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Décroissance : du transport collectif à la révolution internationale
Publie le jeudi 27 avril 2006 par Open-PublishingPour une réelle décroissance il faut plus de la moitié (minimum 75 %) de la population du pays, en accord avec un projet de décroissance pour qu’il soit envisageable en France. La France ne pourra pas être indépendante énergiquement mais grâce à l’énergie solaire, la France a une marge de manœuvre réelle pour effectuer des économies d’énergies fossiles sans perte significative de confort.
Et les autres pays ?
Leurs camions continueront-ils de traverser la France ? oui, mais on pourra les obliger à les mettre sur rails (ça existe déjà dans d’autres pays).
Et les 25% qui veulent garder leurs voitures ? Et les voitures individuelles des autres pays ? on devra les tolérer car on ne doit pas fermer nos frontières !
Les produits seront plus rares (il n’y aura pas de cultures ni d’élevages intensifs) et plus chers mais de meilleure qualité (pas de pesticides par exemple).
Et les pauvres alors ?
- soit il y aura plus de services gratuits
- soit ils bénéficieront d’un revenu minimum vital par personne
ça sera possible grâce à une répartition différente des impôts : rien pour le nucléaire à visée énergétique (je pense à la médecine nucléaire), rien pour l’armée et presque rien pour la police, que l’on appellera autrement.
Pourcentage des dépenses actuelles de l’Etat français :
Défense 14,7 %
Anciens combattants 1,2 %
Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales 4,7%
Total : déjà 20 % d’économie !
Anecdotique : le pourcentage alloué aux services du Premier ministre est le même que celui de l’écologie et Développement durable soit : 0,3 % !!!
Si nous considérons bien nos pauvres, deux réactions possibles :
- Un afflux de pauvres d’autres pays, ruinant rapidement le fragile équilibre formé. FIN du projet.
- Ou, plus optimiste : La réussite de cette nouvelle France à la politique de décroissance, va inciter les pauvres des autres pays, à vouloir le même mode de vie et à le réclamer à leurs gouvernants, par les élections ou par la grève. DEBUT d’une belle histoire internationale !.
Bertold Brecht : "Les gens qui se battent peuvent perdre. Les gens qui ne se battent pas ont déjà perdu."
La décroissance sera internationale ou ne sera pas
CROISSANT Amédée