qui sont tous d’accord pour mener une politique "antilibérale", s’unissent sous la bannière d’un seul candidat, nommé au hasard car ça n’a aucune importance.

Au final, ce seraient eux 4, les 4 présidents de la nouvelle république.
Ils auraient des pouvoir égaux, et seraient remplaçables sur concours d’intelligence et psychoaffective (ça c’est seulement une idée additive personnelle qui me tient à coeur).

Il faudrait qu’ils composent, à 4 ou 5 présidents, un conseil directoire, qui aurait pour charge de trouver des consensus discutés rationnellement avant toute décision.

En effet, quand le président est unique, il est seul face à son destin, et la fonction qui consiste à "décider" ne trouve sa place que dans le silence de leur seul cerveau, soumis à des pressions diverses et chroniques.

Cela est relativement gênant, de savoir comment les lois sont décidées, un qui pense, et toute une équipe promotionnelle, ça fait un peu peur quand même.

Tandis que dans un gouvernement Rénové (joli nom : "la Rénovation") le conseil directoire de 4 présidents qui peuvent changer fréquemment, aurait pour charge de coordonner le travail de leur gouvernement, en poursuivant, redisons-le jusqu’à plus soif, des objectifs humanistes concrets.

En fait, la révolution la plus idéale qu’on peut espérer, consisterait à se revenir à la constitution de 1789, non pas comme un nouveau point de départ (vers de nouvelles dérives) mais comme un but à obtenir.

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