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Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????
Publie le mercredi 4 mai 2005 par Open-Publishing42 commentaires

Lire : Repentir et dissociation : la fin des "années de plomb" en Italie ?
Lire : Negrisme & Tute bianche : une contre-révolution de gauche
Lire : Trois bonnes raisons de voter oui au référendum de ratification du TCE
Nous voulons l’Europe politique pour changer la politique de l’Europe
Depuis le traité de Rome, l’Europe s’est construite sur l’économie. Le charbon et l’acier d’abord, l’agriculture, le marché unique et la monnaie unique. Depuis le traité de Nice l’Europe est un vaste marché de 25 pays, mais un fantôme politique. Pour la première fois dans l’histoire de l’Europe, aujourd’hui 25 gouvernements sont prêts à jeter les bases de l’Europe politique en instituant un peu de supra-nationalité, Le traité qu’on nous demande de ratifier aujourd’hui est le véritable acte de naissance de l’Europe politique. Il représente le compromis maximum possible dans la démocratisation du pouvoir européen entre les 25 gouvernements actuels, Il a été âprement négocié par nos députés lors de la convention européenne.
– Nous votons OUI, car l’Europe est la seule institution politique qui puisse offrir une alternative à l’hégémonie mondiale des USA. A l’heure où les néo-conservateurs américains se lancent à modeler le moyen orient et l’EUROPE ORIENTALE aux conditions de leur leadership, il est urgent que l’Europe se dote d’une politique étrangère unifiée.
– Nous votons OUI au TCE, car c’est le texte de refondation de l’EUROPE À 25 pays. Même s’il ne représente pour nous, français, qu’une petite avancée politique, il est pour l’EUROPE entière, un pas de géant. Il est la garantie de l’intégration progressive des pays de l’Est de l’Europe au sein d’une fédération démocratique et d’une égalisation « par le haut » des conditions de vie des populations.
– Nous votons OUI au TCE, car les nouvelles « règles du jeu » contenues dans le TCE sont plus démocratiques et plus efficaces que celles du traité de Nice qui régit nos institutions aujourd’hui. Il définit clairement le principe de subsidiarité qui régit depuis le niveau local, les dévolutions de chaque institution.
– Nous votons OUI au TCE, car il donne plus de moyens pour se faire entendre, aux représentants élus du parlement européen et au mouvement populaire. Ces moyens, nous nous engageons à les utiliser tout de suite pour contrer les politiques les plus contestables des gouvernements et de la commission européenne.
– Nous votons OUI au TCE, car il définit des droits fondamentaux qui font de l’Europe à 25 un garant du respect des droits de l’homme et de l’environnement, de l’égalité Homme femme et des droits des enfants.
– Nous votons OUI au TCE, bien qu’opposés aux politiques ultralibérales, inscrites dans le texte, car nous savons que le refus de ce texte laisse le traité de Nice, plus libéral encore, en vigueur. Pour les combattre, il nous faut poursuivre la construction d’un grand mouvement social européen, capable de s’opposer concrètement à chaque proposition ou décision antisociale. (comme pour la directive « Bolkenstein »)
– Nous votons OUI au TCE, car les peuples d’Europe s’emparent désormais de la question européenne et qu’il est possible ainsi de défendre une vrai politique d’opposition de gauche au parlement européen en s’appuyant sur des mobilisations sociales européennes. En France, même la mobilisation autour du NON de gauche aura eu le mérite de propager un nouvel intérêt populaire pour l’Europe que nous voulons, sociale, écologique et solidaire.
– Nous votons OUI au TCE, car la majorité de droite au parlement européen (dont est issue la commission) ne sera pas éternelle et que nous construisons dès maintenant une alternative politique capable de promouvoir, avec le mouvement populaire et les alter-mondialistes, l’Europe sociale et écologique dans les faits. Une autre Europe est possible, mais elle est dans celle-ci.
– Nous votons OUI au TCE, car ce texte renforce le pouvoir du parlement européen, seule instance élue au suffrage universel, et nous donne les moyens de changer les politiques qui y sont inscrites .
– Nous votons OUI au TTCE contre Chirac, son plus mauvais défenseur car nous combattons tous les jours sa politique de casse sociale et de régression politique dictée par le capitalisme financier.
– Nous votons OUI au TCE contre tous les souverainistes et tous les nationalistes de droite et de gauche qui refusent la supra-nationalité. A l’heure où les multinationales brassent des budgets plus importants que ceux des états, seule la dimension européenne peut redonner du poids à l’action politique et empêcher que nous soyons soumis au diktat des organismes financiers privés.
– Nous votons OUI au TCE contre les ultra-libéraux qui ne veulent pas d’une Europe politique capable d’orienter l’économie vers le plein emploi et une vie décente pour tous, à l’opposé de leurs intérêts financiers. L’Europe politique sera un contre pouvoir précieux face à la mondialisation ultra libérale prônée par l’OMC.
– Enfin nous votons Oui au TCE en sachant que le progrès social ne sort jamais directement d’un texte le plus beau soit il, mais des mobilisations populaires capables d’arracher aux puissants des droit nouveaux pour transformer les mots en réalité sociale.
Messages
1. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/SamizdaAppel pour un OUI d’espoir et de combat, 4 mai 2005, 15:59
les negriste comme les verdatres commencent sérieusement a nous gonfler sévéres
1. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/SamizdaAppel pour un OUI d’espoir et de combat, 4 mai 2005, 16:04
d’ailleurs Ac comme la cip devraient foutre dehors ces parasites sociaux qui ne représentent qu’eux même et qui plus est fricotent avec stambouli la faux derche verdatre
un précaire bien vénére contre ces bouffes merdes de négriste
2. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/SamizdaAppel pour un OUI d’espoir et de combat, 4 mai 2005, 16:23
Ecoeurant immonde et puant on croirait lire du hollande du contassot ou du lipietz
pauvres négristes passer de l’autonomie italienne qui dans ses formes de luttes étaient des modéles pour nous les militant(es) françaises dans les années 70 80 et celles des squatts et centres sociaux autogérés a celui du " réformisme " cogestionaire et collabo façon cfdt et " sociaux démocrates " ps et verdatres
vous êtes vraiment tombés bien bas
un bon conseil ils embauchent il parait chez les jaunes de la cfdt vous devriez y faire un tour
Contrairement a vous nous ne voulons pas " réformer " le capitalisme et le néo libéralisme comme vous autres
ces deux formes de barbaries n’étant par essence pas " réformables " mais a abattre
NOUS NE VOULONS PLUS DE CAPITALISME DU TOUT
des précaires parisiens qui ne veulent pas de votre " revenu garanti " cumulable avec des sous boulots sous payés qui ne sont pas autre chose que des miettes de " charité " façon christine boutin ou des " entreprises " de réinsertion de charity business du genre emmaus ou fnars
2. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat, 4 mai 2005, 20:06
ils ont réellement lu le TCE ceux qui ont rédigé cet appel ... ?!
à leur premier "oui" je me suis arrêté ... je suis pas allé plus loin, pas la peine de lire leur prose ...
"L’Europe est la seule institution politique qui puisse offrir une alternative à l’hégémonie mondiale des USA. A l’heure où les néo-conservateurs américains se lancent à modeler le moyen orient et l’EUROPE ORIENTALE aux conditions de leur leadership, il est urgent que l’Europe se dote d’une politique étrangère unifiée" ... et pour se faire, comme écrit texto dans le TCE, l’Europe inscrit sa politique étrangère dans le cadre de l’OTAN ! Ils nous prennent pour des débiles profonds ............ ?
Alignés sur chirac, comme dit leur bon maître : plus c’est gros, plus ça passe !
3. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 5 mai 2005, 01:24
Encore lui ?! Mais il spamme ou il est pistonné ?
Ne pourrait-on nous resservir Chouard en contrevent ?
Rappel :http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
Sur le Titre II Les libertés article 6f : les vagabonds hein ? en rétention !!! Ils vont penser quoi de la post-démocratie, les grecs qui leur attribuait la demiurgie ? C’est pas de la culture ni de la contre culture ça, c’est l’ignorance qui fait la force dans la devise de Big brother.
Voir : http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
4. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 5 mai 2005, 03:32
Des info sur la "famille" de Multitudes
Yann Moulier Boutang, Toni Negri Rédacteurs de Multitudes
Alain Lipietz vert et auteur sur Multitudes
Laurent Guilloteau, Maurizio Lazzarato, Antonella Corsani, Jeanne Revel, Jérôme Tisserand, membres du comité de rédaction transnational de Multitudes et/ou de AC ! ( Agir ensemble contre le Chômage !), ou de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France ( CIPidf ), ou du PAP, promoteurs de la MayDay Parade et du "revenu garanti" ...
1. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 5 mai 2005, 12:49
Attention : la signature "Multitudes" est abusive !
766 auteurs contribuent à Multitudes, dont par exemple Aguitton (LCR, Attac).
Alors, encore une manipulation de plus.
ça va, on commence à avoir l’habitude de "décrypter" : on est moins cons qu’on en a l’air
NON, c’est NON !
Patrice Bardet
2. POURQUOI NIER L’EVIDENCE ? MULTITUDES EST POUR LE OUI..., 5 mai 2005, 14:23
Manipulation ?????
Patrice regarde la source originale ici : http://multitudes.samizdat.net/arti...
Tu remarques des signature ????
Donc se pas un invention... sans signature est le site lui même que le signe. !!??
Tu veux lire un "INTOX" ??? Voila une...
Une partie de la réponse sur AC de Laurent Guilloteau
(...) Le texte publié sur le site de la revue Multitudes appelant à voter oui au
TCE cité par les minables falsificateurs de Bellacio est signé, que je
sache, de Yann Moulier Boutang et lui seul. J’y lis que le TCE a été "
âprement négocié par nos députés lors de la convention européenne", et
précise donc à qui en douterait ne me reconnaître en rien dans cette formule
de soutien au parlement ou à de quelconques représentants politiques
institutionnels (ou syndicaux). (...)
"est signé, que je sache, de Yann Moulier Boutang" ????
Tu voix des signature sur l’appel ? : http://multitudes.samizdat.net/arti...
Tu veux lire une "manipulation" Voila une...
Une autre partie de la réponse sur AC de Laurent Guilloteau
"Et si nous reprenions en coeur le sympathique cri de ralliement "Gloire au camarade Staline !" avec Alain Duray ? Et si nous renoncions à la liberté de penser et d’agir au profit d’un profonde confusion tout juste relevée -pour ne pas abdiquer tout à fait de nos capacités inventives et motrices - de quelques dénonciations et procès ?" (...)
"liberté de penser et d’agir...capacités inventives et motrices"... pour vote quoi ? ? ? OUI ? ? ?
Tu peux lire sur Multitudes des article pour le oui écrit par le directeur, sans démenti da parte de personne.... alors est Bellaciao les "minable falsificateur" que parle Laurent Guilloteau ???
Publie des article que sont sur le site de Multitudes se pas falsifie l’information, pas mal de gent envoie des info, des adresse des articles publie sur d’autre site, ont vérifie, et si sont bien réel... se pas notre faute...
TRES INTERESSANTE cet l’appel des
JURISTES POUR L’EUROPE : Quelques bonnes raisons de dire OUI à la CONSTITUTION
Tu le trouve en version original ici : http://www.idhae.org/petition.htm
et sur Multitudes ici : http://multitudes.samizdat.net/arti...
Avec cet préface : (...) La liste des signataires, régulièrement actualisée est publiée sur Internet, avec la possibilité d’adjoindre son nom : www.idhae.org/petition.htm ou sur
http//multitudes.samizdat.net/ Ou www.re-so.net
Me se bien écrit... pour adjoindre son nom ... http//multitudes.samizdat.net/
Se bien un appel pour le OUI ou est encore un "minable falsification" de Bellaciao ????
REGARDE se que tu trouve sur Multitudes... avec en "BONUS" un bon insulte a Étienne Chouard
Trois bonnes raisons de voter oui au référendum de ratification du TCE
Quel élan pour l’Union Européenne ?
Les intellectuels français entre un oui critique et un non hésitant
Elite du non, peur de l’Union
Juristes pour l’Europe
Appel pour un OUI d’espoir et de combat
Derrière le social, la nation
Réponse au texte d’Étienne Chouard sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe
( Un article de Février- Mars 2003) : Stratégies possibles pour l’Europe L’Europe est nécessaire. Est-elle possible ?
(Dans Multitudes N° 14) : L’Europe des droits aprés la convention
La France a le monopole de la gauche en Europe
Des intellectuels allemands s’adressent à leurs amis français
3. > POURQUOI NIER L’EVIDENCE ? MULTITUDES EST POUR LE OUI..., 5 mai 2005, 18:19
Je n’ai jamais parlé de manipulation par Bellaciao ??? !!!
et d’ailleurs, si j’avais eu pareil doute, j’aurais écrit par le mail pour en discuter, jamais publiquement sur le site.
mon commentaire ne porte que sur les signatures citées dans un commentaire anonyme, que conteste un membre de Samizdat sur un mail reçu par la liste Indy Paris (de quoi se méfier donc) ; et sur Indy Paris, ce texte est apparu accomagné de ce commentaire (les signatures), le tout formant l’article
Désolé donc s’il y a confusion involontaire de ma part : l’indentité de celui qui poste n’apparait pas (je ne pouvais donc pas comprendre qui est derrière 81.**52**) ; et sur Indymédia Paris, les usurpations d’identité sont habituelles (une signature Bellacio sur IMP, sans loggin est normalement douteuse)
J’ai remarqué effectivement le nombre impressionnant d’articles favorables sur Multitudes , et l’article méprisant en "réponse" à Chouard, et ne défends ni la revue, ni ses participants
fraternellement, et mille excuses pour la confusion
Patrice
4. > de l’instrumentalisation des auteurs par le site de Multitudes, 5 mai 2005, 18:39
Anecdote hors sujet du référundum, mais significative de procédés inacceptables :
J’ai été sollicité pour proposer un article sur le jazz par un membre du comité de rédaction de la Revue (écrite) Multitudes, pour une "Mineure jazz" dans le numéro 16. Je l’ai fait. On m’a demandé de le corriger : "trop polémique" (avec le milieu de la critique...). J’ai refusé. Quelques temps après j’ai ouvert mon propre site où j’ai mis cet article en ligne... Peu après j’ai appris que cet article figurait sur le site Multitudes. Fort de cette aventure, et compte tenu de mon opposition radicale aux thèses, particulièrement, de M. Moulier-Boutang, j’ai demandé qu’il en soit retiré, sachant fort bien que la publication d’un article dans cette Revue ou sur ce site peut être interprétée comme l’approbation de son orientation politique. L’article en question : Jazz et communisme / Jazz
J’ai constaté que plusieurs des "auteurs" comptés par cette revue ignorent purement et simplement que leurs articles figurent sur ce site. Les vertus du Copyleft vantées par les négristes rencontreraient-ils une certaine gratuité... intéressée ? Le copyleft est à la marchandisation ce qu’est l’athéisme à la religion, dans un miroir sans tain, qu’on ne traversera jamais. Quant à mes textes, ils sont disponibles, sur le principe du Potlatch... qu’on les détourne, qu’on en fasse ce qu’on veut, avec ou sans référence à leur source , mais qu’on ne tente pas par là de me compter au nombre des siens : spectaculairement.
Multitudes est à ce jour le seul site où j’interdis mes textes ;-))))
Patlotch
5. MULTITUDES EST POUR LE OUI..., 5 mai 2005, 23:06
C’est bien aussi ce que j’entendais dénoncer : la récupération des 766 contributeurs de la revue en faveur du OUI, puisque l’article n’est pas signé par ses seuls auteurs (pourquoi pas, ils ont droit à la parole, mais qu’ils l’assument !) , mais au nom de la revue.
Les Ouitistes sont décidément prêts à tout !
En fait de Multitude, celle ci est bien en "uniforme"
si j’ai été ambigu, je renouvelle mes plus plates excuses : c’était bien involontaire
Patrice Bardet, patrice_bardet@yahoo.fr
5. PAS DE PARDON !, 5 mai 2005, 04:17
Les prétendus "de gauche" qui appellent à voter Oui sont tout simplement des traitres !
PAS DE PARDON !
6. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 5 mai 2005, 05:10
Eh ben, c’est pire que le PS !! En fait, c’est assez logique...
Mais ils en pensent quoi les camarades intermittents du CIP IDF ????
Qui sont les moutons noirs ????
1. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 5 mai 2005, 12:25
cà va saigner... les moutons ESB sont promis à l’abbatoir... En Irak, nul ne peut rester tiède, entre deux camps, ou être dans les deux à la fois : on est avec les américains ou on est contre les américains. Plus pacifiquement en Europe, on est pour ou contre "cette constitution". Mais on ne peut plus être et avec le non et avec le oui : c’est un ou exclusif, ou bien... ou bien..., qui se dessine. Ni même plus subtilement "et avac le non contre le non" et/ou "et avec le oui contre le oui", mais bien antagoniquement : pour le oui ou pour le non. Et deux camps sont dès lors tranchés, comme la ligne séparant Romus de Rémus, des républicains des royalistes, ou comme le notait Gérard Mordillat à la Bourse du travail de Paris-République, le lundi 2 mai dernier, lors d’un meeting de militants pour le non des travailleurs et chômeurs du spectacle et de la culture, entre les Riches et les Pauvres, entre la Bourgeoisie et le Prolétariat, les premiers étant fanatiquement pour le OUI, les seconds (les opprimés) étant gravement pour le NON.
"C’est la nuit des Bacchanales de l’Histoire ou Nul ne peut rester sobre". C’est la nuit des Walpurgis", c’est la chouette de Minerve qui retrouve les taupes chtoniennes. Les disciples de la Raison Totalitaire moderne du OUI, seront débusqués, traqués, et finalement vaincus. Les Thermidoriens et les Bonapartistes seront terrassés par les masses.Celles qui commencent par dire NON, comme le fît Jan Palach à Praha (v prahu), en 1968. Comme le fît Khlebanov en 1978 à Moscou.
2. Je ne parle pas au nom de la CIP-IDF, 6 mai 2005, 01:15
Mais j’en suis assez proche pour te dire que les 2 ou 3 personnes qui écrivent dans Multitudes et qui font partie de la coordination ne représentent qu’eux-mêmes et que leurs prises de position à propos du référendum ou n’importe quel autre sujet n’engagent en rien la CIP-IDF. Alors vous pouvez remballer la boîte à fantasmes.
Est-ce que vous croyez que les actions de la CIP-IDF, du type occupation du siège de l’UMP, de la CFDT, du toit du MEDEF, avec les précaires et chômeurs, sont des actions faites par des gens "pires que le PS" ?
La coordination se bat depuis plus de deux ans pour de nouveaux droits sociaux. Elle n’attend rien d’un texte qui place le marché au centre de la construction européenne.
À bon entendeur
Dav.
3. diffamation ? arme à double tranchant... , 6 mai 2005, 08:47
Non, c’est signé Multitudes, pas CIP...
la liste (la "famille") est un commentaire. Si vous allez sur le site Multitudes, vous constaterez que cet article n’est pas signé. Il est donc logique de retrouver "multitudes" en signature... quant à la diffamation, inutile de sortir les grands mots, il n’y en tout simplement pas ! Que des membres du CIP ou de AC soient en désaccords avec Negri and Co, tant mieux, mais alors qu’ils se démarquent clairement ! Samedi à république, c’était bien moins évident :))
Sur la liste AC, j’ai lu des mails bien plus diffamatoires à l’encontre de bellaciao, [travail de collaboration avec l’Etat et les flics], sans parler des [minables falsificateurs] ... On chercherait à diviser qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Al, un interm pas content qui aimerait des précisions...
4. > diffamation ? arme à double tranchant... , 6 mai 2005, 09:37
Comment se fait-il que des gens cites nommement sur ce site, ne puissent repondre ?
en effet l’un d’entre eux s’est vu blackliste sur ce site (IP bloque), ne peut plus acceder donc, et de plus son message n’est pas diffuse.
C’est tout de meme etonnant pour le procede.
Je trouve les propos lamentables pour la plupart dans la teneur en violence verbale. Ou est-donc la raison ?
personnellement je vais voter non a ce traite, parce que je suis convaincu.
Dans mon entourage proche, pas mal de gens vont voter oui, nous sommes partages, certes et donc ?
Est-ce que pour autant je vais insulter mes amis de traitres et de vendus et de je ne sais quoi d’autres ?
Et de mon cote j’espere sincerement une position claire et rapide maintenant de la cip-idf sur le referendum.
Le oui est d’ores et deja exclu comme position.
Alors du calme !
D
5. > diffamation ? arme à double tranchant... , 6 mai 2005, 10:09
Le message est ci-dessous = refresh ...
6. > diffamation ? arme à double tranchant... , 6 mai 2005, 10:36
D’accord, du calme. Cela étant il y a trois manières de faire la propagande du OUI - (dont tous le monde s’accorde ici que c’ n’est pas une simple opinion et "option", mais une des plus graves entreprises anti-ouvrières qui soient menées depuis le Thatchérisme) : A la Chirac / Hollande, mentir éhontément sur le contenu du traité (en affirmant comme l’autre soir qu’il y aura de l’harmonisation sociale alors qu’elle est expressément interdite etc. ; la seconde, c’est de diffamer les partisans du NON (facsistes, staliniens, archaïques nationalistes rétrogrades etc.) ; le troisième enfin, c’est la diversion. A des segments de population directement visé par les politiques ulltra-libérales que renforceront encore le TCE (chômeurs et travailleurs précaires par exemple), on leur dit "y ’a rien à voir", le TCE ne nous intéresse pas, "là n’est pas le problème", occupons-nous d’autre chose (la may parade par exemple).
Si la revue Multitudes, qui s’adresse à un public petit bourgeois qui n’a rien de "précaire" privilégie les formes 1 & 2 (désinformations, diffamations et calomnies), ce genre de tactique ne passerait pas auprès des jeunes, étudiants, "précaires" et intermittents que la "fraction travail de masse parasyndical" de Multitudes (Guilloteau et ses quelques adjoints) cherchent à cornaquer (A ce propos des explications de ces messieurs sur le financement de la May Day parade : location, montage et démontage du podium, sonorisation) à Paris le 1er mai seraient tout de même nécessaire à donner : on est pour la transparence ou on ne l’est pas).
Aussi pour ceux-là c’est le travail de diversion : surtout qu’on ne parle pas du TCE, et des sujets qui fâchent en général. On préfère donner des leçons à la CGT spectacle, et à Jean Voirin, régulièrement attaqué depuis des années par Guilloteau (qui n’a découvert que les intermittents existaient qu’à la lumière du très médiatique mouvement de 2003. Alors qu’il est "spécialiste du secteur" (chomage) depuis maintenant bientôt 20 ans (revue cash et groupe ACP, un bref passage en 1989/1990 dans une ACPL de chomeurs de l’est parisien, qu’il était venu "infiltrer", comme le bon militant apparatchik qu’il est, puis AC début 90 (lancé par SUD, la LCR et.... la CFDT ANPE, c’est claire Villiers, alors permanente de la CDFT ANPE, qui a été une des premières présidentes d’AC ( ces Cédétistes de l’ANPE n’ont quitté la centrale jaune qu’à la fin des 90) : évidemment Guilloteau avait rapidement emboité le pas (il devait finir sa thèse de 3ème cycle sur le "mouvement des chomeurs et des précaires en France. Thèse d’ailleurs "dirigé" par YMB ou un de leurs amis "mulititudiens de la FAC paris I).
Bref que l’on dévoile : 1/ La furieuse propagande tous azimuts du groupe "multitude" en faveur du oui (qui est largement avérée, il suffit de consulter les numéros de la revue depuis septembre 2004 ou leur site, comme il a été indiqué dans ce forum) 2/ L’appartenance au groupe Multitude (qui n’est révélé qu’aux éléments les plus petits-bourgeois/réformistes) d’influents-dirigents de la CIP idF (Guilloteau et consorts) 3/ Le refus de ces derniers de se désolidariser avec la revue Multitude et son directeur M. Boutang (qui vise une place de sénateur ou quelque chose dans ce goût-là, qui sollicite et obtient de nombreuses subventions de l’Etat, et qui a donc tout intérêt à se montrer zélé dans son ouiouisme), autrement que par de lamentables faux-fuyants (genre LG : moi, un super radical extra-parlementaire comme moi, l’autonome du revenu garanti, vous vous imaginez que je suis pour le TCE ; pour le coup, il serait prêt à la jouer "super anar" et nous dire qu’il n’a pas de carte d’électeur)
voilà ce qui les rend furieux, et voilà pourquoi ils vont continuer à mentir éhontément sur cette question.
NB : note amusante : il y a quelques jours de larges extraites des compte-rendus des "séminaires" de Multitude, alors disponibles sur leur site web, avaient été reproduites (et commentés) sur le forum bellaciao. Puis ces comptes-rendus sur le même site ne sont plus disponibles ! ils ont été enlevés ! C’est beau comme "le commisariat aux archives" de la grande époque.
7. Censure, 6 mai 2005, 12:10
Je ne comprends pas pourquoi plusieurs de mes amis ont été censurés et interdits de réponse sur ce site. Certains sont les premiers accusés, d’autres sont de leurs amis et aimeraient avoir au moins un droit de réponse. Je vais personnellement voter NON au TCE et défendrait cette position à la Cip-Idf mardi soir. Je pense que la coord se positionnera pour le NON sans aucun problème vu que je n’ai pas croisé une seule personne pour défendre le traité. Mais votre attitude pourrait m’inciter à défendre le OUI devant vous, tant la violence de vos propos est à vomir. Les propos d’une personne qui explique arguments à l’appui (même si l’on n’est pas d’accord) pourquoi il faut voter OUI méritent-ils une telle agressivité ?
Votre attitude diffamatoire et violente dénonce à elle seule vos arguments quels qu’ils soient.
Samuel Churin
8. > Censure, 6 mai 2005, 12:20
mensonge..!
ET STOP LES TROLLS :))))
TM
9. sur paris indy, 7 mai 2005, 12:31
on ne peut pas répondre sur paris indy...
qui fait de la diffamation ?
vos mensonges sont tellement énormes que vous vous ridiculisez
quant à une "ip blackistée", si c’est réel, après tout, ca vous evite de publier des textes que vous regretteriez, vu la teneur du message ci dessus ! !!
Al l’interm...
7. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 5 mai 2005, 13:00
Le site de Bellaciao rappelle ceci aux rédacteurs qui s’apprêtent à rédiger un message :
"Rappel : nous effacerons les messages à caractère diffamatoire, injurieux, xénophobe, sexiste, les menaces, la pub commerciale et politique..."
Le site de Bellaciao devrait commencer par appliquer ses propres injonctions et cesser de se livrer à la nauséabonde diffamation qui précède. Le texte cité ci-dessus est publié sur le site de la revue multitudes et n’engage que ceux qui l’ont rédigé. La tentative de Bellaciao, dans un style stalinien très pur, de pratiquer un amalgame entre ce texte et ceux qu’il lui estiment "apparentés" (en quoi ? La famille métaphorique a cela de pratique que les liens en sont invérifiables à l’état civil : c’est très utile pour raconter n’importe quoi). Des personnes citées qui participent à la Cip-idf ou à AC !, aucune n’a pris part à un quelconque appel à voter oui, le fait de ne vérifier aucunement ses sources en dit long sur la politique éditoriale du site. On nage en plein tabloïd, c’est à vomir.
Quant à l’appel à se débarrasser des "moutons noirs" et des "parasites sociaux" (sic), on préfère oublier les relents bruns qu’il exhale.
1. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 6 mai 2005, 10:11
Sur le site de multitudes d’où est tiré l’article, ce n’est pas signé !
On tourne en rond, bonjour l’embrouille :)
TM
2. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 6 mai 2005, 10:59
81.54 délire : où a-t-il lu qu’on appelait à se débarasser des "moutons noirs" et des "parasites sociaux" sur ce forum ? ! ?
l’expression "moutons noirs" a été cité une fois, sous la forme : "qui sont les moutons noirs ????"
L’expression "parasites sociaux" n’a pas été employé à ma connaissance.
Ce qui dérange ces petits fats de multitude, et ce pour quoi ils nous traitent de nazis (la "peste brune" renvoie explicitement aux "chemises brunes " des SA allemands dans les années 30), c’est que ce forum expose la vérité des faits quant aux prises de position politique pro-oui à la contitution Giscard ultra libérale de la revue Multitudes, et du refus de s’en désolidariser de Laurent Guilloteau (qui répond par l’insulte à des questions très précises : es-tu pour ou contre le TCE ? Voteras-tu oui ou non le 29 mai ? Condamnes-tu le positionnement politique de Multitude ? Es-tu prêt à démissionner de Multitude qui prend aujourd’hui une position encore plus réactionnaire (par la voix des deux éditos de Moulier-Boutang, paru dans la revue affichant un oui sans complexe et de combat) que celle de la CFDT ? )
Traiter de totalitaire ou de fasciste celui qui pose de telle question, dénote à quel degré de bassese, de dissimulation et d’hypocrisie, notre époque est tombée ! Celui qui refuse le "double jeu", le "double langage" (l’un ésotérique pour les initiés de multitude ou de je ne sais quel groupe d’influence, l’autre exotérique, pour la grande masse - en l’occurence : "nous nous foutons du traité", alors que les intellectuels prestigieux pour lesquels on travaille font campagne de toute leur force pour le OUI), la manipulation est un totalitaire et un stalinien.
(en parlant de stalinisme et de fascisme, que ceux qui envoient à la tête par e-mail interposé, ce genre de connerie, fassent cependant attention de mesure et raison garder, "en public", de visu, au corps à corps allai-je dire. Dans les milieux prolétariens, ce genre d’insultes est parfois pris au sérieux.)
3. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 6 mai 2005, 11:24
c’est là :
http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
un "commentaire" à l’article...
commentaire, car ici, ce n’est pas un forum...
4. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 6 mai 2005, 11:39
Autant pour moi ! l’expression "parasites sociaux" étaient bien présentes sur le forum de discussion de l’article de Boutang pour le oui (comme quoi aussi Bellaciao est pluraliste, puisqu’il donne souvent à lire la prose des partisans du OUI !), mais dans un article tout différent de celui qui évoquait des "moutons noirs" (précisons que "moutons noirs" dans ce contexte semble plus désigner ceux qui sont "désignés comme moutons noirs" par les dirigeants, quels qu’ils soient, et donc ici les "moutons noirs" seraient plutôt nous les partisans du NON ( "on ne peut pas être européen et contre ce traité" disait l’autre jour Chirac, en prenant soin de ménager "ceux qui ne sont pas européens", autrement dit une partie de son camp, la droite et l’extrême droite).
Voilà le texte où apparait ce "parasites sociaux" :
"D’ailleurs Ac comme la cip devraient foutre dehors ces parasites sociaux qui ne représentent qu’eux même et qui plus est fricotent avec stambouli la faux derche verdatre
un précaire bien vénére contre ces bouffes merdes de négriste"
Si l’expression est à mon goût un peu "déplacée", elle peut être le fruit de 3 choses : soit un moment d’égarement lexical du locuteur, "véner" en l’occurrence (cà veut dire : énervé, "qui a les nerfs", qui est colère donc), soit un provocateur lambda, qui dessert en l’occurence notre parti dans cette polémique, soit encore une subtile provocation des boutanguiens eux-mêmes (! mais je n’y crois pas, ils sont trop idiots d’une part, et pour la plupart en week-end dans les résidences secondaires des uns et des autres, d’autre part, et la WiFi marche pas bien)
Cependant dans la tonalité générale, je crois que plus l’on va approcher du 29 mai, puis dans l’immédiat 29 mai (surtout en cas de victoire du oui, car dans le cas inverse, on les oubliera, et ce sera bien dommage...), les gens de la revue multitude vont avoir de plus en plus de mal à assûmer une quelconque "prise de parole publique" et un quelconque "travail de masse fractionnel" dans les organisations prolétariennes et syndicales. Débusquer tous ces traitres et infiltrés de l’appreil d’état, en direction des organes de base de la classe, afin de les manipuler et de les désorienter... voilà au moins à quoi aura servi aux masses cette campagne référendaire... et cela bien au-delà du misérable groupuscule "multitude", qui n’est que peu de chose, mais dans tous les secteurs, partidaires, syndicaux, associatifs, médiatiques et culturelles ( à titre de simple et dernier exemple : Ariane Mnouchkine et Hélène Cixous au grand raout du "Palais Richelieu" (siège de la Comédie française la bien nommée, mais aussi du Conseil Constitutionnel, du Conseil d’Etat et du Ministère de la Culture) du 2 mai dernier, en compagnie de tout ce qu’il y avait d’infréquentables en Europe en ce moment (Junker, le président luxembourgeois, qui s’est fait follement applaudir en déclarant qu’il n’y avait pas besoin de lire la Constiitution, et qu’il fallait seulement voter OUI, Barroso, Chirac... cf. Le figaro, édition du 3 mai), appelant donc à voter OUI, participant gaiement à ces mascarades de désinformation, .... en compagnie de tous leurs amis du théâtre subventionné "haut de gamme" et chers (Planchon, Arditi, Chéreau et tutti quanti...))
5. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes/Samizdat : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 6 mai 2005, 12:03
Toutes mes excuses à 82.26. C’est en effet de "commentaire(s) à l’article qu’il s’agit (en l’occurence celui de M. moulier-B) et non d’un "Forum", ni d’une "liste de discussion" . Et les commentaires sont libres, ce me semble, du moment qu’ils n’outrepassent pas les limites de la bienséance et des codes civil et pénal.
8. CENSURE, 6 mai 2005, 12:18
Je ne comprends pas pourquoi plusieurs de mes amis ont été censurés et interdits de réponse sur ce site. Certains sont les premiers accusés, d’autres sont de leurs amis et aimeraient avoir au moins un droit de réponse. Je vais personnellement voter NON au TCE et défendrait cette position à la Cip-Idf mardi soir. Je pense que la coord se positionnera pour le NON sans aucun problème vu que je n’ai pas croisé une seule personne pour défendre le traité. Mais votre attitude pourrait m’inciter à défendre le OUI devant vous, tant la violence de vos propos est à vomir. Les propos d’une personne qui explique arguments à l’appui (même si l’on n’est pas d’accord) pourquoi il faut voter OUI méritent-ils une telle agressivité ?
Votre attitude diffamatoire et violente dénonce à elle seule vos arguments quels qu’ils soient.
Samuel Churin
1. > CENSURE, 6 mai 2005, 12:57
La lutte des classes est parfois violente. Et les mots peuvent tuer ou incarcérer (la sentence d’un juge par exemple). "La violence de vos propos est à vomir". Camarade grand lutteur de la CIP as-tu déjà entendu la violence verbale quotidienne qui est faite aux masses : au travail, dans les transports (auto ou communs), par les flics etc. Particulièrement lorsque les pauvres osent protester (grève, manif, actions diverses)... ce sont des insultes à plus soif et des violences verbales bien concrètes (amende, TIG, prison,... bref saisies de corps et de biens). Que sont nos euphémismes et litotes de couvent de jeunes filles dans les commentaires de cet article, pour que tu puisses ainsi t’offusquer et parler de "violences verbales"... (?) Ou alors il y a un réel "décalage culturel" (une sorte de "fracture culturel" diraient les Chiraco-Ardististes) en toi et les reste du peuple : d’un côté les cénacles "précieux" ou le moindre mot non-euphémisé ou "novlangué" choque et provoque émoi, stupeur, évanouissement, cris d’orfraies...(ou encore les "inc’oyables et les me’veilleuses" de l’époque thermidorienne, qui résume d’ailleurs mieux notre époque - bassesse, régression, corruption...- que les "ruelles" précieuses de la Fronde), de l’autre "la masse d’esclaves motorisés" pour reprendre l’expression de Guy Debord dans In Girum....
Cependant que ton indignation me paraît en même temps comme feinte et jouée, et qu’elle pourrait tout aussi bien participer d’une tentative de criminalisation rampante de nos propos (ce sont des violents, des fachos etc. ce qui ne pourraient que plaire aux oreilles d’un Villepin ou d’un Perben !)
Quant à la "Censure" : Sont publiés ici les textes du groupe Multitude : ils sont clairs et nets, et c’est pourquoi cela emmerde des membres de ce groupe qui auraient voulu cacher la position politique de leur organisation "politico-culturel" dans les mileux sociaux et syndicaux qu’ils prétendent "conduire", "diriger" ( avec ce style "caporaliste et incompétent", pour reprendre une expression d’un haut fonctionnaire de l’Etat à propos du personnel étatique et para-étatique des Verts-multitudiens).
Quant à votre réunion de mardi prochain, eh bien le mieux serait qu’une délégation de chomeurs militants et actifs de la région parisienne (chômeurs en colère, CGT chômeurs, Apeis, interco-CNT, squatters, RdB, MIB etc.) partisans du NON viennent vous encourager, et discuter avec vous des modalités de campagne contre l’Europe du Chomâge, de la misère et de la surexploitation (c’est seulement cela la "précarité" et la "flexibilité"), et pour la victoire du NON au PROPAGANDUM du 29 mai. Bien loin de polémiques stériles, pourraient alors être établies des initiatives concrètes et simples à mettre en oeuvre sur le terrain dès le 11 mai 2005 (c’était la "nuit des Barricades". le 10 mai c’est la date anniversaire de la victoire de l’ex-vichyste Mitterand) pour saboter le "13 mai" (date anniversaire du Putsch d’Alger, qui permît à de gaulle d’imposer les institutions réactionnaires de la Vème république, sous le joug bonapartiste et thermidorien desquel l’on subit encore le règne des putschs électoraux successifs -cohabitation, dissolution, referendum, élections présidentielles décidant de tout...-).
Les revendications des chomeurs français (niveau allocations assedic et minima sociaux, droit au logement et au transport, vie chère, accès à la formation sérieuse, droit à la santé et accès à une nourriture saine etc.) sont directement en prise avec les enjeux du TCE. Soit c’est la victoire du OUI, et alors ce sont de formidables pouvoirs politiques et institutionnelles qui sont données aux dirigeants européens pour déployer leurs plans thatchériens de casser les vieilles organisations de la protection sociale, soit le NON l’emporte, et alors la bourgeoisie sera freinée et gênée politiquement pour faire aboutir sa stratégie. Soit on est du côté de ceux qui veulent que cette crise soit ouverte, afin que les masses puissent s’engoufrer dans la brèche ; soit on est pour le oui, pour l’ordre, pour la stabilité institutionnelle de l’impérialisme européen, et alors on est le complice de la déstructuration encore un peu plus avancée de la classe ouvrière, et on ouvre grand les voies aux solutions de plus en plus sécuritaires et militaires dans le traitement de la question sociale (lägers, camps de déportation des sans papiers, militarisation et criminalisation de la vie quotidienne, croissance et démultiplication du paupérisme de grande envergure (bidonsvilles, cités ghettos..), décroissance du niveau de santé publique et de l’espérance de vie pour la moitié de la population, accidents technologiques majeurs, guerres incessantes sur les "limes" sud et est de la "presqu’ile" européenne (Ce qui est en résumé le plan néo-thatchérien du trio impérialiste franco-germano-anglais - voir en avant-goût ce qu’ils ont fait de la Yougoslavie entre 1991 et aujourd’hui, avec l’appui de leur grand oncle Sam).
La lutte des classes est souvent, hélas, et trop, violente. Mais c’et l’impérialisme qui a déclaré la guerre. Nous, nous la subissons.
2. > CENSURE, 6 mai 2005, 20:30
réponse à
mensonge.. !
ET STOP LES TROLLS :))
9. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 6 mai 2005, 20:04
Il y a sans doute plusieurs aspects à distinguer avant de comprendre comment ils sont liés :
1) l’évolution idéologique de la revue Multitudes,
– d’une part depuis la disparition de Futur antérieur (il suffit de comparer la teneur des articles respectifs, sur des thèmes vosins : la filiation marxienne a disparu), d’autre part l’évolution de la revue confrontée à la clarification autour des thèses d’Empire, sous la critique de même filiation (critique d’ailleurs non homogène, sur le revenu universel par ex. si l’on compare celle des marxistes tels de la mouvance LCF ou de Harribey, les thèses essouflées de Krisis sur la marchandise -Jappe, Kurz- ou la critique fondamentale de R. Simon dans Théorie du communisme)
– cette évolution plus récente, à l’occasion d’une part de la crise des mouvements de chômeurs et de la formalisation du démocratisme radical français (alternativistes) et particulièrement avec le référundum, dans la continuité de son articulation aux partis depuis 1995-2002.
Au demeurant les termes mêmes de définition des orientations de la Revue ont changé il y a peu (voir la présentation du site) : le hold-up est achevé.
2) la question de l’Europe (cf le numéro spécial de l’an dernier avec l’interview Cohn-Bendit par Y. Moulier-Boutang, qui me semble sur ce sujet générer ou révéler la fracture au sein de Multitudes), ou le post-fédéralisme présente une séduction qui se transforme vite, par un saut politique précipité, cette fuite en avant dans ce OUI au référundum : il est donc normal que des fidèles de la revue soient réellement déchirés (à prendre avec ou sans ironie), car les problématiques de fond ne sont pas abordées, et sans doute pas abordables dans les conditions de cette campagne, rabattue sur un choix binaire où chacun est sommé de choisir son camp, le OUI et le NON étant transformés en ce qu’ils ne sont pas, ne peuvent être (en termes de "choix de classes" : voter NON implique moins un choix de classe car cela n’y suffit pas, que voter OUI, ce que traduit la formule rapide : "on ne peut pas être de gauche et voter OUI", c’est ce qu’a parfaitement compris Monsieur Fabius...).
3) Que cela se traduise dans la forme des polémiques ici présentes n’est certes pas étonnant -finalement ça ne change pas des oppositions classiquement partisanes et identitaires, mais dans un contexte nouveau, celui de la restructuration en réseau de l’alternativisme radical -, mais au-delà de l’effet immédiat (lequel en termes de choix de vote par les lecteurs ?), on ne constate pas que les questions de fond (évoquées en 1. et 2.) soient abordées avec la sérénité et le type d’argumentation qui correspond à ces enjeux.
4) La crise est par conséquent d’abord celle qui traverse la revue, sa rédaction et la diaspora de ses auteurs et lecteurs. Elle est majeure parce que révélatrice de problématiques de fond, avec leurs aspects théoriques, du point de vue de la philosophie politique en France dans l’héritage croisé d’Althusser et de Deleuze, comme de l’ensemble de l’idéologie de la post-modernité chevauchée allégrement en bradant la postérité des ruptures marxiennes sur fond de déficit de leur remise en perspective. De ce point de vue, il n’y a que les personnes concernées qui peuvent tirer leurs conclusions dans le rapport à Multitudes, pour des raisons de forme ou de fond... sous réserve à mon sens de creuser des aspects idéologiques aujourd’hui masqués.
Plus concrètement, un enjeu théorico-pratique est la définition des luttes de classes quand elles sont menées par ceux qui n’ont pas de travail (ou parallèlement, pas de papiers). De ce point de vue, il ne faut pas se voiler la face, les choses ne sont pas plus claires au sein du camp du NON -malgré une certain enthousiasme unitaire lié à la campagne, l’impression d’une dynamique sans doute chargée d’illusions- qu’au sein de la diaspora Multitudes en plus généralement de l’intellitgensia française héritière de la période 1968-1995.
J’avais essayées d’aborder certaines de ces questions sur la liste Multitudes-Info, mais on me disait : "vos positions ne nous intéresse pas", ce qui se traduisait par le silence, pour ne pas dire la censure sous divers prétextes, la violence des propos, par ex. du type de celle qui monte quand on se heurte à un mur idéologique digne de défunts Comités centraux. Mais voilà qui renvoie sans doute aux contradictions de la forme Revue, quand elle prétend ratisser large avec une vue aussi étroite... qu’un parti politique ?
Patlotch ?¿ ? ¿ ?¿ ? ¿ ?¿ ?¿ ?
1. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 6 mai 2005, 21:37
la "diaspora" des "auteurs" de la revue "Multitude" ne sont qu’une bande de faux-cul qui était à genoux devant le pouvoir mandarinal de M.Boutang (y compris Negri qui avait besoin de lui pour la réussite éditoriale en francophonie de "Empire". Les errements ou les polémiques idéologiques de ces faux-culs, ne sont que le masque ou le faux-nez de bien plus triviales compétitions de postes, de prébendes et autres "postures symboliques". La double référence filiation à Althusser et à Deleuze (dans la cacophonie même et le grotesque d’un tel rapprochement) indique bien le degré de confusion et d’escroquerie intellectuelle de ces bavards doctorants, post-pré doctorants, experts en décrochage de doctorat post-doctorant.... où il faut "publier", décrocher des bourses et des articles, postuler à quelque "appel d’offre"" cognitif en échange d’emplois et de subventions, le rêve ou la réalité des micro-gains de droit d’auteur, la fatuité d’appartenir à une "élite" socialement reconnu, celles des ingénieurs "post-cognitifs" s’adressant à des stagiaires ingénieurs post-cognitifs (qui squattent des centaines d’amphis et de misérables petites salles des journées durant dans les universités française, en attendant de décrocher un stage ou un emploi de "blabateur" et rédacteur de dossier dans l’étatique ou le para-étatique "précarisé" (c’est pour cela qu’il parle toujours de "précarité" à Multitudes : c’est un discours "managérial" interne au reéseau composé de publics d’étudiants, de pré-doctorant de 30, de doctorant de 35-40 ans chargés de cours ou d’"enquête", de post-doctorant encadrant les pré-doctorants de 40 à 45 ans, + toutes les néo-kyrielles chargées du net et de l’informatique de tous cà (les correcteurs, les "programmeurs", les "concepteurs free-lance", les "attachés" de relations publiques et de presse, les coordinatrices de projet, ceux qui s’occupent de payer les factures et de réserver les hotels des colloques exotiques, le rg de service et ravissant(e), les aventuriers, les putes et les escrocs "honnêtes".
Tout cela, je ne sais s’il faut l’appeler cela une "diaspora" (je crois pour ma part le terme inadéquat parce qu’inadapté), un "réseau", une camarilla, une entreprise du 4ème type, une micro-officine para-étatique de brouillage, de controle et de désinformation, ou peut-être tout cela à la fois.
Mais à l’occasion de ce referendum, il est clair que tous les gens, sans exception aucune, qui se seront compromis dans cette revue "multitudes" ne pourront plus à l’avenir prendre un air naïf ou innocent, arguant "qu’il ne savait pas" (!). Comme Hélène Cixous présente les 2 et 3 mai au colloque "l’europe de la culture" avec tous les partisans européens du OUI, elle non plus, ne pourra pas dire qu’elle était là par hasard, ou pour avoir un thème pour sa prochaine oeuvre littéraire.
Il y a des lieux et des forums où les gens ne pourront plus se croiser, sinon à croiser le fer.
2. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 6 mai 2005, 23:00
Je parlais de l’ensemble des contributeurs et des lecteurs, et non du comité de rédaction hexagonal (au demeurant lui-même divisé) ni des correspondants à l’étranger en titre. Compte tenu de la variété des sujets abordés, certains n’interviennent qu’une fois, sur des sujets qui n’engagent pas leurs opinions relatives aux autres thèmes. Ils ne font que saisir l’occasion de s’exprimer dans une revue, et il ne serait pas honnête de leur attribuer d’autres opinions qu’ils expriment à cette occasion. Personnellement, je l’ai dit plus haut, j’ai tout simplement refusé de contribuer, pour des raisons spécifiques, sur le jazz, et compte tenu de mes désaccords politiques de fond avec la ligne éditoriale. Comment les deux peuvent être liés, ce serait long et déplacé : en substance, il y va, quand on parle des "autres de l’Occident", de considérer que la priorité est de leur donner la parole, et non de parler à leur place, en expert franco-français de la « transnationalité » multidinesque... C’est une posture d’extériorité, de "sociologue" avec un "objet", et c’est la même dans la question sociale. Mais c’est une extériorité qui s’apparente aussi à celle de certains militants politiques, voire de tous en tant que membres de tel parti. Alors... que chacun assume son existence sociale pour ce qu’elle est dans le capitalisme, au lieu de tricher, et ça ira mieux pour tout le monde sans raconter des histoires de bons et de mauvais.
Si je ne devais citer que deux noms, il y a ceux de Jacques Rancière et d’Isabelle Stengers, qu’on ne saurait soupçonner d’allégeance à cette cotterie intellectuelle. C’est comme ça, il existe aussi des débats intellectuels, c’est peut-être dommage qu’ils soient coupés des milieux sociaux dont ils parlent (mais les appareils politiques ne le sont pas moins), mais ce n’est pas une raison pour les déserter, ou laisser la théorie et la pensée aux clercs (j’allais écrire clergés).
Quant à l’arrivisme, au carriérisme, au matuvisme... (je résume de ces mots une longue tirade que je ne me force pas pour en partager l’essentiel), je ne crois pas que focaliser là-dessus permette d’y comprendre grand-chose : tout le milieu universitaire fonctionne comme cela, y compris chez les "marxistes", c’est souvent assez parisien, et beaucoup plus franchouillard que ça ne le prétend... Les Multitudes n’en sont qu’une caricature.
Sinon, je saisis l’occasion de cette réponse pour dire que je partage essentiellement l’analyse produite dans la contribution "diffamation ? arme à double tranchant... 6 mai 2005 - 10h36 - Posté par 62.**.207.*** "
Par ailleurs, quelques liens. J’ai évoqué Futur antérieur : archives, numéro 14 spécial Europe (novembre 2003), la présentation du site, qui a évolué, et dit clairement un ancrage idéologique, mais masque des aspects concrets de propagande par le biais de l’entrisme dans les associations évoqué par 62.**.207.***
Cela dit, ces positions (notamment revenu universel) remontent à celles de Negri dès le début des années 70 ("revenu politique").
3. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 7 mai 2005, 12:23
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Patloch, bien qu’il ne faille pas tomber (comme je le fais parfois) dans une certaine grandiloquence et une dramatisation caricaturale des enjeux.
Sur ce point notamment :
"De plus et fondamentalement, je ne crois pas que le OUI et le NON dessinent de façon pertinente une frontière susceptible de faire avancer clairement et durablement le schmilblick disons révolutionnaire, pour simplifier."
Avec des amis, un soir récemment, nous nous sommes faits la réflexion suvante, qui dans nos entourages respectifs (familiaux, amicaux, professionnels, de voisinage, "politiques", associatifs, syndicaux...) allaient voter oui, ou du moins avaient pu nous le signifier d’une manière ou d’une autre ? Après examens, et anaylses détaillées des "profils", nous nous sommes dit que pour près de 100 % des cas, c’était des gens avec lesquels il fallait manifestement rompre, le "oui" venant comme la goutte d’eau qui faisait déborder notre vase de tolérance, et s’additionnant à une multitude (ces cons là nous font presque tiquer quand on utilise ce substantif !) de faits dénotnt l’adhésion profonde de ces gens. Le descriptif de la cinquantaine de personnes que nous avons passé en revue serait un petit roman, mais à chaque fois quelques traits saillants se détachaient : arrivisme, caporalisme (ou si l’on veut "personnalité autoritaire" pour reprendre une catégorie de l’école de Francfort), volonté de se démarquer de la plèbe, inconséquence intellectuelle, admiration des puissants et fayotage...
Aussi si tous ceux qui votent non ne sont pas nos amis, il ne faut pas avoir voté oui pour le demeurer ou pour le devenir. Ce critère est et va demeurer un criterium discriminant. Un peu à l’instar de ce qui se produisit en France au moment de l’affaire Dreyfus : il y avait ceux qui croyaient ou voulaient croire en sa culpabilité, et ceux qui refusaient cette culpabilité et les campagnes militaristes et antisémites dont elle était le prétexte. Cette opposition sur le TCE est similairement une ligne de partage entre des attitudes et des comportements éthiques et moraux, bien au-delà d’une simple divergence d’opinion. Ayant discuté peut-être avec 150 ou 200 personnes de ce sujet, pour peut-être la première fois dans ma vie (alors que je milite depuis plus de trente ans, et que j’en ai vécu des discussions et des polémiques, des plus stériles aux plus violentes), au bout de quelques minutes, dès que je vois le lascar bien enkysté dans son Oui (ce qui est tout de même rare dans mon milieu), je n’insiste pas et me sort de la discussion par un banal "je ne te convaincrai pas et c’est réciproque", tant je vois la distance qui me sépare du gus, généralement s’excitant très vite, usant, souvent avec violence, "d’arguments" soit les plus ineptes soit révélant immédiatement son vrai système de valeur. (j’entends aussi par "avec violence", des propos du type "vous un homme si intelligent" vous n’allez tout de même pas voter NON, je m’attendais à mieux de votre part" etc. utilisés comme arme fatale de propagande par tous les petit(e)s chefs dans les entreprises : à la fois pseudo-flatterie, menace voilée.)
Les seules discussions "intéressantes" sont avec les gens qui ne sont pas sûrs d’aller voter ou qui souhaitent délibérément s’abstenir. C’est celles que je privilégie (d’une part par pragmatisme, cela peut être une voix de plus, mais d’autre part aussi parce que la critique des élections, du système représentatif spectaculaire, de la "politique"... est pour moi l’un des B.A.BA de la critique sociale, et que la position abstentionniste engage fatalement la discussion sur ce terrain là)
Il y a enfin les gens qui refusent obstinément de dire ce qu’ils feront. En général ce sont des gens d’ordre et de droite. Mais il y a aussi les hypocrites et les manipulateurs, osant s’égosiller contre le "terrorisme" des partisans du NON (il y a des exemples dans cette discussion).
Enfin une critique de forme : est-ce faire "clairement" avancer quelque chose que de le dénommer d’un mot "schmilblik révolutionnaire" qui dénote qu’on ne sait pas de quoi exactement on parle ? Cet énoncé reviendrait à dire "je ne crois pas que le oui et le non dessine une frontière pertinente pour faire avancer quelque chose dont je n’ai aucune idée et que j’appelle "stroumpf". L’énoncé à ce stade n’est ni vrai ni faux, il est "indécidable" comme on dirait maintenant. Je me refuse pour ma part à parler de "révolution" : la plupart de ceux qui ont en parlé positivement ces 60 dernières années ont tout fait pour ne jamais la faire et la reporter toujours au lendemain ou au surlendemain. Tant est si bien que l’expression s’est progressivement dévaluée, démonétisée, pour ne devenir qu’un concept fourre-tout et passe-partout, qui s’applique beaucoup mieux à l’annonce d’une "nouvelle technologie" qu’à la lutte des classes contemporaines ( au moins ces concepts : lutte de classe, masse, prolétariat, insurrection, capital, exploitation... s’il faut certes les désinfecter de toute la connerie stalino-maoïste aujourd’hui presque oubliée, sont-ils des concepts qui pretent moins à confusion, du moment qu’un discours articule leur signification et les leste de concrétude)
Concernant l’université : Patloch dit que beaucoup des critiques adressées à la revue Multitude et à son groupe (je ne pense pas que les lecteurs aient jamais été visé. Je lis chaque jour plusieurs journaux, dont le Figaro, je suis bien forcé d’entendre sinon d’écouter les radio-TV.... qui m’assimilerait aux médiatiques) seraient en fait généralisables à l’université en général, les "marxisants" compris. Tout à fait d’accord. Ce qui fait précisément défaut ce serait une vraie sociologie critique de ces milieux et de ces institutions. Mais la sociologie étant précisément "monopolisée" par les universités (autrement dit les systèmes de production de savoirs de l’Etat et des grandes entreprises) et les universitaires, une telle tâche ne peut s’accomplir. Cette question et cette aporie s’étaient déjà manifestés dans les années 60 dans la pratique et la théorie de l’internationale situationniste.
4. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 7 mai 2005, 15:02
Toute campagne électorale, et plus encore celle-ci, tend à déplacer des enjeux sur des critères qui ne sont pas des critères de classe. Les réponses, surtout à travers "les prolongements à donner au NON", les discours sur l’alternative, le "rassemblement", sont des réponses politiques (certaines politiciennes), et non des réponses de classe : mais l’Etat, c’est toujours l’Etat du Capital, même si un siècle de "conquêtes" ouvrières peuvent donner l’impression du contraire. L’héritage français, au-delà de la représentation qui désaisit le "citoyen", c’est le politicisme, une conception pré-marxienne de la lutte de classe. Le démocratisme radical, c’est l’actualisation de ce politicisme. Paradoxalement, c’est une idéologie libérale : société civile etc.
Je partage l’idée que le OUi est un vote "bourgeois". Les Multitudes, et particulièrement Moulier-Boutang, se la jouent "philosophes des Lumières" éclairant le 22 ème siècle, avec ce ton insupportable de la posture "je sais, je vois loin...". Les négristes ont une analyse du capitalisme qui brouille les rapports de classe que définit l’exploitation (ils ne sont pas les seuls) : pour un peu, le communisme percerait sous le "capitalisme cognitif", et sur le plan théorique, tout cela justifiait leur filiation à Marx, par Negri, avec une sollicitation de quelques lignes des Grundrisse.
La question de l’abolition du capital ne se pose guère à gauche, car tout le mouvement actuel est historiquement orienté vers une adaptation. Sans doute y sommes-nous embarqués, mais il est préférable de le savoir plutôt que de se raconter des histoires, surtout dans la surenchère verbale, un rupturisme qui pense que de la quantité (revendicative) sortira la qualité (le "dépassement"). En d’autres termes, un réveil de la lutte de classe -j’entends une reprise de l’initiative du côté du prolétariat- ne signifie pas qu’elle est en soi révolutionnaire, et c’est précisément la question actuelle, le fondement de l’idéologie démocratiste que de faire en sorte qu’elle ne le soit pas.
Quelques remarques
1) l’Europe, c’est-à-dire un Etat de plus, donc de la liberté en moins, du rapport immédiat en moins, de l’aliénation en plus. Avec la Constitution, il est clair que c’est moins de démocratie, plus d’autocratie, un niveau supplémentaire et renforcé d’une forme de monarchisme (voir les premières phrases du Préambule du traité : "Sa Majesté le Roi des Belges, le Président de la République Tchèque, sa Majesté la Reine de Danemark, le Président de la République Fédérale d’Allemagne, le Président de la République d’Estonie, le Président de la République Héllénique, sa Majesté le Roi d’Espagne..." qui ne peut-être ni aujourd’hui ni demain porteur de davantage de démocratie politique que le niveau national.
Mais la démocratie, comme régime politique de la modernité, c’est une invention libérale -voir Wallerstein- adéquate au capitalisme, c’est l’invention de l’Etat moderne. C’est à historiser, pas à congeler.
On pourrait qualifier le OUI de "bourgeois", et constater que cela colle assez bien à la subjectivité de ceux qui s’y reconnaissent, plus ou moins ouvertement : ceux qui ont tiré l’échelle l’échelle après avoir accéder à l’étage.
2) Le NON au référundum, s’il est un choix contre cette alliance "bourgeoise", de classe, de castes, traduit une opposition négative au capitalisme dans ses modalités de domination et de financiarisation, mais nulle part dans sa dimension fondamentale d’exploitation, pour la simple raison qu’il n’agit que dans la sphère politique institutonnelle. Voilà aussi qui est le B.A.BA de la rupture apportée par Marx ans la philosophie politique, et qu’efface un siècle de mélanges du communisme avec le républicanisme bourgeois et ses concepts tant prisés chez nous.
3) Dans le NON, il n’y aura jamais rien de révolutionnaire dans le souverainisme national, qu’il soit de gauche ou de droite, et d’ailleurs son terreau est commun : voir les traverses de la Nouvelle droite aux tentations Rouge-brune, les nouveaux populismes des Communismes nationaux (une vieille histoire, du point de vue idéologique) : Alain de Benoist possède son Marx et son Debord sur le bout des doigts.
Je suis bien d’accord, c’était un simple raccourci pour ne pas sortir du sujet. Je ne crois pas utile de faire tout un développement tendant à y projeter autre chose que l’affirmation, justement, d’un concept, celui de révolution, et derrière, ceux que tu évoques : "lutte de classe, masse, prolétariat, insurrection, capital, exploitation...". Ce concept n’est pas pour moi un fourre-tout, mais renvoie explicitement à une position théorique, puisque je ne fais pas mystère ici d’où je parle, sinon, voir les pages "communisme" de mon site. Avec le mot "révolutionnaire", j’entends que la question du communisme, et celle du communisme, sont posées à nouveaux frais depuis quelques années. Force est de constater que ce n’est pas le chemin de l’idéologie qui monte à gauche de la gauche, qualifiée de démocratisme radical (c’est aussi un concept critique :)) La plupart des interventions sur ce site en relèvent, en traduisent le large éventail : je ne souhaite pas en rajouter dans ce qui n’aboutirait qu’à savonner la planche de polémiques stériles dénuées d’intérêts dans ce contexte.
Je me suis longtemps insurgé, et j’ai tenté d’agir pour combler ce fossé entre militants ("d’en bas") et théoriciens, sans doute sur des bases fausses praxis : des séparations à dépasser entre théories et pratiques. Il n’y a rien que je déteste plus que l’alliance des manipulateurs et des manipulés, de ceux qui tirent les ficelles et des "idiots utiles", et rien ne dit que ce soit le privilège des stalino-mao-trotskystes. Ce qui est en cause est plus profond, et cela passe par la critique de l’objectivisme militant.
Cela dit, je ne crois pas, j’entends du point de vue révolutionnaire, à la pertinence de la pensée séparée, de la théorie séparée, de toute sociologie séparée. Tout cela relève d’une croyance rationnaliste et scientiste, l’observateur et son objet... En quoi, pour boucler la boucle, le bourgeoisisme traverse les "camps", quand les camps sont en parti définis sur des leurres qui ne font pas avancer le schmilblick révolutionnaire :)))
Cela nous éloigne du sujet ouvert. Je m’étonne même que personne n’ait répondu de façon systématique aux arguments du OUI multitudineux. Après tout, s’ils ne sont pas sans marquer quelques points dans les associations, ce n’est peut-être pas plus inutile que de souligner "la trahison" de tel ou tel leader.
5. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 7 mai 2005, 23:50
"Après tout, s’ils ne sont pas sans marquer quelques points dans les associations, ce n’est peut-être pas plus inutile que de souligner "la trahison" de tel ou tel leader."
La double négation - pas plus non utile - est toujours une forme alambiquée et qui prête à confusion ? Surtout dans une conclusion. Je comprend : il est inutile qu’ils marquent des points dans les associations" (ils : les négristes ouisouistes) comme il est tout aussi inutile de dénoncer la "trahison" de tel ou tel leader. Autrement dit il est inutile de discuter du groupe "Multitude" et "dénoncer" la "trahison" de tel ou tel leader : mise au point : pour moi, et la majorité des contributeurs de ce commentaire ce me semble, Boutang, negri ou consorts n’ont jamais été des "leaders" d’un quelconque de nos partis. Je ne vois pas en quoi ils auraient pu "trahir" quoi que ce soit ! C’est bien plutôt leur fidélité qu’on leur reproche !!! Ensuite j’arrete la discussion car tu nous as même pas dit si tu votais pour le non, et que ce que tu faisais et pensait pour cela.
6. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 8 mai 2005, 10:45
Je parlais des leaders des partis... pas de ceux de Multitudes. Discuter de Multitudes, je l’ai fais, et j’ai même apporté des éléments quant à son évolution théorique. Je considère qu’il n’y a pas grosse différence entre les différents porte-voix politiques, chefs de partis ou leaders d’opinions. Le staff de Multitudes comme de nombreux lobbys et réseaux aujourd’hui, et pour cause... se comportent ou remplacent les appareils politiques, et même les partis tendent à fonctionner en réseaux, ce qui était centralisé devant donner des apparences de démocratie. Les militants ont moins l’impression de suivre que dans les formes centralisées, mais la manipulation est la même, la servitude volontaire remplace la discipline. Il suffit de voir comment chacun défend sa chapelle et justifie ce que disent ses "bons leaders", quitte à changer d’avis à leur rythme, du jour au lendemain.
"Dénoncer des trahisons" de leaders c’est considérer qu’il y en a de bons, avoir besoin de porte-paroles, déléguer... et quoi qu’il en soit déplacer des questions de fond à des questions de personnes, d’où les polémiques creuses et joutes auxquelles on assiste. Dans la grande tradition du PS, au demeurant :)))
Je voterais "non" si j’avais le droit de vote. Mes arguments sont clairs, et je ne suis pas pour le respect des lois qu’on m’impose.
Mais ta question est significative : le "oui" ou le "non" déterminerait tout le reste, deux "camps" fondamentaux, et bien au-delà de la question posée, choisie par les constitutionnalistes et par Chirac. Moi, je choisis mes questions et mes réponses : je refuse les règles du jeu politique, et je constate depuis des décennies que ceux qui attaquent l’adversaire sur son terrain, avec ses méthodes, ses lois, dès qu’ils en ont l’occasion, utilisent les mêmes règles du jeu, les mêmes méthodes, les mêmes lois. Ces règles, ces méthodes, ces lois, ce sont celles du capitalisme, et de la politique comme marchandise, avec ses spécialistes en marketing du haut et du bas. Combien de leaders du NON sont des reconvertis de la veille ? Qu’ont-ils fait avant ? Aujourd’hui, ils votent "non". Que feront-ils demain qu’ils n’ont pas fait hier, avec ces règles qu’ils aiment tant qu’ils ne les changent pas quand ils en ont le pouvoir ? un capitalisme qui baignerait pour les travailleurs ? Ils appelleront ça "alternative radicale", rêveront d’un keynésianisme impossible, ou nous rejoueront le "bon programme" de leur "convergence"... ils n’auront rien à trahir, la preuve ? propres sur eux, ils auront voté "non".
Alors, la vie ne s’arrête pas le 29 mai. Les urnes ont parfois des aspects funéraires, pour la liberté de penser et d’agir.
FIN
7. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 8 mai 2005, 13:10
"Moi, je choisis mes questions et mes réponses : je refuse les règles du jeu politique"
C’est très bien, mais tes questions et tes réponses, on s’en fout La "nuit de l’absolu où toutes les vaches sont noires" de l’abstraction "ultragauche", enfilant des perles de syllogismes "démoralisateurs", confine au solipsisme. C’est assez troublant de voir les néo-borduiguistes qui refusent le parti : car sans parti, selon Bordiga lui-même, il n’y a plus rien que le capital, rien que le capital, tout la capital. Toute vie sociale est entièrement "capital", rien ne peur exister en dehors, et surout pas dans la sphère de la politique. Bref cette vision très spéciale ( Roland Simon, "théorie communiste", jean barrot, Le brise glace - cf. site de patloch, qui doit être de la famille) conduit infailliblement à ce "palais plein de miroirs sans portes ni denêtres", à l’intérieur duquel la présomption de l’individu peut se mirer elle-même dans les infinis reflets de son MOI : "MOI je choisis mes questions et mes réponses. Moi je te dis qu’il faut critiquer aussi bien "l’objectivisme" que le "subjectivisme", Moi je te dis que tu es l’extrême gauche (ou la gauche) du capital"... et ainsi de suite. Bref tout cela est fort monotone, fort ennuyeux, aussi ennuyeux que le narcisissisme porté à ses extrêmes limites. Le mot "fin" au bout du commentaire est symptomatique : j’ai fini de parler, alors c’est la fin, il n’y a plus rien d’autre à ajouter, rien en dehors de mon discours ne peut plus exister. C’est la dialectique, au sens du dialogue et de la contradiction, ou encore de la fluidité, de la métamorphose, du "passage de la quantité à la qualité", du tout comme quelque chose de différent de la simple somme des parties, qui manque à ces gens.
8. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 8 mai 2005, 14:29
Je n’entendais pas par là des petites questions individualistes, mais le besoin de se situer par rapport à une analyse de l’histoire, de la situation, pour prendre parti à un moment donné, et ne pas considérer qu’une question posée parceux d’en face, choisie par eux d’en face, est LA question des questions, qu’elle recouvre tout. Si le mouvement ouvrier s’est fait piégé historiquement, c’est parce qu’il ne s’est posé des questions que DANS le capitalisme, bien que CONTRE les patrons, et n’a su, ou pu, y répondre que CONTRE et DANS. Résultat, il a même inventé une nouvelle forme de capitalisme "à l’Est", reprise par les partis communistes à "l’Ouest".
Alors, le référundum, c’est une bataille, avec pour le "non" une forme "objectivée" d’alliances, mais qui ne dessine pas les "camps" de la guerre sociale, de la guerre de classe dans le procès de l’exploitation. Je sais bien qu’il est difficile de poser de telles questions en pleine campagne électorale, mais entre les campagnes : quoi ? On attend généralement la suivante, et les questions, il ne faut pas les poser : "il y a des congrès pour ça", avec 1 pour 100.000 de la population qui décideront des bonnes questions et des bonnes réponses. On va rigoler, car dès le 29 au soir, pour certains "convergents", faudra rien faire d’autre que préparer l’échéance présidentielle... le "dossier 2007".
Pourquoi t’énerves-tu ? Pourquoi ce besoin d’étiquettes, qui traduit d’ailleurs ton ignorance et ta confusion. Je ne suis ni "néo-bordiguiste", ni "ultra-gauche", ni un individualiste narcissique. Tu n’es pas très curieux de savoir et de comprendre... Je dis d’où je parle, et c’est d’abord des problématiques, d’une histoire qui a tranché certaines questions, et qui en pose d’autres, ouvertes à la lutte de classes, avec des concepts qui ne sont pas la caricature qu’on a fait de la pensée de Marx. Maintenant, pourquoi pointer « le défaut d’une vraie sociologie critique de ces milieux et de ces institutions » si c’est, devant une théorisation, étaler ton incompréhension et jeter des anathèmes, une fois que tu as mis l’autre, avec tes fortes paroles, dans une boîte "caca", en le sommant de répondre à ton sondage d’opinion : "tu votes quoi ?"
Aujourd’hui, de théorie révolutionnaire, il n’y en a pas : un mélange de vieilleries et de doigt mouillé dans le sillage des apparatchicks et des maîtres à penser de "l’alternative". Quand la théorie se présente, quoi ? tous ensemble, cracher dessus ? Hé bien, quelle tradition !!!
Que chacun pense par lui-même et se positionne en conséquence... Laisse donc chacun se faire sa propre opinion, si cela t’ennuie...
Pourquoi tu sur-interprètes chaque mot en faisant des procès d’intention à partir de tes propres contre-sens. Tu me fais dire autre chose que ce que je dis et tu en tires une démontration "vénère", mais à côté. Plus haut avec "schmilblick révolutionnaire", avec "leaders", ici avec le mot fin, par lequel je ne faisais que prendre acte de ta décision précédente : "Ensuite j’arrête la discussion"
La vie continue... Marx ne disait-il pas, en substance, qu’un problème bien posé est à moitié résolu ?
Allez, bonne route.
9. > Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?, 8 mai 2005, 15:47
Parce que tu as l’outrecuidance de te presénter comme un "prophète éclairé" de la "théorie révolutionnaire" ? Ici ce n’est même plus le délire de présomption évoqué par hegel dans sa préface à la phénoménologie de l’esprit, c’est carrément le délire de présomption du dernier médiatique venu, et du dernier néo-post dadaïste à la mode..
Où alors tu n’es pas "serious" dans ta mélancolie de week-end de 8 mai ? (au sens du "serious" qui revient moult fois, en américain, dans les propos du film documentaire à propos des weathermen ("weather underground" - ), ce qui est "serious" , et ce qui ne l’est pas)
Mais bon les étudiants "théoriciens" nous font chier. Surout ceux issus ou actuellement en poste, des néo-universités département sciences humaines. En voilà du caca ! pour te donner une oeillade, sur ton stade anal homo refoulé.
Mais bon..... cà ne m’empêchera pas de continuer.
Cher patlcho, vous aurez sans doute l’extrême sollicitude de bien daigner vouloir recevoir l’expression de mes considérations chaleureuses et amusées, au delà du ton parfois un peu vif (mais j’aime les hyperboles comme figure), qu j’ai pu malencontreusement peut-être et de ma part ma maladresse innée, laissé s’égarer cà et là.
10. > Les Négristes (Toni Negri) et les verts de Multitudes : Appel pour un OUI d’espoir et de combat... ????, 8 mai 2005, 23:01
Institution, piège à multitud’ion
comme objectif ? l’Europe en soi... en soie ? alors les géants...
ben tiens donc, un empilage étatique de plus, ça ne fait pas peur aux enfants des aristos
c’est pas nous faire entendre que nous voulons, c’est ÊTRE : LIBRE, vos parlements entre représentants embourgeoisés, vous pouvez vous les mettre, avec une commission si vous voulez
Les droits écrits partout ne sont nulle part appliqués : les batailles juridistes pour faire l’histoire, ça fait deux siècles qu’on en crève : NOUS VOULONS, NOUS AURONS L’IMMEDIATETÉ !
"Nice" en vigueur, nous le balancerons aussi : chantage honteux !
« Les peuples s’emparent », c’est du langage d’énarque, les peuples n’existent pas en dehors de leurs actes : retour du refoulé de celui qui, du peuple populaire, n’en sort pas
Alternative rhétoricienne pour aspirants couillonnés
ben alors, renforcer un pouvoir qui n’est pas le nôtre, au-dessus d’un autre qui nous échappe, faudrait être maso, non ?
tous les jours, il fait nuit
le capitalisme n’a pas une vision aussi simpliste de la géopolitique. Les Etats sont ses servants, qui ne recoupent pas les mêmes champs. Un Etat de plus, c’est un servant de plus. L’Etat européen au service du peuple, c’est de l’idéologie bourgeoise qui a deux siècles de retard.
le plein emploi que vous proposez, c’est la pleine exploitation, les pleins loisirs, le plein capitalisme idéal, propre sur lui, sans bavure : une utopie bourgeoise pour vivoter tranquillos ? Qui plus est irréalisable, à droite comme à gauche, avec des ouistes pas plus qu’avec des nonnes
la première mobilisation populaire, ce qu’elle "arrachera", c’est le refus de se faire entuber encore plus
Question : vous êtes payés par qui ?