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TOUJOURS SUR LA DECROISSANCE BABEUF42

Publie le mercredi 3 septembre 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

Voici un article que j’ai trouvé sur la décroissance qui montre à quel point cette décroissance va devenir l’arme préférée du capital qui cherche sa voie autrement que la réponse aux besoins. Babeuf42

La « décroissance » : une intrusion spiritualiste en écologie politique

Voici un ouvrage qui pourrait être fort utile car, chose rare, il est éventuellement susceptible de convaincre au sein du milieu social et culturel qu’il s’agit de convaincre… L’écologiste Cyril Di Meo, élu Vert à Aix-en-Provence et enseignant en Sciences Economiques et Sociales, dresse ici à la fois un réquisitoire et des digues intellectuelles contre la théorie de la décroissance, dont il décrit les rouages spiritualistes et réactionnaires.

La décroissance est un concept très récent sous nos latitudes, mais dont l’audience – croissante ! – se mesure à son adoption par certains groupes politiques (en partie chez les Verts, mais pas seulement), et surtout à la diffusion en kiosque de plusieurs publications qui s’en font le relais : L’Ecologiste, Silence, Casseurs de Pub et le bien nommé La décroissance (qui tire tout de même à 25 000 exemplaires et qui vient de passer mensuel). Cyril Di Méo s’appuie sur une conception qu’il nomme « environnementaliste » de l’écologie [1] pour critiquer l’« écologie profonde » (traduction littérale du « deep ecology » qui inspire la décroissance). Cette dernière est présentée comme « une défense de la Nature appuyée sur une conception biocentrique de sacralisation de la Terre […], [qui] s’appuie sur une critique de la rationalité du monde moderne perçue comme destructrice de la planète et de l’ordre du vivant. ».

En introduction, le discours de la décroissance est inscrit dans le cadre historique de notions telles que la « décadence et l’effondrement prévisible du monde moderne sous la pression de la technique et du développement » ou bien encore : « la disparition de l’authenticité du monde naturel passé », qui sont des classiques d’une pensée authentiquement « réactionnaire », articulée autour de valeurs telles que « l’irrationalisme mystique, le spiritualisme, l’anti-positivisme et la référence au temps cyclique, qui permet de retourner au passé, de restaurer un ordre antérieur ». La suite met à jour les racines intellectuelles de l’idée de décroissance, autour d’auteurs des années 70 tels que Nicholas Georgescu-Roegen [2], Ivan Illitch [3] et Jacques Ellul [4].

Plusieurs chapitres du livre consistent en une critique d’ordre politique de la décroissance, accusée en gros d’être individualiste et stérilisante pour les partisans de la transformation sociale et écologique : « L’exemple des États-Unis où ce type de mouvements pour la simplicité volontaire existe depuis 20 ans montre que ces mouvances ont plus nourri les marchands de thérapies pour le développement personnel qu’influencé la politique environnementale des États-Unis ». Au passage, cette critique égratigne des pensées que l’on pourrait qualifier de « cousines », comme l’écoféminisme. Celui-ci, à l’instar de ce que la décroissance fait avec l’écologie, déconnecte le féminisme de la Raison et du rationalisme et présente par exemple la femme comme meilleure que l’homme car plus proche de la Nature, moins liée à ce mal absolu que semble être la technologie. Ainsi, Pierre Rhabi, dans un livre cosigné avec Nicolas Hulot, peut écrire, tout en se croyant féministe, une ânerie sexiste du type : « À ma connaissance, il n ’y a pas une seule femme qui ait inventé une bielle ou un engrenage » [5].

Cyril Di Méo montre aussi comment la décroissance récupère la critique « soixante-huitarde » de la société de consommation et l’oriente dans un sens plus spirituel et anti-technologique. Ainsi, lors du lancement de sa « Journée sans achat » en 1999, l’association Casseurs de Pubs explique : « La société de consommation est mortifère, elle réduit l’humain à une seule dimension : consommateur. Elle nie nos dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui sont l’essence même de notre humanité. Nous devons nous libérer de l’obscurantisme qui consiste à croire dans la toute-puissance de la science et à nous déresponsabiliser en espérant de la technique » [6]

Le chapitre 3, le plus pertinent ici, s’efforce d’ailleurs de montrer en quoi la décroissance constitue une spiritualisation de l’écologie par l’Écologie Profonde, ce qui est plus ou moins clairement revendiqué par Pierre Rhabi (« Pour moi la spiritualité est totalement implicite. Ma propre vie ne peut se concevoir sans cela. Mon retour à la terre se concevait sur la base d’une dimension dite spirituelle. »), Edward Goldsmith [7] (« le psychisme de l’homme est mal adapté au paradigme scientifique et économique ») ou même par le journaliste du Monde Hervé Kempf (« La décroissance matérielle sera une croissance relationnelle, sociale et spirituelle ou ne sera pas »). Cette inflation étonnante de « spirituel » dans le domaine de l’écologie, qui n’en a sans doute pas besoin, a débouché par exemple sur l’organisation en 2003 par le WWF-France d’un colloque consacré à « Écologie et spiritualité », et qui s’est opportunément tenu dans un monastère orthodoxe !

Les mécanismes intellectuels de ces « intrusions spiritualistes », qui construisent une vision mystique de la Nature, sont bien explicités par l’auteur, mais sa démonstration pêche néanmoins sur un point de méthode, qui n’est pas secondaire : si les renvois aux sources en notes de bas de page sont bien présents, l’appareil de citations illustratives est très léger, ce qui oblige quelque peu le lecteur à croire sur parole l’auteur et ses démonstrations, sans avoir accès directement aux textes ainsi critiqués et interprétés…

Nous laisserons la conclusion au préfacier de l’ouvrage, qui dit fort justement : « L’essai de Cyril Di Méo est salutaire car la critique nécessaire de la raison instrumentalisée tombe trop souvent dans un relativisme qui met sur le même plan la science et la croyance ». Espérons que ces sages paroles inspireront la réflexion du milieu socio-politique regroupé autour de l’association ATTAC, dont ce préfacier, Jean-Marie Harribey, est devenu co-président en décembre 2006.

[1] Conception selon laquelle, selon la présentation de l’auteur, « la défense de la nature est vue avant tout comme le prolongement de la défense de l’espèce humaine. […]. La nature n’est porteuse d’aucun sens, d’aucune finalité. »

[2] Celui-ci voulait utiliser les principes de la thermodynamique pour montrer que la Terre est un monde clos dans lequel l’activité humaine provoque une dégradation croissante accélérant une destruction inéluctable.

[3] Un théologien qui remettait radicalement en cause l’école ou la médecine, qui participent selon lui à la fragilisation et la mise en dépendance des individus.

[4] Ses écrits, d’inspiration religieuse, sont centrés sur la critique de la technique. En 1987, il voyait dans le SIDA une punition divine.

[5] Pierre Rhabi et Nicolas Hulot, Graines de possibles (Calmann Lévy, 2005)

[6] En découle par ailleurs un éloge de la pauvreté volontaire, conçue comme une révolution individuelle et intérieure, et qui n’est pas sans rappeler la tradition monacale médiévale et l’idée religieuse selon laquelle il faut se débarrasser de l’« avoir » pour pouvoir mieux « être ». Le journal La décroissance a ainsi osé titrer : « Vive la pauvreté ! » sur sa une de septembre 2004.

[7] Ce milliardaire, fondateur des Verts anglais, anime la revue L’Ecologiste et a publié un livre au titre très significatif : Le Tao de l’écologie

Messages

  • slt Bernard.....Là tu "bâcles" un peu le truc on dirait, non ?

    D’abord j’aimerais bien avoir TON avis sur un livre, et pas celui de X ou Y si possible ( vu que toi, tu es un camarade, ça m’intéresse nettement plus).

    Ensuite me servir un bouquin écrit par un Vert pour appuyer une critique de la décroissance que tu disais être une critique communiste, ça me la coupe un peu :-) enfin, bcp de boulot j’imagine. Je comprends, crois moi. Pour ma part je fais des recherches de mon côté - il est temps que je pige ce que c’est et ce que ça peut être.

    A +

    La Louve

    • Bj Elodie, non je ne bâcles pas ... je cherche...
      Tu m’as dis que tu étais, toi aussi, en réflexion là dessus et que tu était preneuse d’informations si j’ai bien compris le sens de ton premier message...
      Je suis en manque là dessus, comme sur d’autres choses dans ce monde qui bouge, et mes points de repères marxistes je tente de les faire vivre dans ce monde de dingue...
      Engels m’aide... je vais devoir me recoltiner le capital que j’ai lu il y a bien longtemps.
      Et en même temps, je prépare avec mes camarades métallos, les luttes de la rentrée et notamment une grande action des retraités le 16 octobre ; alors tu vois, je fais de que je peux.
      J’avoue que c’est "du vite fait" ; mais je ne te le cache pas : j’aime bien lancer des trucs et voir comment cela réagit et je vois toute la diversité qui s’exprime et cela m’aide.
      Tu me parles de ce vert qui à l’air de faire tousser d’autres commentateurs ; je l’ai repris dans une critique de gars de la ligue (tu vois je ne suis pas aussi sectaire que cela) et parce qu’il faisait une critique ce vert de que je ressens à travers ce qui se passe actuellement et de l’utilisation de la décroissance par le capitalisme.
      Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est une certaine union sacrée autour de la décroissance où l’on retrouve la droite.Je pressens que ces gens là vont s’en servir d’arme idéologique pour amener l’idée d’un fatalisme par rapport à la dégringolade actuelles des créations de richesses dans notre pays et ailleurs.
      L’idée qu’il faut préserver la nature et accepter des sacrifices pas seulement en consommant moins mais en acceptant les critères visant à confiner les travailleurs dans un monde de rationnement pendant qu’eux profiteront .
      Je te balance cela comme çà ; excuse moi ; j’aurais aimé avoir une réflexion approfondie de marxistes la-dessus mais je n’ai pas encore trouvé.Ou sont-ils !
      Je suis donc à la recherche comme toi et quand je trouve quelque chose d’interressant je le dis risque à me faire rentrer dedans ; si cela peut permettre un débat et des échanges et des contributions ; tant mieux c’est aussi cela faire du communisme aujourd’hui.
      Babeuf42

  • "volem rien foutre al pais" de pierre Carles.

    Cela ne m’a pas convaincu du tout par ce que justement les acteurs de cette théorie n’apportent rien que leur seule posture anti dans l’ordre bourgeois et ça me gêne.

    Il n’y a aucune réflexion sur le comment de la création des richesses, seulement sur leur partage et encore...

    En clair ce que j’ai ressenti au travers de ce documentaire, c’est qu’eux ont le droit de s’extraire de toutes contraintes, que si les autres ne le font pas c’est que ce sont des pauvres cons.

    Donc on peut vivire soi disant avec le RMI en faisant pousser quelques patates très rousseauiste de l’homme bon à l’état de nature et blabla mais quand ils ont des enfants, ils veulent les envoyer à l’école, quand ils sont malades ils veulent aller à l’hopital, pour labourer leurs ares, il leur faut du ...pétrole et de l’électricité alors c’est très curieux de mettre tout dans le même sac : consummérisme et bien collectif produit aussi par le travail et fait pour être accessible à tous.

    Je suis donc réservée sur le tout décroissance et j’ai un peu le sentiment que c’est une arnaque. Cependant, à mon niveau, j’essaye d’avoir une consommation responsable, selon mes besoins et mes moyens et surtout pas dans l’intérêt des actionnaires des biens et services. joelledagen

  • Chers Cdes,

    Ma (qué)quête du "bien être",et l’ex...croissance qui m’ha....bite,m’oblige à vous laisser à vos pensées hautement philosophiques.

    Bon courage et boooonsoir !

    LE REBOURSIER

    • Remonyons le debat au dessus de la ceinture,la philosophie de la decroissance
      ou de l’objection de croissance derange le "basique",le terme de decroissance est presque un gros mot, jette un froid dans les conversations,il perturbe le francais moyen qui va" acheter son pain en voiture."
      L’esprit de la decroissance ne se ra jamais reduit dans une secte,c’est un etat d’esprit critique permanent,libre ,et intelligent.
      Cet esprit se developpe rapidement dans notre monde,parce que les circonstances font que le systeme actuel est en pleine deliquescence et ne donne plus satisfaction,alors le quidam se pose des questions entre deux
      journaux televisés,il s’apperçoit peu à peu qu’on lui ment,qu’on le considere comme un poulet de batterie,un jour,il dit NON .
      Fini les credits,la tele,le supermarché,le travail alienant,la vie est courte,je veux avoir le temps de voir grandir mes enfants,de faire l’amour,de me promener,de discuter avec les autres,de me battre aussi pour un monde
      different .
      L’esprit de la decroissance,c’est le peu d’espoir qu’il nous reste à proposer
      aux generations qui arrivent,meme ça ils veulent nous l’enlever:le reve.
      Change,changeons et tout changera

    • la décroissance est l’outil du capitalisme.

      Et celui qui semble avoir loupé sa croissance doit bien se marrer,lui qui parle de pouvoir d’achat en oubliant les salaires.

      Aller hop ! exit les machines à laver,les cuisinières,les bagnoles....etc .Vive la mère DENIS et sa brouette.

      Les compteurs d’eau,d’electricité,de bagnole, à zéro.Et nous voilà avec une augmentation du pouvoir d’achat par les économies ainsi réalisées.SANS AUGMENTER LES SALAIRES.

      Mais pourquoi ne pas aller plus loin pour concrétiser le rêve de tout bon capitalo en mal d’augmentation de ses profits ?

      Bouffer le strict nécessaire au renouvellement de notre force de travail.

      MANGER,BOSSER,DORMIR,et puis......PLUS RIEN !

      Moi aussi j’aime faire l’amour,mais j’ai pas envie,mais alors pas du tout,de me faire enc....

      LE REBOURSIER

    • Même opinion que le Reboursier (slt mon frère !).

      Plus je lis sur la décroissance plus ça me semble l’arnaque.

      A MOINS QUE les décroissants militent aussi pour le non travail ? Pourquoi pas, mais j’attends tjs des démonstrations du bien fondé global de cette nvelle idéologie....

      La Louve

    • Je suis assez surpris de constater que l’on veuille absolument classer
      la decroissance dans une case,un patri politique,secte d’allumés,passeistes(retour à la bougie..)
      La decroissance,c’est une evidence ,regardez autour de vous,que peut on
      consommer de plus.c’est un nouvel art de vivre,un espoir.
      Restons simples,c’est une prise de conscience individuelle,un desir de partager
      et du respect des autres.
      Dans la critique ci dessus de Serge Latouche, je sens comme un reglement de comptes,lui,
      a au moins le merite de proposer quelque chose de concret,bien sur ,ce n’est pas la messe,il faut donc lire autre chose et faire votre synthese .
      Cornelius Castoriadis,Christian Comeliau,Partant Latouche,Gortz ,lisez ;lisez..
      "Agis de telle façon que les resultats de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur la terre "L Dumont

    • c’est un nouvel art de vivre,

      Ah bon ? C’est comme le feng shui, la gastronomie, le high tech etc alors ???!!

      Ce que tu appelles "décroissance" moi je l’appelle PAUPERISATION.

      Je serai pour la décroissance le jour où vous aurez réglé deux pbs - le capitalisme et le FRIC.

      Désolée. Quant au malthusianisme que j’ai lu ici ou là à plusieurs reprises sur le sujet ça me fait tout simplement GERBER , et d’ailleurs les personnes qui ont parlé ici de "décroissance des effectifs de l’espèce humaine" ne se repointent pas pour défendre leur saloperie....

  • La contagion

    (Il n’y a rien à vendre, pas d’adhésion)

    Ceci est un appel planétaire.
    Ceci est un des nouveaux signes de reconnaissance.

    Peu importe qui vous êtes, d’où vous venez, à quoi vous adhérez – peu importe, puisque vous vous êtes mis en marche.
    Nous y allons ensemble.
    Cet appel s’adresse à tous les êtres d’aujourd’hui et des temps proches, qui se sentent encore humains.
    Si vous vous êtes levés, même laborieusement, c’est que vous éprouvez en profondeur qu’un changement complet, un véritable retournement est nécessaire, impératif.
    Il a commencé en vous ; vous vous êtes mis en marche, souvent même en boitant.
    Il a commencé en beaucoup de gens.
    Il prend peu à peu conscience de lui-même, partout sur la planète.
    En toute conscience :
    Nous cessons peu à peu de reproduire les comportements, les schémas mentaux, qui nous ont éloigné les uns des autres.
    Nous cessons peu à peu d’être les rouages des systèmes, quels qu’ils soient.
    A la place, « amour », d’abord timide, s’infuse et se diffuse en son intelligence retrouvée.
    Nous réapprenons en fait à nous aimer les uns les autres !
    Un nouveau regard, sur soi comme sur autrui, lève un coin du voile sur la reproduction du malheur ; nos haines, nos jugements, nos égocentrismes, à nous de les dépasser, jusqu’à ce qu’enfin « amour » rayonne librement, comme un soleil de tous côtés.

    Personne ne peut exclure qui que ce soit de l’internationale des consciences, dont les principes actifs sont ici suffisamment définis.
    Le reste appartient à nos diversités, à nos affinités, à la vie.
    Une métamorphose a secrètement commencé, qui devient perceptible.
    Le monde va changer de base, afin que la base puisse enfin changer le monde.

    Ceci t’appartient, si tu le veux.

    Note : ce texte est destiné à une transmission multiforme et incontrôlable qui commence le 7 septembre 2008. En le faisant suivre, en le diffusant, vous répandez un nouvel état d’esprit, vous participez à un élan qui pourrait aboutir à une contagion.

     

    translation :

    The contagion

    (Doesn’t have anything to sell, not of adherence)

    It is a global call.
    It is one of the new signs of recognition.

    No matter that you are, from where you come, to what you adhere - no matter, since you started.
    We go there together.
    This call applies to all human beings of today and of the near times, that feel even - human.
    If you rose, even painfully, it is that you feel in depth that a complete change, a real reversal is necessary, imperative.
    It began in you ; you started, often same while limping.
    It began in a lot of people.
    It becomes little by little aware of himself, everywhere on the planet.
    In all conscience :
    We stop little by little to reproduce the behaviors, the mental diagrams, that moved away us the some of the other.
    We stop little by little to be the cogs of the systems, whatever they are.
    Instead, “love”, first shy, infuse himself and distributes itself in its recovered intelligence.
    We learn again in fact to love us one another !
    A new look, on oneself as on others, raises a corner of the veil on the reproduction of the misfortune ; our hates, our judgments, our self-centeredness, to us to pass them, until finally "love" radiates freely, like a sun of all sides.

    No one can be exclude by anyone of the international of the consciences, whose active principles are here sufficiently definite.
    The rest belongs to our diversities, to our affinities, to life.
    A metamorphosis began secretly, that becomes audible.
    The world is going to change basis, so that the basis can finally change the world.

    It belongs to you, if you want it.

    Note : this text is destined to a multiform and unverifiable transmission that begins September 7, 2008. While making it follow, while distributing it, you spill a new frame of mind, you participate in an impetus that could succeed to a contagion.

  • Ce bouquin a été descendu par le journal bien nommé La décroissance, car cet "écolo" de Aix en Provence est un fieffé filou idéologique, un relent d’extrème droite l’habite.

    Assez d’amalgame, la Décroissance est inéductable, la Terre épuisera ses ressources, moins qu’on aille chercher celles-ci sur la lune, les astéroïdes ou ailleurs.

    Le capitalisme le plus débridé en est seul responsable

    Enfin je suis anarchiste, décroissant, lisant Marx et je trouve pertinent les analyses de ces trois grandes écoles de pensée contre-capitalisme. Non pour les confondre, mais les faire travailler en synergie.

    Qu’il t’ai aisé de descendre un mouvement d’un sul livre, fait par un membre du parti écolo (c’t’e blaque, beaucoup de rurbain et de bourgeois en son sein n’ont qu’une idée fantasmée de la "nature", qui n’est ni belle, ni moche, ni à notre service, ni immuable, simplement elle EST

    Comme EST l’effondrement systémique actuel du capitalisme dans sa version occidentale

    Zigouille donc tes frères d’armes, neuneu, et ensuite, bâtit sur les cadavres de ton impuissance ta victoire illusoire. Le néo fachisme économique impose de taire son égo et marcher avec tout les engagés (enragés ?) pour construire un autre monde, au besoin en s’aidant à détruire celui qui en se moment "pourrit par la tête" (dixit un proberbe arabe)

    Ciao ragazzi