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Pour une école de la réussite

Publie le mercredi 13 juin 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

de Pierre Gosnat

Faire de l’école une priorité, agir pour l’égalité des droits et la réussite pour tous sont des volontés portées depuis des années par les parents, les enseignants, les éducateurs.

Nous les soutenons et oeuvrerons pour obtenir de l’Etat les moyens nécessaires à ces ambitions. Avec vous, nous exigeons l’arrêt des fermetures de classes.

Avec vous nous agirons pour un véritable plan de lutte contre l’échec scolaire, le doublement de l’effort de recherche, un budget de la Culture porté à 1% du PIB.

Avec vous nous refusons la fin de la carte scolaire, la création d’un ministère « fourre-tout » de l’Éducation, de la Culture et de la Communication.

Avec vous nous agissons pour un service public d’éducation, laïque et véritablement gratuit, pour l’abrogation des lois Fillon et De Robien, la création d’un Fonds national de lutte contre les inégalités à l’école pour combattre l’échec scolaire, le droit à la scolarité en maternelle dès l’âge de deux ans, l’abandon du socle commun a minima et la promotion d’une culture commune de haut niveau.

Avec vous, nous agissons pour mettre en oeuvre les objectifs des États généraux de la recherche.

http://gosnat2007.fr

Messages

  • Tout sert de prétexte pour faire des économies sur le dos des élèves de l’enseignement public.

    On a accusé les redoublements, trop coûteux, d’être nocifs et institué , par pure démagogie, des commissions d’appel.

    On parle maintenant de diminuer les heures de cours parce que la Finlande, avec moins d’heures de cours, a de meilleurs résultats scolaires, on en déduit que ce sont les heures de cours qui nuisent à nos enfants , raisonnement fallacieux .
    Ce raisonnement rappelle la blague du savant qui demandait à une puce de sauter tout en lui coupant les pattes une par une et qui, après lui avoir enlevé la dernière patte et constatant qu’elle n’obéissait plus à son injonction "saute !" en tirait une loi scientifique ainsi formulée : "quand on enlève à une puce toutes ses pattes, elle devient sourde ."

    C’est la même genre de raisonnement en ce qui concerne la comparaison avec la Finlande.

    Maintenant on prend l’exemple des écoliers et collégiens de Finlande qui, avec moins d’heures de cours, ont de meilleurs résultats. On oublie simplement de dire qu’ils ont tous au départ une seule culture et une langue homogène, alors que la moitié de nos écoliers, d’origines et de cultures diverses, venus de tous les continents, ne parlaient pas le français avant d’aller à l’école. Certains ne le parlent même qu’à l’école.

    Avec moins d’heures de cours, les élèves de familles non francophones ne risqueront pas de s’améliorer .

    Tout est prétexte pour faire des économies sans toucher au train de vie des puissants .

  • Je crois me souvenir que la Finlande, justement a ou avait 2 langues, et que le finois était parlé par les populations les plus pauvres. Ce ne sont que des souvenirs de lecture de ma jeunesse "Bergit et Andaras" collection La farandole