C’est toujours au nom d’intérêts supérieurs que tous les massacreurs ont plongé le monde dans la terreur ! C’est toujours au nom de la sauvegarde de l’Humanité qu’hommes, femmes, enfants et nourrissons sont assassinés, gazés, tués de différentes manières, parfois d’un poignard, arraché du ventre ouvert et vif de leur mère pour étouffer le cri de l’hymne à la vie !

* Tuer pour régner. La puissance se fondait alors sur la puissance réelle. Qui et combien de gens peux-tu occire ? La force du bras et de l’épée.

Pour se rendre admirable du sang désirable de l’humilié. L’existence des uns sert d’exutoire à celle des autres, l’amoncellement des cadavres voient saillir des piédestaux pour ces grands criminels que les historiens nomment conquérant ! Le comportement le plus bestial dans un élan d’espoir se traduira dans les manuels d’Histoires par une formidable aura impériale ! Le crime de masse passera pour la plus auguste des audaces, le crime est glorifié à condition qu’il ne se conjugue pas au singulier !

Pourtant, ces tueurs ne reculent devant aucune horreur dans leur exubérante quête emblématique d’un délirant bonheur apocalyptique ! Ils se posent en défenseur de l’Humanité, sans eux, celle-ci dans ses fondements serait menacée ! Ils osent l’affirmer, clament que pour la sauvegarde de l’Humanité, leur ennemi fantasmé doit être tué  ! Tué ! Tué ! Éradiqué, il doit disparaître pour permettre à un monde nouveau, plus beau de naître !

Le sang de leurs victimes remplissent les écritoires, la plume coure, le sang rougie les pages et charrie un narratif tout en superlatifs ! Les cadavres en décomposition favoriseront l’engrais d’une terre fertilisée sur laquelle ces grands criminels vont les nations ériger !

* Drôle de chose la vie et drôle de gens ceux qui la vivent  

( *Citations tirées du roman" Ripley Bogle" de Robert mcliam Wilson, )

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