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18 mars 1871
La Commune de Paris, incarnation de la démocratie !
Pour que re-vive la Commune
En 2007, les élections présidentielles et législatives.
En 2008, les municipales et cantonales.
Dans la campagne électorale déjà lancée, le mot « démocratie » est galvaudé à droite, voire à gauche.
Rappelons donc que la Commune a crée une démocratie véritable, au sens étymologique du terme, « le pouvoir du peuple ». Bref, le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Après l’insurrection du 18 mars, le Comité central de la Garde nationale, appelant aux élections, précise sa conception de la démocratie : « quand nous pourrons avoir les yeux partout où se traitent nos affaires, partout où se préparent nos destinées, alors, mais alors seulement, on ne pourra plus étrangler la liberté » « les membres de l’assemblée municipale sans cesse surveillés, contrôlés, discutés par l’opinion, sont révocables, comptables et responsables. » Les élus sont ainsi corsetés par un « mandat impératif » et révocables.
Cette démocratie vraiment « participative » repose sur une constante pression des masses sur les élus. Comme les y incite le club « Nicolas des Champs » : « le club communal a pour but d’affirmer la souveraineté du peuple qui ne doit jamais abandonner son droit de surveillance sur les actes de ses mandataires. Peuple, gouverne-toi toi-même par tes réunions publiques, par ta presse ; pèse sur ceux qui te représentent ; ils n’iront jamais trop loin dans la voie révolutionnaire. »
Ainsi le premier mouvement féminin de masse, « l’Union des femmes », arrache à des élus, dont certains sont gangrenés par le sexisme proudhonisme, d’importantes conquùetes vers l’émancipation des femmes.
Toute l’œuvre, notamment sociale, de la Commune a pour source cette démocratie directe, citoyenne.
Certes, à temps nouveaux, solutions nouvelles.
Mais la Commune demeure d’une extraordinaire modernité et d’une prodigieuse fécondité.
Multiplions nos efforts pour qu’elle puisse inspirer nos divers combats d’aujourd’hui et de demain.
Claude Willard
Editorial du numéro 30 de « la Commune » –
Bulletin de l’association des Amis de la Commune de Paris-1871
Messages
1. vive la Commune de Paris !, 16 mars 2007, 09:14
L’esprit de La Commune souffle encore au coeur de Paris comme disait Jean Ferrat et dans le coeur des travaileurs du monde entier.
Tous les dévoiements, toutes les trahisons, toutes les défaites, tous les désespoirs, tous les coups portés contre le Communisme, éternelle jeunesse du monde ne pourront éteindre la flamme.
2. vive la Commune de Paris !, 16 mars 2007, 20:57
et pendant la commune aussi des bourgeois intellos sympathisants de la premiere heure,ont quitte le" navire"avant qu’il ne sombre.-pour un bifteck messieurs rendons paris----marcel de survie