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ATTAQUES INDIGNES DE LA FÉDÉRATION DES CLERCS FO CONTRE LA PERSONNE DE PIERRE LESTARD

Publie le jeudi 4 mars 2010 par Open-Publishing
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(en fin d’article : pétition à télécharger)
Dans sa revue « La Basoche » datée de décembre 2009 mais parvenue fin janvier 2010, et sur son site internet, la Fédération des Clercs de Notaire FO se livre à 11 pages d’attaques personnelles à l’encontre de notre camarade Pierre LESTARD.

 Pourquoi ?
Parce que Pierre LESTARD, ancien Directeur de la CRPCEN mais aussi ancien responsable FO, a quitté cette organisation syndicale dont il désapprouve la politique de régression de la couverture sociale des salariés et retraités du notariat assurée par la CAISSE DE RETRAITE ET DE PREVOYANCE DES CLERCS ET EMPLOYES DE NOTAIRES.
En homme libre, soucieux de continuer à se battre pour ses convictions syndicales, Pierre LESTARD a choisi de militer à la CGT dont la politique, notamment à l’égard des régimes spéciaux de retraite, est en phase avec ses idées.

Ce n’est pas du goût de la Fédération FO qui conteste à Pierre LESTARD la liberté syndicale reconnue à tout citoyen, et qui semble ignorer les principes de notre démocratie républicaine selon lesquels « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions ».

A croire ses détracteurs, Pierre LESTARD ne cherche qu’à nuire à la CRPCEN qu’il a servie pendant 10 ans comme administrateur et Vice Président, et pendant 21 ans comme Directeur adjoint puis Directeur général. Il serait même un manipulateur qui instrumentalise la CGT, la CFDT et la CGC réunies en intersyndicale. Excusez du peu ! Comme si ces organisations syndicales, structurées, représentatives et définissant seules leur politique dans leurs instances respectives, étaient faibles au point de se laisser ainsi instrumentaliser.

Curieuse manière d’apprécier le syndicalisme ! Si à la Fédération des Clercs FO un individu peut à lui seul mettre « au pas » toute la structure, que ses dirigeants sachent que ce n’est pas le cas d’organisations syndicales dignes de ce nom, en en tous cas pas à la CGT.

Mais peut-être que la Fédération FO cherche à masquer ses propres faiblesses et ses capitulations successives à la CRPCEN en s’en prenant à une personne honorablement connue.

Et avec quelle méthode !

Dans une pseudo-interview de Norbert SENTIER, Vice Président de la CRPCEN, on reprend principalement un rapport de l’IGAS, vieux de 10 ans, commandé par un ministère pour faire échec à une demande de créations d’emplois à la CRPCEN. Ce rapport de commande s’est donc évertué à démontrer que la CRPCEN n’a rien fait de bien et que son directeur est un être pervers, corrompu, incompétent et malhonnête. Tout cela pour dire que les créations d’emplois n’étaient pas utiles. Sauf que le rapport a été finalement contraint de conclure à la nécessité de 26 emplois. Incohérence flagrante !
Pour « descendre » Pierre LESTARD, Norbert SENTIER agissant en sa qualité de vice président de la CRPCEN, fait siennes toutes les critiques de l’IGAS et, au passage, viole le secret professionnel auquel il est tenu.

Pourtant, à l’époque des faits, Norbert SENTIER lui-même et Me RANDOT, Vice Président Notaire, ont formulé et signé une réponse commune de 88 pages, avec 102 pièces justificatives, réduisant à néant toutes les critiques de l’IGAS. Réponse approuvée par le conseil d’administration.

Le scandale, dans la diatribe de FO et de Norbert SENTIER, comme de Claude TENNEGUIN, Président de la Fédération FO et directeur de publication de « La Basoche », c’est qu’ils « omettent » sciemment de rapporter tous les arguments alors formulés contre les critiques de l’IGAS.

Dans un article de cette même Basoche en 2001, le directeur de la publication (à l’époque N. Sentier) explique que le rapport de l’IGAS comporte plusieurs parties distinctes, dont l’une contient les critiques et une autres les réponses, et que le danger d’une telle présentation est de voir les « adversaires de la caisse » ne citer que la partie critique.

Norbert SENTIER serait-il un adversaire de la caisse, puisque c’est exactement ce qu’il fait ?

Même 3 ans après, lors du départ en retraite de Pierre LESTARD, MM. Sentier et Tenneguin se confondaient en remerciements pour sa compétence, son volontarisme et son dévouement (voir quelques extraits ci-après).
Et voilà que soudainement, 6 ans après le départ en retraite de notre camarade, toutes ses qualités alors mises en avant s’effacent pour ne laisser place qu’à la perversité, l’incompétence et la malhonnêteté. Pourquoi ? Parce qu’il milite à la CGT ?

Par respect pour la vérité, et pour l’honneur d’un homme,
nous reprenons ci-après les principales critiques que Norbert SENTIER fait siennes aujourd’hui, mais en apportant les réponses qu’il avait faites et que l’honnêteté aurait dû le conduire à rapporter :
Pierre Lestard aurait choisi un fournisseur pour favoriser l’un de ses fils

Faux ! Il n’était pas Directeur et les choix furent faits par son prédécesseur (IGAS s’il vous plait !)

● Pierre Lestard se serait octroyé à bas prix 3 locations dans un immeuble de la caisse
Présentation tendancieuse : il s’agit d’un logement principal étroit sur cour et sans confort ne lui permettant pas d’accueillir toute sa famille et qui fut de ce fait complété par 2 locations annexes (studio adjacent et chambre de bonne). Il n’était alors pas Directeur, et les décisions ont été prises par ses prédécesseurs et les administrateurs de la commission de gestion immobilière. Il a accepté les conditions fixées. A noter qu’il aurait pu bénéficier, comme une administratrice FO, d’un magnifique appartement sur rue, mais il n’a rien demandé de tel.

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● Pierre Lestard aurait fait du favoritisme par l’embauche d’un de ses fils et créé un service à cette seule fin
Faux ! La création du service des résidences de vacances, en accord avec les administrateurs, répondait avec d’autres mesures à l’impératif d’améliorer la fréquentation des résidences, devenues très déficitaires, en professionnalisant la réservation. Il n’a donné aucune instruction au chef du personnel en faveur de son fils. C’est ce chef du personnel qui l’a proposé en constatant que ce fils, connu à la caisse, répondait aux critères de professionnalisme, étant en poste dans un organisme de tourisme social. Une telle embauche n’est pas interdite si les critères sont respectés, ce qui fut le cas. Il n’a fait l’objet d’aucune mesure de faveur pour la rémunération correspondant à la fonction, mais a bénéficié, comme tous les autres chefs de service, d’injonctions de l’inspecteur du travail pour une revalorisation au titre de « cadres dirigeants » permettant d’éviter le paiement des dépassements horaires (Mr Sentier ayant été informé).

● Pierre Lestard aurait été « acheté » pour le choix d’un partenaire contre l’invitation à une croisière de 3 jours
Faux ! Le Directeur n’était pas décisionnaire pour ce choix qui a été fait, bien avant la croisière, par une commission d’administrateurs dont était membre Mr Sentier. Pour preuve cette croisière était mentionnée au Lien Social et la Caisse avait inscrit un groupe de 20 assurés du notariat. C’est ce qui a incité le Directeur à accepter une invitation lui permettant de tester un produit proposé par la caisse et de rencontrer les assurés pour avis. Il était en mission.

● Pierre Lestard se serait fait rembourser des frais indus
Faux ! Il lui a au contraire été reproché de ne se faire rembourser que partiellement. La mention « ramené à… » après le total, a fait dire à l’IGAS que les notes étaient « approximatives ». De ce jour, P. Lestard a estimé devoir prendre tous ses frais, y compris les 56,20 € critiqués par Mr Sentier.

● Pierre Lestard aurait géré la caisse de manière « passéiste »
Faux ! Jamais il n’y a eu à la caisse autant de réformes d’envergure que pendant son mandat. Nombre de ces réformes (comme le partenariat avec le régime général pour l’assurance maladie) ont été audacieuses et anticipatrices. Elles ont permis à la caisse de se transformer radicalement pour exister encore. Dans une allocution après le départ de P. Lestard, Mr Sentier l’a reconnu. La liste de toutes les réformes figure dans le Lien Social d’octobre 2003.
Pierre Lestard aurait été d’une incompétence notoire Alors pourquoi tant de compliments sur ses compétences, au cours de son mandat et lors de son départ, y compris par Mr Sentier et par la Fédération FO ? On peut fournir les écrits. Et pourquoi une promotion exceptionnelle pour la qualité de son travail a-t-elle été autorisée par le Ministère des Affaires Sociales sur proposition du Président d’alors ?

● Pierre Lestard aurait été un « patron de droit divin » condamné en correctionnelle, créant un climat « pourri »
Harcelé par un syndicat qui lui reprochait d’être un ancien militant FO, il a fait l’objet d’une procédure initiée par ce syndicat. Sur 4 chefs d’accusation le tribunal n’en a retenu qu’un seul : avoir donné une image négative du syndicat plaignant, en informant les agents que celui-ci était à l’origine d’une décision restrictive relative aux CDD. Autrement dit : coupable d’avoir dit la vérité. C’est tout, et Mr Sentier a lui-même pourfendu le syndicat en question.

Mr Sentier se base scandaleusement sur une lettre anonyme pour évoquer un climat « pourri ». Mais P. Lestard produit une motion de soutien (que Mr Sentier connaît) signée par 200 salariés qui se nomment, sur 220.

● Pierre Lestard et le dossier Marcadet
A 6 mois de sa retraite Pierre Lestard aurait pu laisser les Directeurs de la résidence de La Baule faire échec, en utilisant leur logement de fonction, au projet de rénovation de cette résidence. La situation inextricable et dommageable qui en aurait résulté pour la caisse aurait été gérée par le conseil d’administration et le nouveau Directeur. Mais il a pris ses responsabilités dans l’intérêt de la caisse. Celle-ci a-t-elle ensuite bien défendu le dossier, alors qu’elle a refusé l’aide de P. Lestard qui le connaissait parfaitement ? La question peut être posée.

● Pierre Lestard aurait exigé une cérémonie de départ en retraite grandiose et coûteuse
Faux ! Il ne voulait aucune cérémonie. Il n’a accepté que sur l’insistance « au nom de l’intérêt de la caisse » de Mr Sentier et Me Randot, Vice Présidents. Il y a des témoins.

● Les Notaires s’opposaient « avec virulence » à la nomination de Pierre LESTARD comme Directeur Faux ! Les notaires avaient donné leur accord avant même la séance du conseil d’administration. Preuve à l’appui.
Sur la plupart des critiques, le Lien Social, et même La Basoche, démentent les affirmations de Mr Sentier pris ainsi en flagrant délit de mensonges et d’accusations diffamatoires sujettes à réparation.

QUELQUES EXEMPLES DES APPRÉCIATIONS PORTÉÉES SUR PIERRE LESTARD PAR SES DÉTRACTEURS D’AUJOURD’HUI  

● Lettre de Mr Tenneguin du 16 décembre 2003, faisant part à Pierre Lestard d’une motion du conseil d’administration de la Fédération des Clercs FO : « Le conseil d’administration de la Fédération générale des Clercs et Employés de Notaire Force Ouvrière, réuni le 13 décembre 2003 souhaite une très bonne retraite à Pierre Lestard et le remercie vivement d’avoir dirigé avec beaucoup de compétence et de dévouement la CRPCEN et ce souvent dans des moments difficiles ».  

Rapport moral de Mr Tenneguin à l’assemblée générale de la Fédération des Clercs FO les 11 et 12 juin 2004
« Il (Pierre Lestard) aura passé 20 ans de sa vie à la caisse. Je dirais qu’il a donné 20 ans de sa vie à la caisse tant son investissement aura été intense.
    2       Il est, à mon sens, injuste qu’il ait pu faire l’objet d’autant de hargne de la part de la CFDT (nota : sécurité sociale, et non notariat), car à ce niveau ce n’était plus de l’action syndicale mais de l’acharnement envers une personne ».
Nota : comme FO aujourd’hui.  

● Allocution de Mr Sentier le 10 février 2004
« Nul, à l’avenir, ne pourra nier que Pierre Lestard aura été un rouage essentiel de la caisse dans sa configuration moderne actuelle, de celle qui n’est plus du tout comme elle était avant »… « Encore a-t-il fallu toute la conviction et la détermination, tout le sens des responsabilités du directeur sortant pour ne pas craindre de bousculer tout ce qui se présentait comme un obstacle ou un frein à cette mise à niveau qu’avec le temps, encore lui, nous nous félicitons d’avoir réalisée d’abord, d’avoir compris et admis ensuite, qu’il n’y avait pas d’autre voie ».  

● Extrait de La Basoche, mars 2001 (Directeur de la publication : Norbert Sentier) :  

« IGAS ET COLLUSION ! 
Le rapport définitif est, en fait, un document en trois parties : le pré-rapport, les réponses de la caisse, et enfin les observations de l’IGAS sur les réponses de la caisse.

Le danger d’une telle procédure est de voir les adversaires de la caisse ne faire état que de la première partie
(nota : c’est exactement ce qu’a fait N. Sentier). Et quelle partie ! 45 pages de démolition de la caisse, avant de commencer à traiter, pendant quelques pages seulement, des besoins de l’organisme. On ne sait plus si c’est un rapport officiel ou un article de journal satirique. Et encore, les articles de journaux sont en général bien documentés, alors que le rapport de l’IGAS se contente d’affirmations ou d’appréciations subjectives, tendancieuses voire mensongères.
Voilà un organisme, la CRPCEN, qui n’a rien fait de bien si ce n’est de passer convention avec la CNAM, alors pourtant que ses assurés en sont satisfaits depuis 60 ans et que ses difficultés sont nées avec… les logiciels de la CNAM.

Il est clair, pour qui a vécu le récent conflit entre la caisse et les ministères, que le rapport de l’IGAS, commandé par le Ministère de l’Emploi, n’a eu pour objectif que de conforter les positions ministérielles, et notamment celles du Sous-Directeur des Retraites, lui-même inspecteur de l’IGAS.

La collusion (« entente secrète en vue de tromper ou de causer préjudice ») est manifeste.

Face à cette situation, les Vice Présidents de la caisse ont formulé en commun une réponse détaillée et argumentée de 88 pages qui prend en défaut toutes les observations du rapport. Notons que cette réponse est accompagnée de 102 pages justificatives »…. « Le moment venu nous dénoncerons haut et fort ce que nous considérons comme un vrai scandale et une attaque en règle de la technocratie contre la caisse, dont le conseil d’administration et la direction sont « coupables » d’avoir voulu créer des emplois pour que le service public soit assuré dans de bonnes conditions ».
   

PÉTITION DE SOUTIEN A PIERRE LESTARD ET A SON ÉPOUSE  

Par justice et pour l’honneur de Pierre LESTARD, autodidacte ayant commencé à travailler à 15 ans et, cas unique à la CRPCEN, parvenu par ses compétences et à force de travail, Directeur général de cet organisme. Pour son réconfort moral et celui de son épouse très affectée par ces attaques d’un « syndicalisme-poubelle ».
Nous appelons tous les partisans du respect de l’honneur des personnes et d’un syndicalisme de dignité, à manifester leur soutien à notre camarade et son épouse, en téléchargeant la pétition en ligne sur notre site, à retourner à :

 Fédération CGT des Sociétés d’Etudes  263, rue de Paris, case 421
  93514 MONTREUIL CEDEX  

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