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Claude Puel et une élève boursière

Publie le samedi 12 décembre 2009 par Open-Publishing
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J’entends ce jour à la radio que les trois plus forts salaires des entraîneurs de football de Ligue 1 s’échelonnent de 140 à 220000 euros par mois.

On peut prendre le problème par le petit ou le grand bout de la lorgnette : ce sont TOUS les Français qui payent ces salaires à ces entraîneurs, de même qu’ils payent leurs primes aux négociants en bourse (traders), ou leurs émoluments somptueux aux chefs des entreprises du CAC 40.

Pour remercier ceux qui fournissent l’opium au peuple, il faut bien, en contrepartie, exiger des fonctionnaires et autres travailleurs des « sacrifices », une baisse continue du pouvoir d’achat et des protections sociales, une aggravation des conditions de travail, une détérioration de l’enseignement, de la santé publique, j’en passe et des meilleures. Et ce, depuis plus de trente ans.

Au début des années soixante, un club de football du Nord comptait en son sein deux internationaux : Masnaghetti (buteur) et Bonnel (demi, capitaine de l’équipe de France). Le gardien de but, qui était forcément un des meilleurs du pays, avait trois enfants. Sa femme était ménagère. Sa fille aînée était élève de sixième dans un collège. Elle était boursière.

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