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toujours presse étrangère : le temps (suisse)
Publie le mercredi 28 novembre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
FRANCE. Un conflit entre jeunes et policiers au sujet des motos miniatures serait à l’origine des émeutes qui embrasent la commune de la banlieue parisienne depuis dimanche soir. Réunion de crise ce mercredi à l’Elysée.
Sylvain Besson, Paris
Mercredi 28 novembre 2007
Tenant leurs enfants par la main, des femmes contemplent d’un air consterné l’école maternelle Louis Jouvet de Villiers-le-Bel, au nord de Paris. Dans la nuit de lundi à mardi, le petit édifice et la bibliothèque attenante ont été dévastés et incendiés par des émeutiers. Ceux-ci protestaient contre la mort, dimanche, de deux adolescents dont la moto miniature a percuté une voiture de police.
« Vers 16 heures 30, ils ont fait une marche de la gare au village et ils ont tout brûlé, témoigne l’une des femmes. La fumée piquait les yeux et le nez, il fallait mettre des chiffons mouillés sous nos portes. Le bruit, dehors, c’était comme une bombe atomique. » Durant la nuit, un hélicoptère a survolé la zone, alors que policiers et émeutiers s’affrontaient à coups de cocktails Molotov ou de balles en caoutchouc.
Ailleurs, dans les rues de Villiers-le-Bel, des groupes d’habitants commentent les dévastations infligées à leur ville pour la seconde nuit consécutive. « Ils ont piqué des chaussures, ils sont entrés chez le fromager, le traiteur, se plaint un retraité coiffé d’un béret. La police ne suffit plus, il faut amener l’armée, la Légion étrangère. »
Mardi soir, d’importants effectifs de police ont été déployés pour tenter d’empêcher de nouvelles émeutes. Selon le bilan dressé par les forces de l’ordre, 82 policiers auraient été blessés lors des affrontements survenus lundi soir à Villiers-le-Bel et dans cinq communes des environs. Certains ont été visés par des tirs de chevrotine. Depuis dimanche, une quinzaine de suspects ont été interpellés. Selon Le Monde, les émeutiers sont bien organisés, disposant de réserves d’essence et de talkies-walkies branchés sur les fréquences de la police.
Ces incidents sont vite devenus une affaire nationale. Revenu de Chine, Nicolas Sarkozy doit tenir ce mercredi une réunion de crise avec le premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Justice, ainsi que la secrétaire d’Etat à la Politique de la ville, Fadela Amara. Celle-ci s’est rendue hier à Villiers-le-Bel, où elle a rencontré la famille d’un des adolescents tués dans l’accident de dimanche. Le but des autorités est d’éviter la propagation des émeutes à d’autres villes, comme cela s’était produit il y a deux ans.
Mais, cette fois-ci, le contexte est différent. Devenu président, Nicolas Sarkozy ne parle plus de passer les banlieues au Kärcher ou de les « débarrasser » de leur « racaille ». Et Villiers-le-Bel n’est pas Clichy-sous-Bois, la ville très pauvre d’où étaient parties les émeutes de l’automne 2005.
Avec son petit centre ancien, son église gothico-Renaissance et ses infrastructures en bon état, la commune est très éloignée des clichés sur la misère des quartiers sensibles. Ici, le centre de la capitale n’est qu’à vingt minutes de train et les services publics sont présents en abondance. Des armées de postiers en uniforme sillonnent les quartiers HLM, où l’on trouve même une « maison du droit de la justice ».
Attroupés sur un parking, Jimmy, Stéphane et Jean-Michel ne se plaignent pas. Ils vivent encore chez leurs parents mais ont, comme ils disent, « une situation » : le premier travaille dans un restaurant mexicain, le second convoie des personnes handicapées à l’aéroport de Roissy, le troisième répare des voitures. Selon eux, les émeutes s’expliquent avant tout par une absurde guerre entre jeunes et policiers à propos des motos miniatures.
Il y a un mois, à la demande de maires excédés par les rodéos sauvages, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a demandé aux forces de l’ordre de sévir contre ces petits engins. Cela a accentué une répression que Jimmy, Stéphane et Jean-Michel jugeaient déjà excessive. « Dès qu’on croise les policiers sur une moto, ils mettent leurs gyrophares et essaient de vous arrêter par tous les moyens, explique Stéphane. Ils vous arrivent devant, mettent des coups de portière, de pare-chocs... Ensuite, ils vous passent les menottes et vous secouent dans tous les sens. »
Ces trois jeunes ont du mal à croire la version officielle concernant l’accident survenu dimanche. Les autorités affirment que les deux adolescents n’étaient pas poursuivis. Mais Jimmy, Stéphane et Jean-Michel soupçonnent les policiers d’avoir voulu stopper et saisir leur petite moto. Ils n’approuvent pas les émeutiers - « s’en prendre aux commerces, ce n’est pas correct » - mais comprennent leur démarche : brûler des bâtiments est « la seule façon de toucher l’Etat ». Selon eux, les émeutes vont durer : « Les deux jeunes n’ont même pas été enterrés. Vous verrez, après l’enterrement, ça va brûler sec. »
Messages
1. toujours presse étrangère : le temps (suisse) , 29 novembre 2007, 09:18
Il est nécessaire de développer les conséquences de la corruption qui sévit depuis trois décennies au plus haut niveau de l’Etat et qui a progressivement transformé notre démocratie en un totalitarisme dans lequel le chef de l’Etat n’est contrôlé ni par les institutions, ni par les citoyens, et aussi totalement incapable de proposer une véritable formation humaine aux jeunes.
En effet, suite aux émeutes de Villiers-le-Bel, je me pose une question très importante qui est celle-ci : « Et si l’embrasement des banlieues n’était, en fait, que les soubresauts d’un totalitarisme mafieux à l’agonie ? »
Et j’ajoute même : « Est-ce que le principal responsable des récentes émeutes ne serait pas, en fait, Jacques Chirac ? ».
Cette hypothèse demande un développement assez long que voici :
J’ai créé, en novembre 1993, un laboratoire d’idées « les Clippers de France » qui avait pour ambition de définir les conditions dans lesquelles il serait possible de donner un complément de formation humaine aux jeunes, notamment à ceux des banlieues, par la navigation, en équipage, à bord de grands voiliers :
http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/le_tarangini_voiliercole_de_la_marine_indienne/index.html
Cette association a compté jusqu’à trente amiraux, dont trois chefs d’Etat Major de la Royale, mais aussi des capitaines au long cours, des capitaines de pêche (Jean Recher), des éducateurs, des psychiatres, etc…
En avril 1995, j’ai reçu une lettre de Jacques Chirac qui me souhaitait bonne chance dans cette entreprise…
Au nom de quoi notre président de la république a-t-il ignoré un ensemble d’études et de recommandations émises par une élite maritime qui s’était constituée afin d’améliorer l’avenir des jeunes, qu’ils soient dans les étudiants dans les grandes écoles, ou encore lycéens, collégiens ou même marginalisés dans les banlieues ?
En serions nous là si un important programme de formation humaine des jeunes avait été mis en place il y après de dix ans ?...
Puis, en janvier 1998, j’ai dénoncé, à la DNEF, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand, et qui se monte à près de 3,5 milliards de dollars :
http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/socialisme_et_corruption/index.html
Ce détournement de fonds aurait permis de faire construire, pour nos jeunes étudiants, lycéens ou marginalisés, près de 100 voiliers de 80 mètres du type « Gorch Fock », voilier-école de Marine allemande !!!...
Puis il faut savoir que, de 1998 à 2007, j’ai alerté de nombreuses fois l’Elysée sur cette affaire et que Jacques Chirac l’a délibérément couverte !...
Pour quelles raisons notre président de la République a-t-il protégé les responsables d’un détournement de fonds publics de plusieurs milliards de dollars ?...
Cela fait combien de lycées, d’hôpitaux, de grands voiliers ou encore de toiles de tentes de SDF ?... Car l’exclusion d’une partie de notre population, la marginalisation des plus pauvres, c’est, aussi, une des conséquences de la corruption, de l’irresponsabilité de nos dirigeants.
Je dois avouer que j’ai maintenant acquis la certitude que nous avons été dirigés, jusqu’à maintenant, non pas par d’authentiques dirigeants mais par de véritables mafieux sans scrupule qui sont plus soucieux d’arriver au pouvoir et de se constituer une fortune colossale plutôt que de trouver de véritables moyens de formation humaine des jeunes.
Des présidents de la République corrompus, comme l’ont été « l’Arsouille » et « Jakouille la Fripouille », peuvent-ils réellement faire les bons choix pour nos « ados » ?
Non, bien sûr, et c’est ainsi que j’avance l’hypothèse que la situation dramatique dans laquelle se trouve nos banlieues, et par là même nos forces de l’ordre, a d’abord pour principal responsable JACQUES CHIRAC, car il avait, en 1995, la possibilité de lancer un important programme maritime pour les jeunes des banlieues, et qu’il n’a rien fait alors même qu’il couvrait le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand…
Les jeunes se révoltent et les banlieues s’enflamment ?...
Faut-il s’en étonner ?
Jean-Charles Duboc