Accueil > Florence Aubenas et la Société du spectacle (zaz)

Florence Aubenas et la Société du spectacle (zaz)

Publie le mercredi 15 juin 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

Préambule

Nous tenons à exprimer ici de la manière la plus explicite que nous nous réjouissons avec tous de la libération de Florence Aubenas et Hussein Hannoun, et de la fin de leur long calvaire.

Nous tenons en outre à exprimer notre considération à tous ceux qui les ont soutenus tout au long de l’épreuve avec l’énergie que l’on sait.

Aujourd’hui c’est la fête, cela est si naturel !

Déjà toutefois, comme le dit le Monde de ce jour, "le temps des questions" est venu. Elles sont nombreuses.

Avertissement

Ocsena dit, ci-après, comme à l’accoutumée les choses à sa façon, avec ses zaz.

– Un zaz, globalement, c’est "un bon mot mauvais". Surtout mauvais !
– On sait, parfois même ils sont idiots, mais c’est seulement que le principe le veut.

***********************
La France, comme on sait, n’a pas payé de rançon

Rançonneur irakien, dur métier ! tu te dévoues bêtement pour bichonner tes honorables invités étrangers et ça ne te paie ni le pain ni les sardines.

Nous avons tout aimé dans le soutien collectif qui a été accordé en France à Florence Aubenas

La musique, les poèmes, les dédicaces des grands artistes, les mongolfières dans les airs, tout !
– On a seulement calé à la fin sur les bouteilles à la mer, bien que ce soit fin et malin. Là, Florence et nous, on a compris brutalement qu’on pourrait pas tenir une semaine supplémentaire.

Comme disait fermement le représentant de "Reporters sans frontières" sur le tarmac de Villacoublay

"Ceux qui pensent que toutes ses manifestations de soutien à Florence et Hussein ne servaient à rien sont tout simplement des imbéciles."
– C’est ce qu’on appelle ouvrir journalistiquement le débat démocratique.

La grande efficacité de tout notre tapage artistique et créatif par rapport aux autres nationnalités

C’est que vis à vis des Roumains, des Italiens et des autres, les Français ont pour le même forfait eu le triple de séjour.

July et l’équilibre de Libé

La question qui se pose à Libé, après la libération de Florence, c’est celle d’une baisse des ventes au numéro. Tout a été envisagé.
– Si July se constitue prisonnier, 100 000 ocsénistes consentent à s’abonner tout de suite.

Débat July-Julia

Eh bien, c’est pas joli-joli !

Une décision technique importante a en tout cas été prise par nos services spécialisés

Tout grand reporter français en Irak aura désormais dans sa trousse de survie, 15 boites de "Vache-qui rit".

************

Postambule

Divers événements ont généré ces derniers mois de considérables médiatisations.

L’affaire récente du référendum pour la Constitution européenne n’a pas toujours paru à l’honneur de la presse et des média.

Comment devons-nous juger de la couverture et du soutien accordés par les médias au drame de Florence ? Sommes-nous en droit de penser dans cette affaire -et quelle qu’ait été par ailleurs la légitimité de la cause- à une très douteuse mise en scène de la Société du spectacle ?

*****************************
Pour mémoire : 29 Mai 2009. Contribution à l’histoire : Le NON en France selon la chronologie des faits, rappel d’une indubitable victoire populaire (zaz))

-http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

**************

Les Pensées zaz de l’Ocséna


Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)

http://ocsena.ouvaton.org
mail ocsena.org@wanadoo.fr

Messages

  • (NB : Par mise en scène nous n’entendons évidemment pas ici parler d’un faux en écriture mais d’une instrumentalisation d’un goût peut-être fort limite dont il conviendrait de débattre.)

    • "La France, comme on sait, n’a pas payé de rançon"

      qu’est- ce qui vous fait croire ca ? la crediblilité des médias ? des politiques ? vous n’avez pas compris la leçon ?

      je ne suis pas le seul a conclure que florence ment très mal et qu’elle ne raconte que ce qu’on a bien voulu lui laissé dire. jamais je ne croirais qu’il n’y a rien eu en echange.

      ils n’ont decidement pas fini de nous prendre pour des jambons !

      j’ai soutenu (de loin, je ne les connais pas, mais quand même) ces deux personnes, sans que cela ne me fasse plus que pour deux militaires dont on aurait parlé 100 x moins.

      Mais j’en ai mare de lire partout que "tout le monde" a soutenu etc... ce qui est faux ! absolument faux ! En france, ca a bien bougé mais beaucoup de personnes n’en avait rien a foutre. j’en ai entendu des tas se plaindre que ces c**neries gachaient leur "grand prix" ou autre... et bien pire venant de personnes de tout horizon social/politique.
      ce que j’ai entendu le plus : "ils connaissent les risques ! ils sont bien payé et ont de grosses primes ! on ne les a pas forcé ! ils n’ont qu’a assumer ! A présent, ils pourront plus se plaindre ! etc.. je passe sur le "trop extreme" (y’en avait autant)

      ces propos existe, alors qu’on en parle un peu. non ? c’est pas très "commercial" ?

      non seulement la presse nous ment, mais en plus elle est d’une hypocrisie a faire gerber !

      wapasha

    • je dirais meme plus,

      bien que je me rejouisse de la libération de la journaliste Florence Aubenas, je me réjouis plus encore de la fin de ce battage médiaco médiatique...

      Merde ! Tous les jours, en France et en Europe, des travailleurs sont blessés ou meurent de mauvaises conditions de travail, liées au diktat libéral. Quelle manchette pour un maçcon qui tomberait de son échaffaudage, quelle manchette pour un artisan pressé mort au champ d’horreur, quelle manchette pour un routier perclus de fatique qui se navre dans le fossé ?

      Aucune, tous les grands médias se contrefoutent des accidents de travail qui décimment la france d’en bas... D’en bas....

      Mais quand une journaliste d’en haut se fait kidnapper, haro, haut les coeurs, tous ensemble !

      Merde au complexe médiaco médiatique !
      sousmarinvert

    • Chaque minute de captivité de Florence Aubenas est depuis 48 heures très bien valorisée

      Si Libé vendait du caviar il arriverait à te le vendre à l’oeuf.