Accueil > UN 1er MAI 2008 CONTRE LES ÉTRANGERS
À Die, dans la Drôme, un couple mixte, lui, chômeur français, elle, citoyenne d’origine indienne, ont été visités par les gendarmes, le 1er mai, au matin.
Aidé par les propriétaires, un gendarme entra dans l’immeuble et s’invita dans l’appartement du couple marié.
Le policier en uniforme demanda à voir la chambre à coucher, les papiers de l’Étrangère, mariée depuis 2005, et posa une suite de questions indiscrètes :
« Etes-vous marié ? Travaillez-vous ? Comment payez-vous votre loyer ? »
Le couple de condition modeste, abasourdi et intimidé par la force publique, n’osa demander la « commission rogatoire » autorisant les gendarmes à pénétrer leur intimité…
Au reste, le couple ne signa aucun document ; et la femme interrogée offrit une citronnade à l’intrus, pour détendre l’atmosphère.
L’OPJ insistait encore : « Pourquoi vous ne parlez pas français ? »
À Paris, un tel contrôle avait tourné au drame : l’Étranger se jetait par la fenêtre et se tuait.
Les contrôles d’identité, inopinés, à domicile semblent être une pratique ordinaire de la police, aux limites du droit et de la provocation.
HIMALOVE
Tous les faits ci-dessus sont strictement exacts : ces événements sont arrivés à l’auteur de l’article et son épouse. Le parti communiste de la ville, qui vendait du muguet, juste en face de leurs fenêtres, a décidé de faire quelque chose…