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Vive Siné, mon vieux pote

Publie le vendredi 25 juillet 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

de Gérard Filoche

Plus c’est gros dans la calomnie plus ça menace, Siné antisémite ? pourquoi pas facho pendant qu’on y est ?

Il a 80 ans, c’est mon pote depuis 20 ans, c’est un des plus mordus dans toute sa vie joyeuse, consacrée à la caricature militante, de la subversion humaniste, truculent défenseur de tous les droits des humains, sain dénonciateur des sectes religieuses de tous poils, vaticanesque, coranique ou talmudique, le voilà, à rôle renversé accusé par des imbéciles : son contempteur ne défend-il pas les colonies d’Israël et son patron, qui a viré sa cuti à peu prés sur tout depuis dix ans, le désormais de sinistre réputation, Philippe Val, n’est-il pas devenu un admirateur béat de la “démocratie” états-unienne ?

Allez libérer Siné ! Pas besoin de le réhabiliter, il est cent lieues au dessus des tâches qu’on essaie de faire à sa réputation...

En plus Val se moque de son absence de contrat en prétendant qu’il lui a demandé sa “démission” : ses “droits d‘auteur” étaient son revenu principal, du travail dissimulé ?

De celui dont on peut se débarrasser sans règle de droit du jour au lendemain ?

Allez Charlie Hebdo et son caudillo sont devenus insupportables, une littérature dont on peut, vu son tête à queue idéologique, sans Siné, se passer...

petition sine :

Www.soutien-sine.org/petition/

Messages

  • des gens virés il y en a tous jours pour des injustices et des motifs débiles
    que voulez vous le monde est ainsi fait et l homme ne s’entendra jamais

  • Alors mon LOLO, on s’en est pris une pour votre nauséabonde réhabilitation du concept de "race".
    Comme le VAL, on s’est tiré une balle dans le pied !
    C’est qu’on est pas seulement méchants mais médiocres !
    Sarko l’avait fait rougir le JOJO, il devait être cramoisi en lisant les posts outrés qu’il ne pouvait tous cen surer, alors il a pris sa gomme mais j’ai gardé l’original et je me fais plaisir en vous le citant à nouveau :

    « On dira que Charlie s’est mobilisé contre l’islamisme et que le journal ne peut, en conséquence, censurer des attaques symétriques contre les juifs. C’est introduire la confusion dans les esprits : attaquer une religion n’est pas attaquer une race. Réprouver l’intégrisme musulman et dénoncer le pouvoir supposé des juifs ce n’est pas la même chose. On est anti-intégriste dans le premier cas, raciste dans le second.
    On choisit sa religion, on ne choisit pas sa race. L’islamisme est une religion devenue idéologie politique, soumise comme toutes les autres au feu de la critique et de la satire. Le fait d’être juif n’est pas un choix : attaquer les juifs en tant que juifs, comme le fait Siné, c’est la définition même du racisme. »

    Il ne sert à rien que je vous donne le lien, il vous renverrait à l’après-gommage !
    C’était dans LIBÉ "rebonds" ce vendredi matin 25 juillet 2008

  • Vous n’avez pas que des amis, ainsi Alexandre Adler qui signe un article dans le Figaro, intitulé :

    "L’antisémitisme, ciment du vertige identitaire",

    dans lequel on peut lire :
    "Aujourd’hui, on voit en tout cas qui a la trempe d’un Zola, d’un général Picard : c’est Philippe Val"

    Ça mérite réponse ?

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/07/24/01005-20080724ARTFIG00612-l-antisemitisme-ciment-du-vertige-identitaire-.php

  • Philippe Val est un raciste, Démonstration, preuve à l’appui

    Par Pierre Tevanian, Août 2007

    Introduction« Le racisme est une valorisation généralisée et définitive de différences réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de légitimer une agression ou des privilèges. » À la lumière de cette définition d’Albert Memmi [1], nous sommes en mesure de démontrer que Philippe Val, le très médiatique et pontifiant patron-éditorialiste de Charlie Hebdo, est, purement et simplement, un raciste.
    ArticleLecteur assidu – de son propre aveu – du grand Spinoza, chansonnier depuis trois bonnes décennies, éditorialiste et écrivain depuis deux décennies, Philippe Val sait peser ses mots, et on est en droit de supposer que lorsqu’il écrit et publie quelque chose – et qu’il ne le renie pas dans les semaines, les mois et les années qui suivent – ses écrits nous livrent le fond de sa pensée. C’est pourquoi on ne peut pas considérer les ahurissants propos qui suivent comme une blague de fin de banquet ni comme du deuxième ou du troisième degré. C’est imprimé, noir sur blanc, dans le Charlie Hebdo le 5 janvier 2005 :

    « [Les otages français, Christian Chesnot et George Malbrunot] ont été enlevés par des terroristes islamiques qui adorent égorger les Occidentaux, sauf les Français, parce que la politique arabe de la France a des racines profondes qui s’enfoncent jusqu’au régime de Vichy, dont la politique antijuive était déjà, par défaut, une politique arabe. »

    Cette phrase de Philippe Val n’a évidemment aucun sens. Qualifier la politique antijuive de Vichy de politique « arabe » n’a aucun sens puisque aucune influence arabe n’a joué un quelconque rôle dans cette entreprise criminelle. Tout s’est passé entre l’Allemagne nazie et la France de Vichy, point barre.

    Pour que cette phrase insensée signifie quelque chose, il faut admettre un postulat raciste : le postulat selon lequel les Arabes, en bloc, sont antisémites par nature. Dans cette hypothèse, même si aucun Arabe n’est ni auteur, ni incitateur ni demandeur d’une politique antijuive, ladite politique n’en est pas moins une « politique arabe » dans la mesure où elle ne peut que remplir de joie cette masse assoiffée de sang juif qu’est « le monde arabe » . En résumé : « politique arabe » ne signifie, chez Philippe Val, rien d’autre que « politique antisémite ».

    « Arabe » et « antisémite » sont donc synonymes.

    En d’autres termes : Philippe Val essentialise « les Arabes », en fait une entité homogène, pour ensuite attribuer à cette essence (« les Arabes ») un caractère infâmant (« antisémite »). Cette manière de penser, conjuguant l’essentialisation l’homogénéisation et le dénigrement, porte un nom : le racisme.

    Philippe Val a donc écrit un texte purement et simplement raciste. Et comme il assume ce texte près de deux ans après sa publication, comme il ne l’a pas renié, on peut donc affirmer, de manière plus concise, qu’il est avéré et démontré que

    Philippe Val est raciste.

    Reste maintenant à se demander pourquoi aucune association n’a jusqu’à présent porté plainte contre lui, ni même publié le moindre communiqué face à des propos racistes caractérisés, tenus dans un grand média – ni SOS Racisme, ni le MRAP ni la LICRA, ni la Ligue des Droits de l’Homme – et pourquoi aucun journaliste n’a jamais interpellé l’écrivain, éditorialiste, chroniqueur, débatteur multimédias qu’est Philippe Val lors d’un de ses innombrables prestations télévisées ou radiodiffusées.

    Post-scriptum
    Une première version de ce texte est parue dans le mensuel L’indigène de la république [2]
    Textes de Pierre Tevanian