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"VENDREDI", l’Hebdo pas Net ? (video)

Publie le lundi 27 octobre 2008 par Open-Publishing
33 commentaires

de Robinson Crusoé

Il y a quinze jours on a assisté au lancement d’un hebdomadaire qui s’appelle "Vendredi" (parce qu’il parait le vendredi, fastoche) qui propose "chaque semaine les meilleures infos du net"....

J’ai été surpris...Ca m’a intrigué. Je me suis renseigné.

Déjà je trouve ça carrément gonflé (je ne sais même pas si c’est légal) que des types se fassent du blé en vendant 1,50 euros un papier qui n’est qu’une collection d’articles trouvés sur le Web gratoche.

Alors ok ils citent les noms les sources etc. Mais vous avouerez que c’est un peu la moindre des choses, ça s’appelle le droit moral de l’auteur.

Mais quand même quand un auteur comme Slovar ou Agnès Maillard du Monolecte ou Super No publie un article en ligne sur son blog, gratuitement, souvent dans une démarche militante (même non partisane), est ce normal qu’il serve ensuite à une SARL à vendre un journal 1,50 euros ?

Personnellement si j’étais un des auteurs aussi outrageusement pillé, je n’apprécierai pas franchement.

J’ajouterai que ça ne me semble pas conforme à l’esprit de tous ces blogs et sites militants ou engagés et que toute la beauté et la force de ce type de "journalisme citoyen", du blog engagé, c’est que c’est volontaire gratuit et bénévole.

C’est sans doute ce qui le sauve et lui donne tant de qualités.

Ensuite la ficelle est un peu grosse. Y’en a qui nous prennent vraiment pour des zozos...

Elle est agréable mais elle peut parfaitement servir à faire un tri via la presse papier entre ce qu’"on" estime intéressant , publiable ou pas.

Et ça c’est pas du tout "l’esprit Net".

Ça ressemble bien à une cage dorée selon un principe marketing/comm vieux comme le monde : dis moi qui tu références, je te dirai qui tu contrôles.

Ça me rappelle le dada de Laurence Parisot tiens, le benchmarking !

Reste à savoir ensuite qui est ce "on" qui a eu cette fausse bonne idée de génie du marketing et qui fait monter la mayonnaise....

Directeur de la publication : Emmanuel des Moutis - Selon le magazine stratégies, en 1999, "C’est un homme élégant et discret qui prendra la tête, le 20 septembre prochain, de Wunderman Cato Johnson, la filiale de marketing opérationnel de Young & Rubicam. Sa nomination peut surprendre. Emmanuel des Moutis est centralien et homme de consulting"...Un article plus récent précise que "Il a créé et dirigé Antennes Locales devenu en quelques années le plus important réseau de chaînes de télévision locales en France présent dans huit agglomérations, repris par le Groupe Hersant Média début 2008".

Rédacteur en chef : Philippe Cohen. Ex rédac chef d’Info Matin, ex rédac adjoint de Marianne et rédac chef de Marianne 2.

Et comme "conseiller" (?) on retrouve aussi Philippe Labarde...Ancien de radio France et ancien membre du CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel), directeur de l’information au Monde de 1984 à 1992, ancien directeur de La Tribune de l’Expansion....

Chef des informations, Jean Marc Manach, ancien de ZDNTV, Nova magazine....

Bref, j’écrirais pas noir sur blanc l’effet que tout ça me fait... mais celles et ceux qui sont un peu avertis comprendront parfaitement ce que j’ai voulu dire !

Bonne nuit les petits


Dans les coulisses de l’Hebdo Vendredi

Messages

  • Pour infos, le journal offre 50€ aux personnes éditées, c’est peu, mais c’est symbolique...

    • Très bon article, intéressant - moi aussi i l y avait quelque chose qui me gênait dans ce nouvel hebdo mais je savais pas quoi - maintenant j’ai compris, c’est la même technique qu’aux supermarchés, c’est l’arnaque du "référencement produits" - les gens qui ont créé cela ne sont pas des cadors du marketing par hasard. Ça laisse des traces !

      Le coup de l’argent pour les auteurs, je n’y aurai pas pensé spontanément parce que je pensais que c’était réglé "à la base" (et pourtant je suis juriste, c’est dire comme "l’effet d’aveuglement" - on s’y cherche on s’y trouve on ne s’y trouve plu on s’attend à s’y retrouver etc...- est fort).

      Mais pour les 50 euros, eh ben c’est encore pire , dans le genre esprit anti-Net !

      D’abord, 50 euros c’est quoi ? 34 exemplaires vendus !!!! Une paille....En supposant qu’il y ait 80 auteurs ou blogs cités chaque semaine (ce qui me semble bcp vu que plusieurs auteurs ou blogs sont cités plusieurs fois) ça fait que pour 80 auteurs on file 4000 euros. Donc à 1.50 e, pour couvrir ces 4000 euros par semaines, il faut vendre 2666 exemplaires....et tout le reste est bonus.
      Sur toute la France je pense qu’ils vendent plus !

      Oulalalala.... C’est limite concurrence déloyale non ? Ils vont s’amuser entre eux les capitalistes.....

      Sachant qu’il n’y a pas de journaliste professionnel à rémunérer etc....

      Mais bon, ça ce sont des calculs de boutiquiers de toute façon (cela étant dit faut les faire y’a pas de raisons)- "le truc" surtout de mon point de vue c’est que c’est un piège, le procédé est typiquement capitaliste, ce qu’il y a de pire dans la société de consommation que presque tout le monde ici et là dénonce, et que c’est pas du tout l’esprit du Web....

      La Louve

    • Pour infos, le journal offre 50€ aux personnes éditées

      50€ !!!! Tiens tiens... Pas vrai !!!! Aucun "demande", ni coup de téléphone, ni petit tour touristique dans leur siège, ni coupe de champagne..... NADA...

      Mais bon, rient a foutre de leur fric... mort de rire c’est Vendredi (voir Marianne and &) que va décidé quel site et quel article est bon ou pas... pffffffffffff

      Dr
      Furioso

  • Le type qui a créé "Vendredi" est un des fondateurs de "Courrier International".

    L’hebdomadaire "Courrier international" est parti du même principe : collecter les meilleurs articles de la presse étrangère, "existant sur le marché", les traduire et les publier.

    Il fallait y penser.

    Plus tard, le "Courrier" a développé, par lui-même, une ligne éditoriale, et a fait plus ou moins coïncider "les meilleurs articles" avec des thématiques.

    Pour avoir travaillé, dans les années 90, au "Courrier", je peux vous dire : les journalistes traducteurs, secrétaires de rédaction, correcteurs, sont bien rémunérés ; en revanche, les auteurs des articles étrangers sont payés "symboliquement".

    Avoir son article traduit dans "Courrier international" élargit votre audience et donne de la valeur à votre signature.

    Idem pour "Vendredi", je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de signatures à Bellaciao qui refuseraient d’être imprimés sur papier par le journal et d’être diffusé.

    La gloire pour les égos est toujours le meilleur salaire...

    Mais ce type de collecte, parfaitement démocratique, va finir par tuer la modeste profession de journaliste.

    Quand j’ai voulu bosser, récemment, dans un journal local, comme correspondant, on m’a répondu qu’il y avait une foule de retraités qui faisaient bénévolement le travail.

    Aujourd’hui, je ne suis plus "journaliste" mais ouvrier agricole, saisonnier.

    • Idem pour "Vendredi", je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de signatures à Bellaciao qui refuseraient d’être imprimés sur papier par le journal et d’être diffusé.

      Ben justement, Bellaciao a été cité dans le premier numéro (avec en plus une mention plutôt péjorative -et fausse- quant à sa définition à savoir "site d’extrême gauche" (sic !) tout ça pour ne pas marquer "gauche communiste", ce que, par contre, nous revendiquons fermement).

      Ce sont des mails d’internautes qui nous en ont avertis.

      Curieusement, aucun membre du collectif, à commencer par son porte parole RF (dont il est pourtant archi facile de se procurer les coordonnées quand on est dans la presse, la preuve : le Nouvel Obs, qui l’a interviewé il y a qq mois sur le buz "re open 11th setp."), n’a été sollicité par Vendredi (et on ne parle même pas d’argent là, nous ça n’a jamais été notre truc, mais simplement de courtoisie....)

      C’est quand même un peu "bizarre", vous avouerez, surtout quand on apprend ensuite incidemment, grâce à cet article, que d’autres auteurs, bloggers ou propriétaires de sites ont eux, été contactés directement et ont même visité les locaux rencontré le boss etc etc.

      Au fond, c’est tjs la même politique d’ostracisme ou de mépris vis à vis de Bellaciao de la part de certaines personnes - et ce n’est pas de la paranoïa, mais un constat que nous faisons depuis plusieurs années.

      On a selon les époques entre 30.000 et 50.000 "visiteurs uniques" par jour, on trouve de tout puisque par définition c’est un forum en open publishing modéré a posteriori (des articles de la presse, des contributions originales qui parfois ne paraissent que sur BC, parfois même des scoops...) , alors on veut toujours bien se servir de nous mais très rarement on accepte de "renvoyer l’ascenseur" ne serait ce qu’en citant....Bref on voudrait bien le beurre l’argent du beurre et le cul de la crémière quoi....

      Bref, c’est quand même un peu agaçant à la longue...

      Pour revenir au débat lancé par l’article, bien sûr je comprends Slovar, et je partage en partie son avis - sauf que le fond et le motif de la démarche moi ne me séduisent pas du tout - j’en ai assez des récupérations capitalistes. Mais ça n’est qu’un avis politique personnel bien sûr.

      Je préfère largement les systèmes de sites Web de référencement (paper blog, le blog des blogs etc) pour des tas de raisons ( même si ils font aussi de l’argent avec la pub mais au moins ne vendent ils pas directement quelque chose qui ne leur appartient pas, puisqu’ils vendent principalement la fréquentation de leur site.) Et ça reste Net.

      Car il y a un autre point qui me chiffonne. C’est que malgré tout la TV la radio le journal son des médias de masse dont on sait pertinemment à qui ils appartiennent et qui les dirigent en règle générale - ce sont tous des produits capitalistes aujourd’hui, ou presque.

      En leur laissant la possibilité de se servir du Net de cette manière, on offre à des médias dominants la possibilité de discriminer à plus grande échelle toute sorte d’expression qui ne "conviendrait pas". Personnellement encore une fois, je suis contre ce type d’usage.

      La beauté du Net sa force, surtout pour les mouvements militants c’est que c’est un espace de liberté on y trouve le pire et le meilleur, et on peut y faire des rencontres avoir des surprises qui ouvrent le champ de réflexion, l’esprit etc. C’est un lieu de "mixité intellectuelle" rare et très précieux.

      Bientôt on ne citera plus les cites ou les blogs mais "Vendredi" ou trucmuche qui cite tel site....

      Voilà en gros mon opinion sur ce type de journaux.

      La comparaison avec Courrier International pour moi ne se justifie pas non plus ( je fais abstraction de la ligne politique de la rédaction que tout le monde ici connaît) parce que Courrier, ça a l’avantage de proposer des articles de langues étrangères traduits en FRANCAIS. Pour moi qui ne lis pas l’espagnol ou l’Indie ou le mandarin couramment (voire pas du tout ah ah ah a) c’est très intéressant.

      Voilà....J’ai donc le sentiment étrange que celles et ceux qui vont participer à cette "aventure" vont surtout tresser une nouvelle corde pour nous pendre... Je ne suis pas fan.

      La Louve

    • c’est pas péjoratif "extreme gauche" ! et pas faux non plus considérant les différentes sensibilités au sein de Bellaciao :)

      et puis c’est pas Vendredi qui classe un site d’extreme droite comme deuxieme meilleur blog d’info et qui reprend certains de leurs articles ?

      alors leur avis hein...

    • Bonjour LL

      Tu écris : "Je préfère largement les systèmes de sites Web de référencement (paper blog, le blog des blogs etc) pour des tas de raisons ( même si ils font aussi de l’argent avec la pub mais au moins ne vendent ils pas directement quelque chose qui ne leur appartient pas, puisqu’ils vendent principalement la fréquentation de leur site.) Et ça reste Net."

      Slovar est indexé ou référencé dans TOUS les outils d’agrégation (ce qui est logique lorsqu’on veut être identifié par les lecteurs internautes) ce sont de rais outils du Net tu as raison. Simplement ne nous y trompons pas, c’est la publicité qui paye "la noce". Quid de leur attitude vis à vis d’un annonceur qui serait mis en cause ? Tu vois, on en revient toujours au problème de l’argent.

      Car il y a un autre point qui me chiffonne. C’est que malgré tout la TV la radio le journal son des médias de masse dont on sait pertinemment à qui ils appartiennent et qui les dirigent en règle générale - ce sont tous des produits capitalistes aujourd’hui, ou presque.

      OK. je reviens quand même sur ce que j’ai écris tout à l’heure. Nous avons deux solutions :

      1 - Participer à ces media sans pour cela renier ce qu’on pense. Je n’ai jamais négocié mes intervention LCP ou télévisions indépendantes ou même radio. Si on m’impose la moindre contrainte je n’y vais pas. Par contre si je peux profiter de ces media pour y faire entendre mon point de vue, cela touche des auditeurs qui pour certains ne vont jamais sur le Web

      2 - Rester entre nous. Et ça, ça n’ouvre pas vraiment le débat

      @mitiés

      Slovar les Nouvelles

    • Il ne s’agit pas d’ego, même si j’ai dû me poser la question et suspendu les publications sur mon blog pour y réfléchir.

      Pourquoi j’écris en ligne depuis 5 ans ? Pour faire passer des idées, du genre de celles qui circulent peu dans les médias tradi. J’arrive petit à petit à toucher plus de monde, donc à diffuser les idées.
      Maintenant, si ces idées passent en format papier et bénéficient d’un plan marketing qui leur permet de contaminer l’espace public traditionnel, dois-je crier à la récup ou profiter de la tribune ?
      J’ai opté pour la diffusion des idées.

      Quant au fric... si on compare avec le prix d’un papier d’un encarté, c’est misérable. Pire, je pense que ça rabote sérieusement la branche sur laquelle les derniers plumitifs professionnels sont assis.
      Mais si on compare avec mon train de vie à moi, c’est 33% de mon budget bois pour l’hiver...

    • Mais je comprends parfaitement Agnès et Slovar, et je respecte votre choix, mais est ce que vous vous rendez compte que, de près ou de loin, vous allez contribuer à "institutionnaliser le Net" ???

      Moi, je n’aime pas l’idée que des gens qui ont surtout pour habitude de faire du COMMERCE avec tout ce qui leur passe sous la main (manifestement et je le dis sans intention péjorative mais ce M. De Moutis cité là est quand même un businesman non ?) vont DÉCIDER de qui est publiable ou pas, de qui est "bien" ou pas , de qui "mérite" d’être sur leur papier ou pas !

      Et non comme dit Agnès, ça n’a rien à voir avec l’Ego. Là je suis ok.

      Avec quels critères font ils leur choix ? Sont ils des militante-e-s ? Non. Ce sont des capitalistes, comme 90 % des propriétaires des "médias de mass" !

      Internet, aussi c’est une création plus ou moins capitaliste on est d’accord mais pour avoir un blog, publier, être diffusé etc ça ne te coûte pas un sou, ça te coûte de moins en mois, ça peut être totalement gratuit ou presque ( hormis le matos et la ligne ).

      Sans compter du gros problème que ça soulève par rapport aux journalistes presse papier professionnels.

      C’est vraiment le baiser de Judas pour "nous", je le pense et je le maintiens - ’est très tentant de se dire " on touche plus de monde" (Agnès, "Le Monolecte", n’a pas vraiment besoin de ça, si je puis me permettre vu le nombre de lecteurs que tu as !!!) - en acceptant cela, vous êtes en train de refermer la porte sur toute une partie de la blogosphère et vous avalisez la légitimité aux capitalistes de faire le tri entre ce qui est "bien" ou pas. Selon des critères qu’on connaît trop et depuis trop longtemps.

      On recommence la même histoire donc.

      Mais tout ça ne m’étonne pas, j’attendais juste que ça arrive.

      Slovar :

      Non on ne reste pas "entre nous". Tu te trompes. Ce n’est pas parce que la majorité des lecteurs ne réagit pas qu’ils ne lisent pas. Ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas d’accord qu’ils ne lisent pas !

      Et puis je ne sais pas ce que ça veut dire ça ? Ni pourquoi ça poserait un réel pb !

      Surtout, ça me semble inexact, i tu vas dans un moteur de recherche quel qu’il soit et que tu t’es débrouillé pour être bien référencé, on peut tomber sur tes articles par hasard ! Moi j’ai environ 45 % de visiteurs nouveaux chaque jour ( ça veut dire seulement 55 % de "fidèles" ou "d’abonnés" - c’est possible depuis que j’ai rajouté certains outils à mon blog...)

      Agnès : si tu as besoin de payer ton bois, pourquoi tu n’ouvres pas un compte où les lecteurs pourraient t’envoyer de quoi te maintenir sans avoir à recourir à "Vendredi" ?

      Tout simplement, je vais aller plus loin tiens, pourquoi on ne monterait pas UN SYNDICAT ou UNE MUTUELLE (oui oui) à qui les Internautes qui le souhaitent verseraient des sous volontairement, librement, (en plus de nos cotiz’ à nous) et qui reverseraient une partie à ses adhérents ?! Hein ?

      Z’en pensez quoi ?

      La Louve

    • Ben justement, Bellaciao a été cité dans le premier numéro (avec en plus une mention plutôt péjorative -et fausse- quant à sa définition à savoir "site d’extrême gauche" (sic !) tout ça pour ne pas marquer "gauche communiste", ce que, par contre, nous revendiquons fermement).

      Drole d’attitude "Vendredi" nous a même pas demande quel concept on a de notre propre site, a décidé tout seul de nous catalogue "extrême gauche", chose que compare au parti socialiste nous déplaise pas...

      Le site Bellaciao a été créé le 10 février 2002 dans un esprit de donner la possibilité a les différent militants d’avoir une "plate-forme" de débat, d’information et d’organisation.

      Du début le caractère militant été présente et on se ne pas cache... avec un concept asse innovante

       ouvrir le site a tout les militant communistes e du mouvement réellement a gauche, anar, électrons libre, etc...

       ouvrir le site a la publication ouvert voir libre (open publishing)

       invente le concept du "Journalisme citoyen et militant" (au moins en France...)

       avoir un plate-forme avec une dynamique multilingue et multiculturelle... 4 sites : en française, italien, anglaise et espagnole, (pas le même traduit mais alimente par des info et par des collaborateur de chaque pais différent...)

      Une remarque important on parle bien de 2002, dans cet période aucun site existe dans cet façon, voir Indymedia mais uniquement dans "l’open publishing"...

      Le concept de la création de une plateforme de débat, d’information et d’organisation et en particulier le concept du "JOURNALISME CITOYEN" avant Bellaciao n’existe pas... et pas seulement en France ...

      Aujourd’hui pas mal des sites on "repris" cet concept mais dans leur majorité pour des fin commercial, comme exemple on peux lire dans "Vendredi" que le site "Agoravox" lancé en fin 2005 plus de TROIS ans après Bellaciao et RUE 89 lancé le 6 mai 2007 donc plus de CINQ ans après Bellaciao sont des sites :

      "Pionnier du media citoyen, une plate-forme où chacun peut propose ses article"

      fait sourire, on ne peux pas demande la reconnaissance de notre "travaille" a des opposent de classe, on est pas naïf...

      Dans ces dernier six ans le site Bellaciao a vu passe des millier d’auteurs que pour la premier foi on pu publie librement leur articles, le site a été tous le temps dans chaque mouvement et plein des militants l’on utilise pour organise leur initiative, plein des contribution on permis des grand débat sur différent cause, le référendum européen est juste un exemple, inutile des faire la liste... trop long avec plus le 100.000 post publie...

      Tous çà sans aucun financement et que du volontariat... certainement c’est très dur et nous limite dans la "notoriété" dans le monde hupe et bourgeoise de la "presse officiel"...

      Une question se pose... comme c’est possible que sans un "sou" on est arrive a avoir presque plus de 60.000 visiteurs par jour si on a pas été au centre de un vrais besoin, pour une vrais information militant et réellement et sincèrement communiste au dehors des chapelles et du carcan des différent parti politique, et hors des idée préconcept de ce que c’est le "journalisme institutionnelle" ???

      Le "nouveau" hebdomadaire "Vendredi" propose, une nouvelle fois, une vieille formule, "si on peux pas acheté on récupérer" "l’animal internet" est difficile a mate donc on "fabrique" un espèce de filtre ou le personne passe et on le dresse pour lire et fréquente seulement un certaine type de site...

      Pour les auteurs... on le flatte, on le caresse dans le sens du poil, on lui file un billet de 50 euros et on les amène dans un "mirage"... on lui fait croire que maintenant font parti de la "grande famille" des journaliste professionnelles, une espèce de "race à part"...

      Un grand avantage même si sournoise, est que cet attitude clarifie la vrais volonté de une certaine presse écrite et numérique pour écrase tous ce que est pas CONFORME...

      Leur objectivité c’est le "cache sexe" de une volonté pour un retourne en force du CONFORMISME dans l’information...

      ciao

      pour Bellaciao
      Roberto Ferrario

    • L’hebdomadaire "Courrier international" est parti du même principe : collecter les meilleurs articles de la presse étrangère, "existant sur le marché", les traduire et les publier.

      Je un grand doute que le "Courrier international" sois une référence dans la "galaxie" de "l’impartialité" et de l’objectivité" de la presse dit "officiel"

      Sur notre site on a vu publie plein d’article traduit que uniquement dans le rêve on peux imagine d’être publie dans cet papier...

      Le fait d’être publie et d’avoir ça propre signature sur un papier de cet gendre fait pense plus au fait que ce que tu écrit est pas vraiment "gênant" pour le pouvoir et que tu peux être "récupéré"....

      Dr
      Furioso

    • Je suis d’accord avec toi, La Louve, ça me gêne que des gens fassent du pognon avec mes articles même si la diffusion papier permet de propager différemment les idées que l’on défend. De plus ça remet en cause un travail de journaliste "pro" de plus en plus contesté, peut-être parfois contestable d’ailleurs, mais qui n’en reste pas moins à l’origine le boulot de spécialistes ayant reçu une formation pour.

      Ca ressemble un peu à de la "récup"...Néanmoins cela répond à l’interrogation que j’ai soulevé il y a pas longtemps sur ce site, comment faire la liaison avec ceux qui par exemple n’ont pas internet. Avec quelques copains ont avait commis une petite feuille de choux sur laquelle on passait nos articles internet, mais cela se faisait en un cercle restreint d’auteur se connaissant et de plus c’était gratos. De toute façon c’est pas évident !

  • Bonjour,

    J’ai eu la surprise d’apprendre que l’un de mes articles était publié par Vendredi par un mail me l’annonçant. En étant honnête, il faut dire que cela fait toujours plaisir d’être publié même si ce n’est pas l’article qu’on aurait souhaité.

    J’écris sur plusieurs media depuis 2003 et j’ai fait partie de l’aventure AGORAVOX depuis son lancement en 2005. Ne pas dire que je me suis souvent posé la question de l rémunération de ce travail d’écriture serait mentir. Néanmoins, c’était la première fois qu’un citoyen pouvait exprimer son point de vue à des milliers de lecteurs.

    Car, ne nous y trompons pas, avant la mise en place d’outil de lecture en ligne, nous avions le droit au ... courrier des lecteurs.

    A l’invitation de la rédaction de Vendredi, je me suis rendu dans leurs bureaux afin de rencontrer ceux qui font le journal. Au dela de l’accueil sympa, j’ai pu dialoguer avec les boss (ce qui est assez rare dans ce métier) L’un des fondateurs est celui de Courrier International et l’idée de Vendredi s’appuie sur le même concept, traduction en moins. Nous allons toucher un peu d’argent c’est vrai mais pour une fois ça changera de tous les portails ou autres sites de contenu qui nous recopient sans la moindre vergogne.

    La différence avec le journalisme professionnel c’est que nous n’écrivons pas sur commande et que le journal est libre de nous publier ou non. Je considère en ce qui me concerne que l’écriture citoyenne est avant tout un acte militant que j’ai plaisir à partager avec d’autres. Si un media m’apporte un nouveau public de lecteurs et bien tant mieux. Lorsqu’un syndicat ou des sympathisants de la gauche (la vraie) republient mes articles j’en suis très heureux et je n’en attends pas une rente. Lorsque je passe à la Télévision sur LCP et que je peux interpeler un député ou un ministre, j’en remercie les blogs et sites de publication qui ont parlé de Slovar et m’ont permis de porter et défendre mes idées.

    Je terminerai par une donnée professionnelle (le webmarketing est mon métier) Savez-vous que 75% des internautes visitent un site Web ou un blog parce qu’ils ont vu son adresse dans la presse ou entendu son nom à la radio ou à la TV ?

    Alors, ne focalisons pas sur le contenant mais plutôt sur le contenu

    Slovar les Nouvelles

    http://slovar.blogspot.com

  • Bonjour,

    le principe de "Vendredi" pose effectivement certains problèmes déontologiques et financiers, qui sont à mon avis plus complexes que vous ne les présentez. De la même manière il n’est pas du tout sur que "Vendredi" soit la machine à cash que vous soupçonnez, car la presse est une activité difficlement rentable. Plus de 55% du prix de vente reste dans le réseau de distribution. Il aura falu auparavant payer les maquettistes, les journalistes rewriters, le papier et l’impression. Pas gagné.

    La rémunération des auteurs et la question de savoir si leurs autorisations ont été sollicitées sont des débats très intéressants. C’est du reste une question délicate pour les blogs et sites internet. Prenons l’exemple de ce site, qui comporte de nombreux éléments photographiques et des dessins de BD : rétribuez vous leurs auteurs ? A défaut, avez vous demandé à tous les auteurs l’autorisation d’utiliser gracieusement leurs oeuvres ? Enfin, pourquoi n’indiquez vous pas sous chaque élément visuel le nom de l’auteur, du photographe, comme celà se fait en presse ? A défaut de le rémunérer, cela lui permettrait de gagner en notoriété et reconnaissance, sans rien vous coûter pour autant, et protégerait ses droits.

    Ceci dit étant dit sans aucune animosité.

    • Ah non mon cher "Rackam", pas ça !!

      Il y a AU MOINS deux différences fondamentales :

       La première GROSSE différence c’est que nous ne sommes qu’un forum en open publishing.

      Nous ne faisons pas de travail de rédaction - juste une modération a posteriori.

      Nous n’allons pas chercher les articles ( ou rarement et dans ce cas nous faisons en sorte que ce soit propre).

      Nous utilisons des photos en libre accès sur le WEB et quant aux dessins nous avons en général l’accord des dessinateurs pour les publier quand on s’en sert directement pour illustrer (notre site leur est d’ailleurs ouvert).

      C’est aux auteurs ou aux posteurs de prendre leurs responsabilités, de citer les noms les adresses des sites, des blogs etc . Pas à nous. La plupart des gens qui publient ici le font d’ailleurs.

      (Cf la décision du TGI de Saint Nazaire il y a deux ans)

       La deuxième GROSSE différence c’est que NOUS SOMMES GRATUITS !!!!!!!!!!!!!!

      Personne ne touche de fric ici, personne ne fait de commerce !!!!!

      C’est contre notre ETHIQUE.

      Sérieusement, combien de Bloggers ou proprio de sites se servent de Bellachiottes GRATUITEMENT, pour faire leur promo, s’auto référencer, s’amener des lecteurs/Trices ? un bon paquet !!!!!!! ET C’EST TANT MIEUX nous on est là aussi pour ça si le jeu est joué à fond par tout le monde.

      Je ne compte personnellement plus le nombre de mes articles qui ont été repris tronqués cités, ici ou là, qui circulent dans la blogosphère, parfois sans que je sois même citée !!!!!!

      Et bien je m’en fous. Parce que, personnellement, je suis contre le droit d’auteur pécuniaire pour ce type de productions, sur le Web en tout cas (pour les autres supports ma position n’est pas tranchée) ; la seule chose que je me réserve, c’est le droit moral de demander à ce qu’on ne publie pas ici ou là tel ou tel article....Tu vas me dire ,c’est mon choix et on n’est pas obligé de le partager - certes.

      Je finirai en disant que c’est tellement une "ligne politique" pour nous , cet "esprit net", que nous refusons depuis le début les articles qui proviennent de Mediapar, car au premier article Mediapart publié ici, nous avons eu deux ou trois mails de Media part pour nous demander de ne pas le faire car ils sont un site payant.

      Ou alors, de ne mettre que les premières lignes et de renvoyer chez eux en mettant leur logo ....pour Rue89 je crois.

      Dont acte - désormais, à chaque fois qu’on peut les détecter, on les refuse.

      On ne veut pas se laisser imposer des principes bourgeois qu’on ne partage pas, ni de près ni de loin.

      Le NET est HISTORIQUEMENT un lieu de rébellion, un endroit de résistance, une palce non conformiste.

      Et nous qui avons été à divers titres de toutes les premières aventures du Web (je me souviens très bien de l’aventure Inside , par exemple, pionniers du genre agences de Web Architects, devenu ensuite Fluxus, qui avait commencé dans les années 90 au fond d’un jardin à Montreuil ;-)) et on y tient à cet esprit "WEB".

      ON REFUSE LA DOMESTICATION BOURGEOISE DU NET, Y COMPRIS CELLE QUI AVANCE MASQUÉE SOUS LA LOI L’ORDRE LE DROIT ...

      La Louve

    • Enfin, pourquoi n’indiquez vous pas sous chaque élément visuel le nom de l’auteur, du photographe

      quand une photo est trouvée dans google image, par exemple, l’auteur n’est bien souvent pas mentionné :/

    • "cher" rackam

      avant tous on peux mettre en doute ta volonté sincère de débattre "sans aucune animosité" tu publie un commentaire utilisant un système de proxy de l’arme américaine (ARPANET) passant par le (VeePee) !!!!

      Mais bon... tu pose une question intéressant, et la réponse et la suivant :

       le sujet de cet article c’est l’hebdomadaire "Vendredi" et çà conception

       ton essaie de "détourne" le sujet vers un autre... c’est typique, tu doit travaille pour Vendredi ou/et pour le pouvoir... ;-)

       tu donne l’impression de pas voir l’énorme différence entre notre site et ce "nouveau" papier

      Bellaciao est conçu pour que la publication soit libre et que tous ce que c’est publie soit pas sujet a nuire le site lui même par des contribution raciste, homophobe, fasciste etc, on se donne la "liberté" de modéré a postériori...

      En particulier on ne fait pas du fric avec cet site tous ce que est publie on le retrouve sur le net en libre diffusion et ou le collaborateur publie leur propres article...

      l’objectif est de utilise l’information pour les débat et l’organisation militant et le site, comme un grand forum, est organise dans un but pas lucratif...

      ÉNORME DIFFÉRENCE mon cher anonyme pffffffffff...

      Dr
      Furioso

  • Bonjour,

    Je ne comprend pas cet article.

    Comme pour Courrier International jadis, tous les auteurs des articles reproduits dans Vendredi sont rémunérés. Certes il s’agit de quelques dizaines d’euros par article, mais c’est un début. Nous sommes en lancement et n’avons pas encore de visibilité sur l’économie de notre journal. Tous les auteurs sont contactés avant publication pour autorisation. Certains préfèrent que nous reversions ces sommes à une association de leur choix.

    Vos informations sont donc inexactes.

    Quant au journal, il est vendu 1,50 euros. Mais ce prix est largement justifié par le gros travail de sélection et d’édition des articles occupe notre rédaction et la fabrication du journal, dont la lecture fait gagner un temps précieux et évite de passer des heures à lire devant une machine.

    A vendredi prochain donc pour le numéro 3.

    Jacques Rosselin
    Fondateur de Vendredi (et de Courrier il y a 20 ans).

    • Bellaciao reste dans une classique démarche militante dont la ligne éditoriale est de dénoncer le système voire le détruire.

      Le site serait en désaccord avec ses fondamentaux si il n’avait rien à redire sur la parution de "Vendredi" (journal élitiste s’il en est) et son principe moteur.

      A savoir : publier, sur papier, les interventions d’internaute pour remplacer une presse moribonde qui n’a plus les moyens de payer ses journalistes...

      Si "Vendredi" arrive à dépasser son 100eme exemplaire - ce que je doute -, c’est que le journal a réussi son pari...

      Maintenant, il appartient à chaque internaute d’accepter ou non de participer au projet.

      En tant qu’internaute : je serais flatté si un des mes textes était "choisi".

      Cependant je ne peux être dupe...

      On élargit, peut-être, son audience, sa signature, mais on ne fait pas la Révolution et on ne participe en aucun cas à un système démocratique...

      "Vendredi" est à l’opposé de l’Open Publishing et du principe : soyez-vous même le média.

      Le rédacteur est élu, selon des critères qui lui échappent, et son article appartient un ensemble dont le but est de faire du fric.

      Lors même son article recèlerait une charge subversive, elle serait désamorcée.

      Accepter d’être publié par "Vendredi", c’est accepté de côtoyer des gens à qui, habituellement, on ne sert pas la main. Et ce pour 50 euros. Misérable.

      <>

    • Il aurait fallu penser au "business model" AVANT de publier ce journal.

      Dans le premier numéro, mon site (qui n’est pas bellaciao) a été repris sans autorisation. Pas forcément genant. La deuxième fois, on nous l’a gentiment demandé pour un article exclusif. On a répondu OK a condition de citer l’article in extenso. Ce qui n’a pas été fait... (bon, ce qui a été publié était correct).

      La question de la rémunération ne sera pas facile à résoudre, mais le fait de faire de l’argent sur le dos d’un travail gratuit porte un nom a du être aboli au 19eme siècle (officiellement).

      Plaisanterie mise à part, pourquoi ne pas verser un pourcentage du CA (ou de la marge) à ... je ne sais quoi (TOUT sauf RSF, évidemment, ha, ha.).

      Pourquoi pas une aide financière tournante à des sites d’infos alternatives dans des pays plus "exposés" que nous, par exemple ? Pourquoi ne pas aider financièrement les médias alternatifs du Venezuela, par exemple ?

    • Comme pour Courrier International jadis, tous les auteurs des articles reproduits dans Vendredi sont rémunérés. Certes il s’agit de quelques dizaines d’euros par article, mais c’est un début.

      quel fumisterie... on promet bientôt même des Ferrari (mais uniquement pour le meilleur voir le plus "docile"...) "Certes il s’agit de quelques dizaines d’euros"... on doit dire quoi après cet "carotte" ??? MERCI PATRON...

      Nous sommes en lancement et n’avons pas encore de visibilité sur l’économie de notre journal.

      Et oui tous tourne autour de la rentabilité, en réalité du contenu on son fiche si çà ne marche pas on passe a la vente des aspirateurs... ;-)))

      Tous les auteurs sont contactés avant publication pour autorisation.

      Faux, arcifaux, megafaux... pipo pipo....

      Certains préfèrent que nous reversions ces sommes à une association de leur choix.

      Et ziva avec les violon angélique....

      Vos informations sont donc inexactes.

      oui bien sur on est des abrouti que conne et comprend rient de cet "monde fantastique du journalisme"... pffffffffff

      Quant au journal, il est vendu 1,50 euros. Mais ce prix est largement justifié par le gros travail de sélection et d’édition des articles occupe notre rédaction et la fabrication du journal

      a les pauvres font pleure... snif snif... demande vous pourquoi presque plus personne modère les site a postériori... la réponse vient directement des même gens... "çà nous coute trop chere !!!!"

      merde on a rate des chose... nous que on passe des heures sur notre ordi a modere des centaines des commentaires par jour... on pouvez avoir le couilles en or maintenant...

      dont la lecture fait gagner un temps précieux et évite de passer des heures à lire devant une machine.

      Et voila FINALEMENT devoile le but de cet papier, arrete de visite le net lisez "uniquement" notre hebdo et voila le "jeux sont faits"... on dresse le gens a lire et a s’informe par notre filtre... on peux bien imagine ce que sa veux dire...

      Dr
      Furioso

    • Comme pour Courrier International jadis, tous les auteurs des articles reproduits dans Vendredi sont rémunérés. Certes il s’agit de quelques dizaines d’euros par article, mais c’est un début.

      Ah ? Parce qu’en plus, c’est VOUS qui décidez du montant ?

      Qu’en pensent les autres webmestres ?

    • Bonjour,

      Bonjour !! Vous voyez que quand vous voulez vous le trouvez, le moyen de nous contacter... :-)

      Je ne comprend pas cet article.

      On n’a pas forcément tout compris non plus :-) - et on n’est pas auteurs de tout ce qui est publié ici, ça ne vous aura pas échappé....puisque vous êtes journalistes et que vous faites encore un petit peu de travail d’investigation....enfin j’espère :-)

      Comme pour Courrier International jadis, tous les auteurs des articles reproduits dans Vendredi sont rémunérés. Certes il s’agit de quelques dizaines d’euros par article, mais c’est un début. Nous sommes en lancement et n’avons pas encore de visibilité sur l’économie de notre journal. Tous les auteurs sont contactés avant publication pour autorisation. Certains préfèrent que nous reversions ces sommes à une association de leur choix.

      Non comme je l’ai dit la comparaison (qui n’est jamais raison) avec Courrier International, d’un point de vue de l’utilité et du fond en tout cas, ne tient pas la route même si elle est séduisante.

      Sinon, c’est très mignon le petit côté caritatif.... C’est quoi l’asso’ ? RSF ?? hi hi hi !

      Accessoirement les journalistes professionnels ont en général des contrats, je pense, ne serait ce que de pige pour justement gérer leurs droits d’auteur ... Les auteurs cités et repris auront ils ainsi le droit d’avoir leur carte de presse alors (ça serait bien utile à certains je ne ne vous le cache pas) ?

      Vos informations sont donc inexactes.

      Ben nous en tant que BC on n’a pas d’informations - c’est plutôt l’auteur de l’article - mais j’imagine qu’il/ elle en a pris note ( remarquez bien d’ailleurs qu’il semblait plutôt se poser une question qu’affirmer un principe si je relis bien...) mais manifestement, nos différents informateurs eux ont des informations pas si inexactes que cela hein ;-)

      Quant au journal, il est vendu 1,50 euros. Mais ce prix est largement justifié par le gros travail de sélection et d’édition des articles occupe notre rédaction et la fabrication du journal, dont la lecture fait gagner un temps précieux et évite de passer des heures à lire devant une machine.

      Ça c’est pas à nous , BC , de discuter votre prix, c’est vous qui savez vous faites ce que vous voulez, on n’est pas des commerçants nous - mais n’essayez pas de nous faire pleurer non plus, j’imagine que vous ne vous êtes pas lancé dans cette aventure par esprit caritatif ou philanthrope non ? ? ;-)

      A vendredi prochain donc pour le numéro 3.

      Ben, ok :-)) - dès que, comme pour les autres, vous nous aurez invité, fait visiter les locaux, proposé de nous payer pour avoir le droit de nous citer etc etc etc..... hi hi hi hi ah ah ah !!!

      Sans rancune, évidemment ! Et à la prochaine....en effet....

      LL

  • Un internaute, comme moi, qui écrit sur des sites, n’a pas vocation à être journaliste. Contrairement à ceux qui font des journaux sur le Net (Libération, Le Monde, etc..) ou des sites/blogs indépendants, mais à visée journalistique, type Rue89, Agora Vox, etc.

    Je ne m’inscris pas dans le paradigme du journalisme papier ou net : écrire avec objectivité, relater les faits, rien que les faits. Je n’y crois plus.
    L’objectivité n’existe pas. Dès qu’il y a mise en page, il y a subjectivité, même la police de caractère est subjective.

    Ma règle est d’écrire en donnant les clés : mon idéologie et quelques éléments de ma situation sociale en regard du problème dont je parle.

    Ainsi, je fais de l’opinion, suivant les journalistes. Tandis qu’eux croient encore faire de l’information.

    C’est cette "information" pseudo-objective, dont nous devinons de plus en plus vite les a priori et les visées, qui va être reprise par Vendredi.

    Vendredi étant un digest du journalisme "objectif", les "articles" qui font la chair de Bellaciao et tant d’autres ne seront pas repris par Vendredi. Trop subjectifs, "militants", partiaux...

    En ce sens, le problème du droit d’auteur ne concerne pratiquement que la presse traditionnelle. Que je n’achète plus, ou quasiment, mis à part l’Huma parfois et le Diplo.

    Mes lectures presse ce sont les sites des internautes où fleurissent subjectivité et engagement, et les revues moutons noirs de la presse traditionnelle et/ou volontairement subjective : le Canard, le Plan B, CQFD, etc.

    Je doute qu’ils soient pillés par Vendredi.

    Soleil Sombre

    • Ah euh oui..... Moi aussi j’en doute fort !!!!!!

       :-))

      La Louve

    • Tout à fait d’accord, on a pas vocation à être journaliste, simplement des quidams qui expriment et tentent de partager des idées par l’intermédiaire un moyen de communication exceptionnel.

      En fait se ne sont souvent que des avis et réflexions, voire des infos ponctuelles que l’on propage souvent sur des sites qui ont des lignes de pensées communes, donc une certaine orientation politique et parfois philosophique. Un peu comme les athénées où l’on venait discuter de sujets diverses. Il existe donc bien au départ une vraie séparation avec un travail journalistique de base. Pour ma part, étant l’auteur de bouquins d’histoire que l’on me rémunère à juste titre de par le travail que cela représente, par contre, il ne serait pas venu à l’idée de vendre des articles ayant pour but de décortiquer notre société dans la mesure où il s’agit d’émettre des opinions qui peuvent être contestées et discutées par le biais des commentaires, ce que d’ailleurs ne permet pas la presse écrite, et c’est là me semble-t-il l’une des différences majeures. Ce qui à mon avis ne demande pas à rétribution.

      D’un autre coté comment partager nos idées avec ceux qui n’ont pas internet ?

  • "Vous rêvez d’être, un jour, journaliste ; vous le serez, peut-être, grâce à nous ! pourrait la bande annonce de ce journal qui racole des rédacteurs, sur le Net, pour une somme dérisoire.

    "Vendredi" est au journalisme ce que la "Star academy" est au monde du spectacle.

    "Vendredi" est le journal d’un temps de dèche où les patrons de presse s’interrogent sur la manière de se débarrasser de leur personnel.

    Hier, on transformait des opérateurs de saisie, très mal payés et peu formés, en secrétaires de rédaction et maquettistes au rabais.

    On délocalisait les imprimeries dont les ouvriers étaient syndiqués à la CGT du Livre au Maghreb...

    Aujourd’hui, on embauche des internautes, avides de notoriété, à la place de journalistes de métier.

    Il est très curieux que le syndicat national des journalistes ou la CGT du Livre n’aient pas dénoncé, dans un cinglant communiqué, ce nouveau coup porté à la presse.

    C’est dire l’état de décomposition avancée du milieu...

    Savez-vous que le journal "L’Humanité" n’a plus un correspondant à l’étranger ?

    Le métier de journaliste est peut-être celui qui compte le plus de chômeurs et de crève la faim...

    Un jeune journaliste me disait, il y a déjà plus de quinze ans : "le plus important, dans ce métier, c’est de se faire un carnet d’adresses"...

    Plus tu es prêt à te prostituer, fiston ! plus t’as de chance d’être journaliste...

    Oublies Ton talent ! Le plus important, c’est être à genoux devant les patrons.

    Les internautes qui vont être élu par le négrier "Vendredi" ne vont pas échapper à cette règle.

    Payer mal les journalistes, c’est mépriser le public à qui sont destiné les articles.

    Le négrier "Vendredi" ne prendra aucun risque ; il soumetra à l’audimat les articles qui s’apprêtent à publier.

    Il ne payera ou ne commanditera aucun journaliste pour se rendre, par exemple, dans les zones tribales au Pakistan ; il attendra qu’un internaute, par passion ou par connerie, ait fait le boulot, pour s’approprier, pour 50 euros, le reportage et l’analyse...

    On nous gonfle avec le piratage sur le Net mais "Vendredi" est essentiellement basé sur ce principe.

    Les journalistes et les internautes devraient mépriser ce nouvel avatar du libéralisme et oeuvraient à la libération de la classe ouvrière et à son émancipation.

    <>

  • désormais, il fauda rajouter en dessous de toute les publications :

    "Interdit de reproduire cet article dans le journal Vendredi, autorisé pour tous les autres"

    • Pas con, ça... Mis on peut être moins strict : seulement ceux qui veulent !

      Ne publiant qu’anonymement, souhaitant que ce qui est écrit soit pris comme tel, et non référencé, mon ego est tout aise quand je découvre par hasard qu’un de mes articles est repris sur un autre site. (Parfois avec un autre titre, mais, de ce que j’ai pu voir, pas tronqué.)

      Cependant... je me sentirais sali ("touche-moi pas !") s’il était reproduit dans "Vendredi". Pourquoi ? A cause des intentions de ses créateurs, lesquelles paraissent bien être de soutenir le capitalisme à la façon de la gauche caviar. Ce qui veut dire : trier ce que le public ne doit pas savoir, en lui faisant croire qu’il sait TOUT ce qui paraît sur le net. Il n’a aucun moyen de vérifier.

      Question 1 : les personnes qui n’ont pas internet achèteront-elles "Vendredi" ? Si oui, en référence à "Courrier International", ce ne serait pas forcément une bonne chose... Dans ce canard, il y a des infos, certes, mais il y a aussi beaucoup de SILENCES sur des infos importantes. De plus, chaque fois qu’il faut être d’un côté ou de l’autre de la barricade, "Courrier International" ... n’est pas vraiment du "bon".

      Question 2 : "Vendredi" établira-t-il une collaboration avec Thierry Saussez ? En effet, tant qu’à faire de faire du fric en se farcissant la lecture des blogs, autant bénéficier de l’"appel d’offres" du gouvernement :

      Selon un appel d’offre publié au Journal Officiel, le Service d’Information du Gouvernement propose entre 20 000 et 130 000 euros pour la fourniture d’une veille quantitative et qualitative sur le traitement de l’actualité gouvernementale par les médias en ligne

       http://www.bellaciao.org/fr/spip.ph...

  • Tu payes un abonnement ADSL, non ?

    donc dis toi que tu payes le tube qui ne rétribue aucun blog ! mais pourtant tu payes

    alors un pti soutient pour diffuser sur un autre support des infos que l’on trouve qu’en quelques endroits c’est aussi du militantisme...
     ;-)
    Salut et fraternité
    BP

  • A priori, collecter des informations sur le net et les rendre disponible auprès du grand public via un support papier n’est pas une mauvaise chose. Reste à savoir par qui et comment c’est fait. Visiblement "Vendredi" est une opération montée par des pros du marketing dans un but commercial. Je pense que ceux qui croient qu’en acceptant d’être ainsi publiés ils feront passer leurs idées se trompent autant que, par exemple, Besancenot allant chez Drucker. Passons sur un débat récurrent.
    Si j’interviens ici c’est pour faire savoir qu’ici à Brest nous essayons justement de mettre en place un système alternatif de relais d’information auprès de la population. Cela fait plusieurs mois qu’a quelques uns nous imprimons et affichons une feuille hebdomadaire où nous reprenons des informations sorties dans des médias alternatifs ou sur Internet, mais aussi d’autres textes ou des annonces de manifestations, etc. Ce journal (mural) s’appelle La Lettre de Biélorussie et en est cette semaine à son 23e numéro.
    Si des personnes veulent entrer en contact, je laisse notre mail : lalettredebielorussie@riseup.net

  • Bonjour à tous,

    Ce sont mes stats qui m’ont conduit jusqu’ici, m’apprenant au passage que Vendredi aurait publié un de mes billets. Curieux, car je n’ai eu aucun contact avec Vendredi.

    J’ai donc acheté le numéro 2, et n’y ai trouvé qu’un tout petit encart résumant mal l’un de mes blablas récents. Quelqu’un aurait-il vu un de mes billets dans le numéro 1 ?

    Quoi qu’il en soit, j’en ai fait ... un billet ;-)