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Cas burqa, cas Frêche : l’UMP et le PS se mettent apparemment dans la bouba pas sèche (zaz)

Publie le samedi 30 janvier 2010 par Open-Publishing
25 commentaires

Sous-titre : Défense (plutôt courageuse) de Copé et de Frêche

Avertissement :

L’Ocsena est un collectif critique qui, sur le plan théorique, considère l’humour comme l’arme heuristique et démocratique par excellence. Dans les faits, il peut se trouver que nous soyons très mauvais, mais tous les bons esprits reconnaissent par chance que c’est encore notre meilleur côté.

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1. D’abord, comme dit Libé, "L’UMP est malade de l’islam. Il est temps qu’elle se fasse soigner." Là c’est plus facile c’est synonyme de Copé : Défense à l’aise de Copé.

Burqa : S’agissant de Jean-François Copé tout le monde s’en prend vicieusement à lui. Faudrait pas trop pousser !

Copé est certes le chantre anti-burqa mais il en est le chantre mou, pas quand même le tréponème !

Copé est un nouveau Candeloro ! A la patinoire de Meaux, il est capable d’enchainer un axel, un salchow, une triple burqa arrière.

Nous ne laisserons donc pas dire que Copé patine dans la choucroute.

"Burqa : Jean-François Copé est un cas multiple."

D’après ce que l’on sait, il a toujours été très marqué par le western américain. Lorsque Copé apparaît, il arbore toujours l’air souriant du héros intelligent qui survivra toute la bobine et triomphera avant The End (Bref, Copé de ce côté là, vous l’avez remarqué, c’est la même technique que Laurent Joffrin de Libé au niveau de la qualité du maxillaire...)

Outre cette particularité de star hilare du panoramique dentaire, Copé a aussi la polyvalence : Dans Lucky Luke, il peut tenir les trois rôles, celui du lonesome cow boy qui tire plus vite que son ombre, celle de rantanplan le chien bête comme ses pieds, celui de Jolly Jumper le canasson cogitant qui parle en même temps.

Copé en ce moment nous sort plusieurs albums de Lucky Luke simultanés, on va finir c’est sûr par s’en lasser. En tout cas, avec nous, ne ratez pas "Copé et la burqa" ! De toute façon, que cette affaire finisse bien ou mal, nous on sait que forcément on en rigolera.

"Burqa : Dati salue le courage de Copé" (Europe1)

Nous aussi nous saluons des deux mains et du sabot comme tout le troupeau l’incontestable grand fourrage de Jean-François Copé !

2. Au PS l’affaire est plus délicate, c’est le cas Frêche : Défense, dans le contexte, assez désespérée de Frêche

Connaître les grands auteurs

Evidemment si Frêche par exemple avait dit gentiment que Fabius avait "l’air pas tibulaire mais presque", en raison de la référence littéraire, ça aurait mieux plu, y compris au principal intéressé.

Donc, au point tragique où on est venu, peu importe ! que la foudre soit tubulaire, sphérique ou cahotique, le PS doit installer sans doute un bon paratonnerre !

De Causeur-Salons de réflexion. Publié le 29 janvier 2010 à 04h30

"Fabius n’a pas l’air catholique, il n’a pas l’air casher non plus."

Cette douloureuse affaire Frêche-Fabius commence néanmoins de plus en plus à faire chier tout le monde, pour se résumer elle tourne carrément au bifidus. Le bifidus est-il donc de gauche ?

3. Pour conclure.

Vous vous demandez depuis le début : mais quelle va bien pouvoir être la finale débonstration. La voilà, pauv glandus !

"Comment mettre la m. en soi, et comment mettre la France si possible à feu et à sang ? car tel semble être l’effort désespéré de notre classe politique des deux bords"

Aussitôt la question posée, aussitôt vous voyez combien elle est compliquée ! Voyez par ex que malgré toutes les contreperformances perdurantes (chômage, pouvoir d’achat, inégalités, etc.), tout était somme toute peinard dans notre pays. Peu d’éclats, ou seulement amusants, venant de Sarko et Ségo principalement, qui ont dominé la scène brillamment tous les deux ces deux dernières années. Bon ben ça ne pouvait plus du tout durer vous le comprenez facilement.

Il fallait ouvrir le jeu des intervenants de premier rang (Cpé, Lefebvre, Valls etquelques autres), il fallait ouvrir aussi le jeu des nombreux péquins de dernier rang. Le peuple français étant définitivement amorphe, qui pouvait-on mobiliser contre leur gré ? Bien sûr le gouvernement a pensé aux mecs des banlieues les seuls encore un peu fiables question dégâts. Sauf que même dans les banlieues tu te demandes si seulement ils veulent faire la révolution française. C’est clair ! Ils ne veulent pas.

Donc on a pensé en haut lieu à la burqa qui est un truc à effet profond et lent. Présentement ça part calmement, mais ça va certainement s’améliorer. L’histoire de l’imam de Drancy qui a dû s’éclipser entre des rangs de flics nous paraît du meilleur augure. Avec un peu d’ambiance les gens doivent finir en s’assassinant finalement. La burqa est une affaire en or.

Pour l’environnement psychologique, on a prévu des tas d’astuces d’accompagnement négatives : l’appel dans l’affaire clearstream, l’aggravation dans l’affaire Proglio EDF, non seulement le double salaire, mais l’arrêt fouareux de nos centrales nucléaires, l’augmentation du prix de l’électricité, l’échec de la vente du siècle à Abou Dhabi.... Il y a mille autre ressorts complètement cafouilleux en réserve sur lesquels on compte pour que ça pète.

Pour la burqa, on remercie à nouveau vivement Jean-François Copé. Pour les régionales où ils devaient normalement triompher de façon non partagée, on remercie le PS pour ses efforts inattendus à les foirer.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien. Avec la participation active des Nosotros Incontrolados !

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée
– http://ocsena.ouvaton.org

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