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GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE : " ALLEZ-Y VOUS AVEZ RAISON "

Publie le mardi 1er novembre 2005 par Open-Publishing
45 commentaires

de Esteban

À TOUS CEUX ET CELLES QUI NE CESSENT DE HURLER :

"GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE !!!"

Aujourd’hui mardi 1er novembre 2005,

LES FEMMES ET LES HOMMES SALARIÉ(E)S DE LA RTM SONT EN GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE DEPUIS 29 JOURS.

29 JOURS SANS SALAIRE ET SEUL(E)S !

POUVONS-NOUS ÊTRE SOLIDAIRES ?

PARTAGEONS UNE PARTIE DE NOTRE SALAIRE AVEC EUX EN L’ADRESSANT À L’UNION DÉPARTEMENTALE CGT DES BOUCHES DU RHÔNE.

ILS ET ELLES POURRONT CONTINUER LEUR COMBAT, JUSQU’AU MOMENT OÙ « NOUS VOUDRONS BIEN » COMMENCER LE NÔTRE EN FAISANT COMME ELLES ET EUX.

LES SYNDICATS : CGT, CFDT, FO, L’UNSA, SOLIDAIRES, FSU ET LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS APPELLENT JEUDI 3 NOVEMBRE À UNE MANIFESTATION À MARSEILLE À 11H PLACE DU GÉNÉRAL DE GAULLE.

NOUS VERRONS ALORS SI NOUS SOMMES DES MILLIONS DANS LA RUE À DÉMONTRER QUE NOUS VOULONS CETTE « GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE ».

À CE MOMENT LÀ SEULEMENT NOUS DEVRONS EXIGER DE LA DIRECTION DE NOS SYNDICATS RESPECTIFS DE RÉPERCUTER LE MOT D’ORDRE.

IL FAUDRA ALORS AVOIR LES COUILLES DE TENIR COMME LES COPAINS ET LES COPINES DE LA RTM !

IL DEVRA EN ÊTRE DE MÊME DANS TOUS LES CONFLITS DE TOUTES LES ENTREPRISES ET DANS TOUTES LES RÉGIONS DE FRANCE OÙ NOS AMI(E)S SONT EN LUTTE...DANS L’INDIFFÉRENCE GÉNÉRALE !

NOUS DEVONS PARTAGER AVEC EUX POUR QU’ILS TIENNENT
NOUS DEVONS PHYSIQUEMENT ÊTRE AVEC EUX SINON :

LES POURRIS C’EST NOUS, LES TRAVAILLEURS !
LES MERDES C’EST NOUS, LES TRAVAILLEURS !
LES LÂCHES C’EST TOUJOURS NOUS, LES TRAVAILLEURS !

NOUS QUI REGARDONS ET CRIONS "ALLEZ-Y" !

SI NOUS NE SOMMES PAS, CAPABLES, AU MOINS, D’ÊTRE DES MILLIONS DANS LA RUE, NOUS DEVRONS FERMER NOTRE GRANDE GUEULE ET NE PAS CHERCHER UN BOUC ÉMISSIAIRE POUR CACHER NOTRE ÉGOÏSME, NOTRE CORPORATISME, NOTRE "DÉSOLIDARITÉ" ET SURTOUT NOTRE LACHETÉ. NOUS N’AURONS PLUS QU’À NOUS FAIRE CASTRER.

Messages

  • Tout à fait d’accord avec Esteban. Il n’y aura sûrement pas même un million dans la rue, beaucoup moins.Grève,oui, mais que les autres la fassent et surtout que ça ne me gêne pas trop. Et ils acceptent même de dire devant les caméras de la Télé pourrie combien cette grève des trains, des trams, des bus,etc. les gêne pour aller travailler.Il y a du chemin à faire pour vaincre l’indifférence et- l’égoïsme y compris dans la classe ouvrière.

    • Alors comme ça quand on ne soutient pas un gréviste, on est égoïste ?
      Le gréviste est censé faire grève pour améliorer ses conditions de travail à lui non ? Alors pourquoi reprocher aux autres de ne pas mettre en péril les leurs, de conditions de travail ?
      Que sais-tu de la vie des autres avant de les juger ?
      En quoi est-on obligé d’être d’accord avec les grévistes ?
      Pourquoi toujours arguer de ses droits, sans jamais remplir ses devoirs ?
      Pourqou la raison du plus fort, en l’occurrence du plus gênant (dans le sens de gêne de mobilité par exemple) devrait elle être la plus forte ? et la meilleure ?
      Je respecte la liberté de choix des autres ?
      Mais quand on fait un choix, on ne va pas pleurer sur tous les toits (de bus ?) pour être épauler.
      Mes choix je les assume.
      Si on choisit de faire grève, alors il ne faut pas critiquer ceux qui ne la font pas ou ceux qui la subissent, parce que, de l’autre côté, on ne supporte absolument aucune critique, constructive ou non.
      Une fois pour toute, on est pas tous obligés de la même manière.
      Pour être respecté, encore faudrait il respecter les autres d’abord.
      La liberté s’arrête ou commence celle des autres.
      Une phrase connue, mais qu’il faudrait enfin méditer et faire sienne.
      C’est celui qui ne fait pas grève qui est égoïste....mais celui qui fait grève et empêche quelqu’un qui n’a nul lien avec lui ou le haït patronnat d’aller travailler, dis moi, qui respecte-t-il ?? Qui manifeste alors le premier l’égoïsme le plus total, et le plus total car il détient, lui, le pouvoir de nuisance à l’autre le plus important.
      Ouvrir les yeux sur les problèmes des autres sans se regarder le nombril constamment, ni condamner les autres parce qu’ils ne nous soutiennent pas, voilà le meilleur antidote à l’indifférence...

    • Il s’agit également de tous les conflits dans toutes les entreprises de toutes les régions de France.

      La lutte des agents de la RTM n’étant peut-être pas la plus représentative mais une parmi toutes.

      Le combat mené par ces salarié(e)s est certes en partie celui pour préserver leur emploi qui risque d’être dépecé, mais également et surtout celui pour la protection De leur DEVOIR ENVERS TOI.

      Dans aucune de leurs revendications il n’y a la réclamation de leurs DROITS pourtant légitimes (salaires, primes, conditions de travail). Et sur leurs conditions de travail il y aurait de quoi discuter, notamment sur les agressions dont ils sont victimes.

      Je peux, moi Esteban l’ouvrier, très facilement JUGER qui tu es : « Quelqu’un qui n’a nul lien avec « les autres »… », ainsi comme tu n’as aucun lien avec les personnes autour de toi, tu les laisses crever sans broncher. Ainsi, si tu assistes à une curée tu ne bronches toujours pas. Vois-tu, nous n’avons rien en commun.

      Si tu réagis ainsi, c’est que tu as besoin des autres car s’ils ne sont pas là, ils te manquent, les chauffeurs de bus en l’occurrence, donc si tu veux assumer tes choix de l’indifférence, ne pleure pas et marche à pieds !

      Esteban

  • j’aime ce coup de gueule ! bravo pour ceux qui luttent concrètement loin des discours rèveurs.

    arlequin

    • À propos de lutte concrète, il en est une qui s’engage. Vous vous souvenez peut-être que l’année dernière, des intermittents, précaires, chômeurs ont occupé le toit du Medef pendant 5 jours, dans des conditions assez dures. Le soutien avait été bien mince à l’époque.
      Le 8 novembre prochain, les négociations Unédic commencent au Medef, réunissant ce qu’on appelle à tort les partenaires sociaux.
      Je dis "à tort", mais il y a des exceptions. Dans ce système faussement paritaire, il suffit au Medef de débaucher un syndicat et il se retrouve majoritaire. Parfois, c’est la CFDT, parfois c’est F.O....
      À l’occasion de cette semaine de négociations, le MEDEF a annoncé ses intentions : rogner toujours plus les droits des chômeurs. Cette négociation est CAPITALE !
      Si vous ne voulez pas que l’on décide de votre sort sans vous, rendez-vous le 8/11 à partir de 14 H avenue Bosquet (métro École militaire) pour un rassemblement et une action. Un appel a été lancé par AC !, la coordination des intermittents et précaires, la CGT chômeurs, etc... Nul doute aque d’autres orgas vont rejoindre.

      Cette journée peut-être le début de quelque chose. Il est important que les salariés y soient aussi parce que n’importe qui peut se retrouver au chômage. Et puis c’est de leur intérêt aussi en tant que salariés parce qu’avec un tel volant de chômeurs et de précaires mal ou pas indemnisés, le patronat peut facilement faire pression sur les salaires et les conditions de travail. Vous connaissez le discours : "si t’es pas content, il y en a 20 qui attendent derrière la porte !".

      Faites passer le mot autour de vous. Le 8, nous devons être très nombreux pour faire pression sur les négociateurs !

      Grosibus

  • les syndicats et la CGT en particulier ont leur part de responsabilité. Si la CGT avait joué son rôle historique d’organisation de lutte de classe à la tête des mouvements sociaux pour les coordonner et les fédérer au lieu d’accompagner les politiques gouvernementales, nul doute que la conscience et le rapport de force des travailleurs seraient tout autre aujourd’hui pour affronter l’ennemi de classe. Ainsi les travailleurs paient-ils très cher l’orientation réformiste désastreuse d’une direction confédérale et d’une aristocratie syndicale corrompues.

    L’accompagnement syndical des politiques néo-libérales (nationale et européenne) a favorisé les replis corporatistes, anéantissant du même coup la solidarité nationale des travailleurs, tant du point de vue des plates-formes revendicatives que de la stratégie des luttes. Les résultats désastreux dus à l’éparpillement du syndicalisme de « négociation » privilégiant le « dialogue social » empoisonné face au combat de classe flamboyant que mènent impitoyablement le patronat et le gouvernement.

    Depuis décembre 1995 où la direction confédérale avait privilégié la négociation du plan Juppé (21-12-95) au lieu de la grève générale pour exiger son retrait, les travailleurs n’ont cessé de prendre des coups à travers les réformes et privatisations destructrices des acquis sociaux : déréglementation des droits du travail avec les lois Aubry, aggravation de ces lois avec Raffarin- Seillières, capitulation sur la réforme des retraites, de l’assurance maladie, de l’assurance chômage, accompagnement du gouvernement sur l’épargne salariale, antichambre des fonds de pension, signature de l’accord sur le droit de grève à la SNCF, après la RATP, menaces sur les garanties statutaires et conventionnelles, etc.…

    En conséquence, il faut redonner confiance aux militants et aux travailleurs dans leur capacité d’action pour faire reculer le Pouvoir et le Patronat :

    Les aider à prendre conscience de leur communauté d’intérêts en se saisissant de toutes leurs revendications professionnelles, interprofessionnelles, économiques, sociales, démocratiques pour en faire des objectifs de lutte ;

    Impulser la ré appropriation par les travailleurs avec leurs syndicats de base des plates-formes revendicatives offensives au lieu de subie les simulacres de négociation sur les réformes initiées par le gouvernement et le patronat ;

    Elaboration d’une plate- forme nationale des revendications fondamentales de la classe ouvrière : actifs, retraités, précaires, sans emploi.

    · Couvertures sociales : sécurité sociale –retraites -prestations familiales.

    · Définition et défense du service public (en opposition au service d’intérêt général européen soutenu par la CES),

    · Redéfinition d’une politique de nationalisations- renationalisations,

    · Fiscalité-contributions (impôts et taxes)

    · Politique de l’emploi

    · Droits du travail : contenu, garanties (code du travail -contrats- statuts et conventions…)

    · Pouvoir d’achat (salaires- retraites-indemnités chômage, autres…) SMIC à 1500 euros.

    · Education – formation- laïcité

    • et revoila LO
      direction syndicale corrompue et aristocratique !
      et bien entendu en tete de gondole la CGT , qui ne pense ( c’est evident ) qu’a s’entendre avec le patron .
      la repression antisyndicale on connait pas à LO ?
      la discrimination syndicale on connait pas à LO ?
      un seul mot d’ordre travailleurs , travailleuses , la greve generale illimitée , debouchant sur une situation revolutionnaire dont la classe ouvriere tirera tout benefices !!
      ecoutes bien ou plutot lis bien ESTEBAN , commence à virer une partie de ton salaire au fond d’aide aux grevistes , je suis stupide , avec la conscience de classe que tu brandis , tu l’a deja fait !
      Et puis pour aller plus vite et plus loin dans la lutte des classes , t’occupes pas des syndicats aristocratiques et corrompus , n’attends rien d’eux, lances la greve generale illimitée dans ta tole , ton service , ton administration !
      un conseil , si tu permets ,appelle a la greve , lances la manif , mais retournes toi avant de partir , pour etre sur de ne pas etre seul §
      claude de toulouse .

    • d’accord avec Claude,
      faut arréter de pérorer et de réver la vie, de cogner d’abord sur les syndicats en particulier la CGT même si nous avons des critiques à faire.
      Et si yaka, foque...vas-y ! fonce...et moi je dirais sans te retourner...de façon que tu ailles loin seul et pour longtemps. Sûr que tes appels à la grève générale font peur aux patrons !!

      arlequin

    • Il y a tout de même une question qui me turlupine. C’est à propos des négociations Unédic qui vont s’ouvrir le 8. J’ai toujours entendu dire qu’il valait mieux négocier en position de force. Alors pourquoi les centrales syndicales, au lieu de lancer des appels comme pour la journée du 4, qui est restée sans lendemain, n’appellent-elles pas au rassemblement devant le Medef le 8 ?
      Pour moi, c’est un mystère et si elles ne le font pas, je serais tenté de donner du crédit à ceux qui estiment, qu’au fond, les appareils sont plutôt là pour empêcher que...

      Alors, sans attendre des mots d’ordre qui risquent de ne pas venir, soyez là le 8, c’est très important.

      Grosibus

    • Je ne cesserai de le répéter ici, au risque d’être censuré (pas la première fois !).LO ne veut en aucun cas une réussite d’un gouvernement de gauche et une amélioration de la condition ouvrière, autrement dit une amélioration du système. LO veut la politique du pire afin de créer les conditions de la révolution qui mènera le monde ouvrier au paradis. Un autre opium du peuple. LO est depuis longtemps un allié objetif du Capital et en conséquence l’ennemi de la classe ouvrière.

    • Oui, mais voilà : la CGT finit toujours par casser les conflits de façon inattendue et inexplicable, la CGT était pour le TCE, la CGT voulait et veut encore certainement un siège confortable à la CES, la CGT se dit "responsable" et "réformiste" alors qu’il y a péril en nos chaumières depuis fort longtemps, la CGT se fait congratuler par le Medef et un PS à la dérive, auquel plus personne ne croit, etc., etc.,...

      Personnellement, je trouve que cela fait beaucoup...

    • beaucoup de faits inexacts cela ne fait pas grand chose :
      la CGT etait pour le TCE / faux voir position du conseil national.
      la CGT veut un siege confortable à la CES , faux , elle y siege .
      la CGT se dit responsable et reformiste , responsable encore heureux , reformiste faux trouve et publie un texte ou la CGT se definnit comme reformiste !
      la CGT se fait congratuler par le MEDEF , calomnie , là encore des textes , des preuves de ce que tu avances !
      et par le PS à la derive , meme manoeuvre là aussi on veut des textes !
      alors tout faux et pleins de calomnies haineuses , cela commence à faire beaucoup pour que ton pauvre avis ait un interet quelconque !
      claude de toulouse .

    • Ca devient ridicule tous ces messages, déjà soutien à Esteban et LO ennemi de la classe ouvrière je trouve ça très drôle, il est vrai que vos amis Hollande et compagnie apporteront beaucoup plus d’ avantages à la classe ouvrière ! d’ ailleurs il n’ y a rien d’ honteux à penser qu’ il est préférable de voir Sarkosy élu en 207 plutôt que Strauss Kahn puisqu’ il est évident que DSK ne ferait rien de bien pour les salariés et continuerait la politique d’ aujourd’ hui peut être en l’ adoucissant un peu ce qui n’ amènerait aucune réaction de la classe ouvrière, comme aujourd’ hui aussi ! alors qu’ une politique ultra libéralo-fasciste à la Sarkosy aurait beaucoup plus de chances de déclencher une révolution salutaire parce qu’ une fois qu’ il aura totalement éradiquer le CDI, supprimer une semaine de congès payés et fait passer la semaine de 45H, peut être les salariés réagiront-ils ?

      GREVE GENERALE ET ILLIMITEE

    • Très drôle ces messages, si je comprends bien Arlette est la femme cachée d’ Ernest Antione ? c’ est donc ça ?

    • LO fait caguer d’autant que LO c’est rien. Un syndicat n’est pas un parti révolutionnaire. C’est une association de gens qui défendent leurs intérêts au jour le jour dans un cadre donné. C’est vident que dans ces conditions il faut se placer dans le cadre donné, et non dans des fumées d’un avenir utopique.

      Le rôle d’un parti qui se dit révolutionnaire n’est alors pas de combattre les syndicalistes qui se battent, mais de nourrir leur combat avec des perspectives politiques. Or, ces pseudos-révolutionnaires qui n’en peuvent plus de la CGT mais qui adhèrent de préférence à des syndicats peu combatifs voir ouvertement alliés du pouvoir, comme FO ou la CFDT, présentent des catalogues politiques qui sont des revendications de type syndical, même quand cela est enveloppé dans du papier cadeau avec effets de manches en plus.

      Rien dans ce que propose concrètement LO n’est politiquement capable de rompre avec le néo-libéralisme. Ici on s’agite contre les effets les moins acceptables, mais on se fiche, des causes et des solutions rationnelles possibles.

      Allez-y tous qu’ils disent, mais elles et eux sont absents de tout, dans leur coin, dans les marges, sur les trottoirs, à la fenêtre, toujours en dehors de ce qui bouge pour de bon.

      Helge

    • Ainsi Thibault n’était-il pas pour le TCE ?

      N’a-t-il pas été invité par le PS, lors d’un de leurs récents meetings en carton ?

      Le baron Ernest Antoine n’a-t-il pas loué sa "responsabilité", après je ne sais plus quel conflit ?

      Désolé pour les détails car Thibault ne m’intéresse pas aux points de garder les articles le concernant en archives, mais les journaux en ont suffisamment parlé pour que tu en sois informé.

      Tu confirmes que la CGT siège au CES, mais j’ajoute qu’elle voulait conforter sa position, et je ne vois pas ce qu’il y a de glorifiant à faire partie de ce pseudo syndicat européen, fabriqué de toutes pièces par le grand patronat pour désamorcer les luttes sociales.

      Tout le monde sait, sauf toi apparemmment, que la CGT a abandonné la lutte des classes depuis belle lurette et n’est plus un syndicat révolutionnaire.

      Mais peut-être vas-tu me dire que Thibault n’est pas la CGT ? Mais alors qu’est-ce qu’il y fout ? Virez donc ce frimeur à moto, si vous voulez être crédible, car le personnage ne passe pas !

      Et tout cela dit sans haine, contrairement à ce que tu avances.

    • Ce qu’avance Lutte Ouvrière comme propositions de lutte ne me parait pas particulierement révolutionnaire, c’est banalement du réformisme de base (et c’est pas mauvais) un peu frustre, c’est exact par contre...

      Ceux qui trouvent ça ultra-gauche ou de politique du pire devraient un peu se pencher sur les pugilats verbaux entre socio-democrates et communistes dans les années 20 et ils trouveraient après qu’Arlette est une danseuse en tutu à côté, un modele de moderation (hi hi)...

      Par contre le discours sur une direction de la CGT qui serait "corrompue" et "aristocratique" est evidemment inexact et mensonger. Ce n’est pas parcequ’on n’est pas d’accord avec une orientation et que la fureur nous habite (elle m’habite souvent je l’avoue) que toute injure est bonne.

      Trop de réformisme oui peut-être. Le réformisme est valable quand il y a un partenaire prêt à faire un compromis acceptable.
      Par contre, depuis les années 80 ce n’est plus possible. En face il n’y a plus de compromis acceptable, ils veulent tout !
      Peut-être reviendront-ils un jour à plus de raison, mais ça ne viendra que par nos capacités à leur faire comprendre qu’ils risquent de payer infiniment plus cher que ce qui est demandé.
      Mais bon...
      Peu importe sur la science-fiction...
      En attendant la fermeté n’est pas un jusqu’auboutisme, ni la politique du pire comme dirait un ami ici, mais le seul chemin qui nous reste..

      Ce qui ne signifie pas en soi qu’il faille faire n’importe quoi.

      ....et ce n’est pas facile.... On enfile pour l’instant les défaites concretes dans les luttes comme des perles... tout en ayant des succes politiques sur la gauche en Europe et en France quand on s’écarte de la recherche de compromis introuvables avec le camps d’en face...

      Et ce n’est pas facile à supporter...
      Notre ami Esteban a des paroles de desespoir... et de rage.

      Nous le comprenons bien, tous je pense, partageant souvent les mêmes sentiments, quelques soit nos attachements de gauche, bien persuadés, qu’au fond, la mère de nos malheurs étant la rapacité, l’autoritarisme, la violence et la gloutonerie sans limite des capitalistes, des groupes financiers dont le fonctionement interne, à la difference de nos syndicats, n’est pas régit par la démocratie (bon à rappeler)...

      On ne débat au fond que des moyens d’y mettre un terme, ou d’en maintenir la dangerosité à l’interieur de certaines limites.

      Et là le débat est ouvert...

      Quand au mot d’ordre (je n’aime pas ce mot) de "grêve générale illimitée" ça me parait une proclamation puérile à ne pas utiliser d’une façon intemporelle...
      Ca jette hors de ses gonds Esteban et je le comprends...
      C’est l’enchaînement d’un mouvement social qui peut permettre à un moment de proposer celà aux travailleurs, quand les travailleurs sont massivement sur la même longueur d’ondes et que la proposition coule de source pour eux.
      En dehors de ce genre de situation crier celà à tout propos et hors de propos ne fait rien avancer sauf à passer pour un halluciné...
      Actuellement, même si on sent de fortes odeurs de poudre , même si je pense que certaines situations peuvent à tout instant basculer brutalement, il n’y a pas de mise en route , de lutte globalisée qui fasse que ce genre d’orientation puisse être envisageable en l’état...
      Même à Marseille.

      Vous avez fini par mettre en colère à juste raison notre ami Esteban,
      c’est pas bien....

      Copas

    • Copas, Esteban, Claude et les autres... Personne ne veut répondre à la remarque que je faisais concernant les négociations Unédic ? J’évoquais les centrales syndicales, qui ont semble t-il renoncé à établir un rapport de force à l’occasion de ces négos. Quid de la CGT qui, elle, n’est pas prête à faire alliance avec le Medef ? Pourquoi n’appelle t-elle pas au rassemblement devant le Medef aux côtés de la CGT chômeurs et autres associations de chômeurs ? Elle aurait tout à y gagner.

      Grosibus

    • La lecture du message *193*221* vient donc confirmer cette évidence : LO préfère une politique ultra-liberalo-fasciste à la Sarko plutôt qu’une victoire de la gauche, quelle qu’elle soit. Tant pis pour les dégâts, les souffrances, la révolution SALUTAIRE est au bout. Salutaire pour qui ? Et qui nous le garantit ? Hardy ? Si Arlette n’est pas la femme cachée d’Ernest-Antoine, elle est en tout cas le croquemitaine favori de la droite. Si elle n’existait pas, cette droite ne manquerait pas d’en susciter une autre semblable : trop parfaite pour diviser les forces de gauche, decrédibiliser leur programme et faire peur à une proportion non négligeable des électeurs de toutes tendances. LO n’est rien,est-il écrit plus haut.Peut-être,mais sa capacité de nuisance est grande.Si la vraie gauche veut s’unir et remporter la victoire pour GOUVERNER, il devient vital pour elle de marginaliser tous les sectaires irresponsables qui veulent saboter cet objectif.

    • Perso je n’ai pas de réponse et ne pretend à aucun universalisme sur une lutte que je connais mal.

      Il est possible que celà soit une bonne solution d’avoir une initiative confederale là dessus mais je n’en sais rien....
      Je suis intervenu trop longuement, comme d’hab, sur ce qui ne me semblait pas bien ou inutile...

      Mais tu as probablement raison sur cette initiative .

      Les chômeurs, la CGT chômeurs, et les autres associations de chômeurs menent un combat essentiel pour tous, car leur sort contribue au rapport de forces global...
      Des chômeurs mieux traités c’est d’abord une solidarité humaine necessaire,
      mais également une moindre pression sur la situation travailleurs ayant un emploi...Un chantage à l’emploi moins efficace de la part des patrons...

      Le soutien à la lutte des chômeurs est le combat de tous et, si on a les forces pour soutenir des luttes concernant quelques milliers de travailleurs, soutien important et indispensable, on se doit d’en avoir au moins autant et evidemment plus si necessaire pour la lutte des travailleurs sans emploi.
      Car ça concerne là directement plusieurs millions de travailleurs sans emploi et indirectement la quasi-totalité des salariés.

      C’est bien donc d’une question essentielle pour tous qu’il s’agit.
      Maintenant je ne sais pas si c’est cette initiative là qui est la plus importante dans ce combat et comment suciter au mieux la solidarité de tous...

      Je n’en sais rien...

      Voilà, pardonnes-moi Grosibus de ne pas avoir de réponse toute faite, je n’en ai pas.

      Copas

    • Une organisation de travailleurs ne se définit pas par son seul secrétaire général. Une organisation syndicale encore moins..
      Il faut cesser de dire n’importe quoi...

      Quand à la notion même de syndicats révolutionnaires elle me semble peu adequate, peu efficace, et surtout diviseuse... La couleur des mots, l’orientation politique n’est pas et ne doit pas être un préalable à l’adhesion syndicale au militantisme syndical...
      Ce type de mise en remorque préalable du syndicalisme à une adhesion à la révolution ne permet pas aux travailleurs de mener le chemin pratique, par leurs experiences et leurs combats, vers une société meilleure éventuellement (par la révolution ou toute autre méthode)...
      Quand des travailleurs se mettent en grêve, ce n’est pas pour faire la révolution, ça peut peut-être y mener , c’est pas sûr, mais c’est effectivement très rare (quelques cas dans le monde ces derniers siècles)... Par contre faire un syndicat revolutionnaire c’est demander fatalement aux travailleurs d’être révolutionnaires pour adherer au simple combat de base...

      D’autant plus qu’il n’est pas sûr qu’une lutte révolutionnaire (qui fait la révolution, je rappelle....) emprunte les syndicats comme systèmes d’organisation prenant le pouvoir dans les entreprises...
      Admettons une autre société, c’est la récolution et un nouveau pouvoir sous contrôle des travailleurs dirige les entreprises (prenons cette carricature)... croyez-vous sérieusement que nous n’ayons pas encore besoin de syndicats autonomes défendant les travailleurs ? Hum ???

      La confusion là entre parti politique et syndicat est poussée à son comble...

      Peut mieux faire...

      Copas

    • Merci Copas pour ta réponse. Même si on ne peut préjuger de l’initiative du 8, cette date me semble très importante puisque c’est le début des négociations générales de l’Unédic et que ce qui est dans les tuyaux - et pratiquement acquis pour le Medef - c’est la diminution de la durée d’indemnisation (d’un mois). Ce qui veut dire encore plus de monde en ASS ou au RMI !
      Le vrai scandale est là, Aujourd’hui, de moins en moins de monde va pouvoir accéder à la solidarité interprofessionnelle et c’est la solidarité nationale qui prend le relais avec le RMI. Qui peut vivre avec 340 euros par mois aujourd’hui ?
      En plus, on nous culpabilise avec des discours sur les faux chômeurs qui coûtent de plus en plus cher et sur les déficits qui se creusent.
      Les déficits, ça s’organise. Il y a quelques années ; les caisses de l’Unédic étaient largement excédentaires. Alors, qu’est-ce qu’on a fait ? On a baissé les cotisations patronales.

      C’est à ca qu’il faut dire stop le 8. Surtout, il faut faire pression sur les syndicats qui risquent de trahir une fois de plus : CFDT et particulièrement FO qui vise la présidence de la caisse (la présidence se fait en alternance, le Medef qui préside actuellement a succédé à la CFDT, et en 2006 ce sera au tour des représentants des salariés de présider).

    • presque , elle à été toute sa vie syndiquée à FO , syndicat oh combien revolutionnaire !

    • salut grosibus ,
      c’est vrai que l’on se laisse parfois detournér , de l’important , par des interventions completement hallucinées qui ne pensent qu’a salir le seul syndicat qui se preoccupe encore des travailleurs mais aussi des chomeurs .
      au sujet des negociations UNEDIC , il me semble que la CGT a fait des propositions interessantes tendant a faire cotiser d’avantage les entreprises qui font appel au travail precaire , interim , cdd .
      a ma connaissance , et sous reserve de verification , aucune organisation syndicale n’a repris les propositions de la CGT.
      Il faut comprendre que dans le systeme paritaire , le MEDEF est le maitre du jeu , il distribue les presidences aux organisations comme il faut , lesquelles lui sont redevables , et ne bougent pas trop , les presidences des organismes paritaires sont distribuées aux syndicats amis , LA CGT PREMIER SYNDICAT DE FRANCE NE PRESIDE AUCUN ORGANISME PARITAIRE , elle est exclue au profit de la CFTC de FO et surtout de la CFDT qui copreside l’UNEDIC et la CNAM , je crois que la CGC a obtenu un fromage , mais je ne me souviens plus duquel .
      je crois que la CGT appellera au rassemblement , sans trop d’illusions , souviens toi de la baisse des cotisations patronales , de la modification du regime des intermittants du spectacle ,et de tous les mauvais coups portés à l’indemnisation des chomeurs , la CGT s’est battue souvent seule , et les autres ont signé !!
      claude de toulouse .

  • Cher Esteban,

    Permets-moi d’intervenir dans le fracas des discussions précédentes. Enflammé comme à ton habitude (ce n’est pas une critique, bien au contraire), tu as en réalité posé 3 questions précises.

    Mis à part peut-être Arlequin et Grosibus, je trouve peu de réponses à tes 3 questions précises. Chacun y va de son laïus éclairé, évoque les dérives passées de la CGT, les coups fourrés présents ou à venir de LO, les négociations Unédic et je ne sais trop quoi. Mais personne, personne, je le répète, ne répond précisément à tes 3 questions précises.

    Permets-moi, Esteban, de les reformuler. Il serait bien que chacun des intervenants précédents ou ceux qui vont suivre y répondent le plus directement possible.

    Les questions d’Esteban :
    1/ Êtes-vous solidaires des grévistes de la RTM ?
    Réponse (rayer la mention inutile) : OUI NON
    2/ Êtes-vous d’accord pour soutenir financièrement les grévistes de la RTM ?
    Réponse : indiquer sans autre commentaire le montant de votre soutien en €. (Et toi, Esteban, indique comment adresser cette participation.)
    3/ Participerez-vous ou soutiendrez-vous (dans ce dernier cas, précisez comment) la manifestation du jeudi 3 novembre, place du Général de Gaulle (Marseille) à 11 h ?

    Hasta la vista
    El Yéti

    PS - mes réponses précises :
    1/ Oui
    2/ le montant du trajet SNCF de mon (lointain) domicile à Marseille (2e classe, quand même, hein ?)
    3/ je soutiens la manifestation en versant le montant du trajet SNCF qui m’aurait permis de m’y rendre (cf. petit 2/ ci-dessus).

    • Pas de soucis pour verser du fric et soutenir nos camarades de Marseille,
      A-t-on un compte spécifique ?

      Esteban peut-il nous rappeler l’adresse exacte où envoyer l’argent ?

      Merci

      Pour le reste, je ne pourrai pas y aller, je travaille...J’en suis désolé...

      Accessoirement, quand on a connu un long cortege de défaites et de victoires, même dans une bataille du quotidien on réfléchit aux méthodes les + éfficaces pour gagner, et on débat dessus...
      (à condition evidemment de transpirer dans la bataille commune), voir on s’engueule...
      Mais il y a des questions de base qu’il est indispensable de débattre, sinon nous continuerons à nous faire couillonner régulierement....

      Il n’y a pas de problème à soutenir la lutte des travailleurs de la RTM et on n’est pas là pour jouer à + solidaire que moi tu meurs.

      L’idée d’Esteban de créer une caisse de solidarité à l’ancienne (pas sur ce débat là) me parait maintenant une exellente chose...
      A debattre : Que personne ne puisse puiser dedans pour autre chose que soutenir la situation personelle et materielle de travailleurs sans salaires car en grève.

      Que cette caisse ne soit pas attachée à une organisation syndicale particulière ni que certains syndicats ne puissent empêcher le versement de l’argent sous pretexte qu’ils ne sont pas d’accord avec...Mais que cette caisse bénéficie du soutien de toutes les organisations syndicales en s’engageant à ce qu’une partie de la cotisation syndicale soit taxée pour alimenter cette caisse.

      Copas

    • "L’idée d’Esteban de créer une caisse de solidarité à l’ancienne (pas sur ce débat là) me parait maintenant une exellente chose...
      A debattre : Que personne ne puisse puiser dedans pour autre chose que soutenir la situation personelle et materielle de travailleurs sans salaires car en grève.

      Que cette caisse ne soit pas attachée à une organisation syndicale particulière ni que certains syndicats ne puissent empêcher le versement de l’argent sous pretexte qu’ils ne sont pas d’accord avec...Mais que cette caisse bénéficie du soutien de toutes les organisations syndicales en s’engageant à ce qu’une partie de la cotisation syndicale soit taxée pour alimenter cette caisse."

      Il me semble qu’il y a URGENCE à aller dans le sens de ce que propose Copas.
      Du concrêt. Merci.

    • Face au programme Chirac-De Villepin, à la fois teinté de Lepénisme et à la fois porteur des revendications du MEDEF, il n’y a pas d’autre alternative que de maintenir la pression en organisant les conditions d’appel à la grève générale. C’est en fédérant les luttes professionnelles, en créant partout des comités de vigilance et d’action, en parrainant les secteurs et entreprises en retrait, en développant la conscientisation des travailleurs (conférences-débats-publications…) que l’on acquiert l’adhésion des masses au mouvement.

      Si la grève générale ne se décrète pas, elle se réfléchit, elle se prépare, puis s’organise sur la base d’une plate forme unificatrice, dans la solidarité inter professionnelle, en veillant à refouler toute tentative de provocation d’où qu’elle vienne.

      Ne pas faire supporter la responsabilité de l’échec sur les travailleurs. Mais sur les directions confédérales

      Tous ensemble : Grève Générale

      Pour le retrait des projets de réforme des retraites et de la décentralisation ; contre les privatisations des secteurs publics EDF-GDF-La Poste, la Sécurité Sociale, la SNCM, les bus, ect. ect .

    • j’ai bien peur qu’elle ne soit pas !
      on oublie un peu vite que sur le TCE , 45% des francais ont voté pour .
      que depuis la disparition des mines et des mineurs , de la siderurgie et des siderurgistes , du textile et de ses milliers d’ouvriers , la classe ouvriere dont la force essentielle residait dans sa concentration n’est presque plus visible , quand au sentiment d’appartenance à une classe sociale , il a quasimment disparu apres des decenies d’individualisme forcené .
      aujourd’hui la concentration ouvriere n’est plus visible que dans les services publics , EDF , SNCF ,la concentration des fonctionnaires education nationale , hopitaux , n’est pas synonime de conscience d’appartenance à une classe sociale , et si elle existait elle ne serait certainement pas ouvriere.
      de plus le sentiment d’appartenance à la classe ouvriere ne trouve pas automatiquement de relais politiques comme cela existait encore il y a quarante ans .
      or pour qu’il y ait une greve politique il faut que la crise sociale portée à son paroxysme voit une issue politique debouchant sur un changement , ou est il ce débouché politique , comme la sentinelle du " desert des tartares " je ne vois rien venir , peut etre un mirage au loin ......
      claude de toulouse .

    • "or pour qu’il y ait une greve politique il faut que la crise sociale portée à son paroxysme voit une issue politique debouchant sur un changement"

      Evidemment qu’il n’y a aucune issue, puisque le néolibéralisme est ultra dominant et que la gôche et les syndicats parasites que nous connaissons ne veulent remettre en cause l’économie de marché, la captation des moyens de production par des intérêts privés et se gargarisent d’une pseudo démocratie où les dés sont complètement pipés : on ne négocie, ni ne pactise avec l’ennemi de classe, on se donne les moyens de l’anéantir ou on subit, le petit doigt sur la couture du pantalon !

    • et bien sur l’ennemi de classe on le colle contre un mur ,et douze balles !
      quand on a terminé avec l’ennemi de classe on passe aux amis des ennemis , meme traitement, puis les tiedes qui trouvent que les murs sont abimés ou que les stocks de balles diminuent , meme traitement ............etc etc
      on a deja donné et vraiement sans façons , non merci .
      un militant communiste qui a longtemps cru aux vertus de la dictature du proletariat .

    • "1/ Êtes-vous solidaires des grévistes de la RTM ?"

      Sur le fond oui, mais dans la forme à quoi bon, puisque la grève sera soudainement cassée comme les autres par des dirigeants syndicaux "responsables".

      "2/ Êtes-vous d’accord pour soutenir financièrement les grévistes de la RTM ?"

      Non, car je ne sais pas où ira l’argent : j’ai trop vu de délégués syndicaux pousser à la grève, alors qu’eux seuls recevaient des compensations substancielles de leurs UD.

      "3/ Participerez-vous ou soutiendrez-vous (dans ce dernier cas, précisez comment) la manifestation du jeudi 3 novembre, place du Général de Gaulle (Marseille) à 11 h ?"

      Non, car j’habite trop loin.

    • L’ultra-liberalisme est dominant c’est vrai mais n’est pas accepté par la majorité de la population, et probablement également par la majorité des Européens...

      Ce qui est en cause ce n’est pas le refus mais la desespérance qui fait que nous baissons parfois les bras.

      Le diagnostic est donc flou et imprécis.

      Ensuite on fait avec les organisations syndicales que nous avons, ou alors il faut expliquer comment on construira autre chose...Et le problème délicat que ceux qui bougent et se battent dans les entreprises sont dans les syndicats, pas ailleurs...

      Dans ces fameux "syndicats parasites" où des hommes et femmes courageux détournent des navires, restent un mois sans salaire, avec toutes les tensions qu’on peut imaginer pour l’angoisse de ne pas pouvoir survivre économiquement sans se retrouvé sur-endetté, manifestent et aident les travailleurs à se réunir pour discuter l’orientation du combat...

      Alors, proposes mon ami , n’insultes pas gratos...
      Même une insulte ça se démontre pas à pas...

      Copas

    • Dans la forme ce ne sont que des propositions.

      Si tu es déjà d’accord dans le fond, c’est énorme car beaucoup ne le sont pas.

      Nous pourrons donc certainement nous retrouver.

      Esteban

  • Les questions à propos de la solidarité avec les grévistes de la RTM résumées par un camarade

    Les questions d’Esteban :
    1/ Êtes-vous solidaires des grévistes de la RTM ?
    Réponse (rayer la mention inutile) : OUI NON
    2/ Êtes-vous d’accord pour soutenir financièrement les grévistes de la RTM ?
    Réponse : indiquer sans autre commentaire le montant de votre soutien en €. (Et toi, Esteban, indique comment adresser cette participation.)
    3/ Participerez-vous ou soutiendrez-vous (dans ce dernier cas, précisez comment) la manifestation du jeudi 3 novembre, place du Général de Gaulle (Marseille) à 11 h ?

    Réponses personnelles :
    1/ OUI !!!
    2/ OUI : 100 euros (participation personnelle ) + montant à définir pour le syndicat , versés à l’Union départementale CGT
    3/ impossible : 1000 km, mais j’envoie à nouveau un fax de soutien au nom du syndicat, et je diffuse les informations sur la lutte

    RESISTANCE !

    Et chapeau bas devant la lutte exemplaire des camarades !

    Patrice Bardet, délégué syndical Ufict-CGT CRAM Nord-Picardie, patrice_bardet@yahoo.fr

    remarque : personnellement, je verse à l’UD CGT, avec un mot d’accompagnement


    Union Départementale des Syndicats
    23 bd Charles Nédelec 13003 MARSEILLE
    tel 04 91 64 70 88 fax 04.91.95.78.24
    mail ud-cgt-13@wanadoo.fr


    UNION LOCALE DE LA ROSE
    152 avenue de la Rose
    13013 Marseille
    Tel/Fax : 04.91.61.35.28

    e.mail : cgtlarose@wanadoo.fr (le mail ne semble pas fonctionner !)

    GRANDES ENTREPRISES

    RTM, CONSEIL GENERAL, BOURELY, EDF, HOPITAL LAVERAN, LA POSTE, MAISON DE RETRAITE ST-JEAN DE DIEU, CARREFOUR LE MERLAN, CAF

    TERRITOIRE DE L’UL

    13ème et 14ème arrondissement, Allauch, Plan de Cuques

    PERMANENCES

    UL : du lundi au vendredi de 14 à18h

    JURIDIQUE : mercredi de 14h à 18h

    COMITE CHÔMEURS :jeudi de 14h00 à 16h00

    ASSISTANTS DES SALARIES :s’adresser à l’ul

    • Merci pour le renouveau de l’adresse de soutien financier.

      Copas

    • Je remercie tous les intervenants au nom des collègues en lutte de la RTM.

      Patrice Bardet toujours fidèle à ses engagements à mentionné l’adresse de l’UD CGT des bouches du Rhône, Je l’en remercie.

      Des propositions de création d’une caisse commune ont été soulevées, ce sujet étant très sensible, il est vrai que cela demande beaucoup de prudence et de réflexion. Je pense tout de même que sans un encadrement syndical cela serait très difficile.

      L’intervenant 62***13, évoquant la dure lutte des facteurs de PAU en février 2005 qui malheureusement s’est arrêté dans la douleur, prouve, comme il l’a souligné que le soutien peut s’organiser.

      Dans mon « article », c’est dans une voie identique à l’expérience de PAU, de cette organisation au soutien et à l’appui qui me paraît bonne pour la résistance.

      Il est bien évident que tous les travailleurs et travailleuses de tous les quatre coins de France ne peuvent soutenir tous les conflits du pays. Mais, je pense, que dans chaque région ou dans chaque département, si des soutiens et des appuis constants sont maintenus aux employé(e)s des entreprises périphériques cela renforcera leur résistance.

      J’ai mentionné la lutte des agents de la RTM, bien sûr que celle-ci doit être prise en charge avant tout par les marseillais(e)s et les travailleurs de sa région. Mais j’ai conscience des autres conflits et c’est pour cela que, comme je l’ai dit plus haut, si chacun de nous (au mieux tout le monde) peut s’investir dans ces foyers de luttes, de ces derniers peut se développer la conscience de lutte générale.

      C’est cette prise de conscience de lutte générale et volontaire que nos gouvernants craignent le plus. Et c’est cette question qui me taraude le plus : comment arriver à cette prise de conscience volontaire.

      Je m’aperçois au travers des commentaires, que certains analysent avec finesse, d’autres la "voudraient" avec rapidité, d’autres tâtonnent et essaient des pistes, beaucoup la désirent. C’est très encourageant.

      Merci à tous

      Esteban

    • Bonjour, à tous,

      J’ai lu la polémique sur la question. Je m’interroge encore. Je me garderai bien de répondre dans un sens ou un autre. Il est vrai que les grandes directions syndicales sont largement intégrés à la bonne gestion du système capitaliste à travers, notamment les organismes paritaires, mais pas seulement.. Elles sont amenées à gérer des sommes importantes et bénéficient en échanges d’un financement qui leur permet de fonctionner.

      Ce qui est propice à une mésentente syndicale et à une corruption des consciences qui s’exprime par une fascination du modèle réformiste, du modèle paritaire.

      Il est vrai aussi qu’à peine 10 % des salariés sont syndiqués alors que 90% des patrons sont syndiqués. Ce qui signifie que 90% des salariés attendent que les 10% restants affrontent la machine patronale. 90% des salariés se disent ainsi : "Pile nous gagnons, Face ils perdent".

      Pourtant, nous ne sommes pas dans une dictature, rien n’empêche la plupart des salariés de se syndiquer !

      Devant ce fait, il faut alors reconsidérer la corruption mineure des directions syndicales.

    • Pourtant, nous ne sommes pas dans une dictature, rien n’empêche la plupart des salariés de se syndiquer !
      Il y a beuacoup d’endroits où se syndiquer désigne la porte comme seul objectif....
      La démocratie existe hors des entreprises, pas dedans.
      Si t’es viré, tu es atteint dans ta survie economique...Direction RMI,....

      L’adhésion syndicale n’est pas si simple... Si on écarte la forte proportion d’entreprises où il est quasiment impossible de se syndiquer sans passer dans la clandestinité, dans une autre proportion le combat syndical devient un pile ou face : Soit on est assez fort et alors on est confronté aux tentatives de corruption basse tension (promotions, discussions de connivence avec les patrons, petits fours, etc) soit on ne l’est pas assez et alors à nous les blocages de carrière, les postes pourris, la surveillance policière de l’encadrement, les lettres recommandées,...Des fois les deux existent en même temps dans une même enreprise (taper sur les uns et avantager, flatter les autres...)...

      Le syndicalisme n’a jamais été accepté en France de la même façon qu’en Allemagne par exemple...
      La libre adhésion n’est donc pas si simple que celà ou si aisée que celà, sauf vue de loin...

      Maintenant la faiblesse du syndicalisme en France implique beaucoup de reflexions, la corruption lourde par les grands financements est finalement probablement plus importante outre-Rhin quand la puissance de l’organisation la place en partenaire economique du patronat...avec tous les risques liés...

      Pour nos moutons, Esteban a fait un bon résumé de l’affaire (après son coup de sang du départ), la question de caisses de prévoyance pour le soutien des travailleurs en grêve parait bien un outil à construire, même si je ne suis pas sûr que ça marcherait, mais ça peut aider fondamentalement dans les menées de conflit par les travailleurs.

      Esteban pointe également la dimension geographique de ce genre d’outil, il a raison à peu près sur la taille... Moi je parlerai + de bassins d’emploi que de départements...C’est à dire une mesure prise sur les proximités humaines personnelles dans une zone géographique donnée..
      Gestion et distribution eventuelle à ce niveau....Avec des échanges entre caisses... Evidemment la presence des syndicats est très importante et ce type de caisse ne peut se faire sans leur presence. Mais il est indéniable que si un syndicat n’est pas d’accord avec une grêve (la SNCM par exemple) il ne doit pas être possible qu’ils bloquent l’aide financière à ceux qui n’ont plus de revenus.

      Pas simple...

      Maintenant on voit bien le jeu mené du patronat local : Supplier le gouvernement pour qu’il réquisitionne les travailleurs....Le manque de fric n’a pas fait plier les travailleurs, il faut donc les militariser, les faire travailler de force.....

      On voit bien là nos grands démocrates qui essayent de réinventer le travail forcé.... Spartacus d’actualité, pas mort....

      Faire sauter democratiquement les Gaudins et compagnie est un des autres aspects du rapport de force necessaire sur les Bouches du Rhône...

      Je pense que le débat nous a amené des idées à utiliser dans chaque coin.....Merci...

      Copas

    • Le débat doit se poursuivre pour quelles formes de solidarités et plus d’engagements autour et avec et ...comment inventer ce qui fera rupture dans le quotidien des luttes actuelles ???????????????????????????????????????????????????

    • A propos de caisse de solidarité inter-syndicale :
       cela me semble totalement impossible à gérer
       quid de la revendication ?

      Il me semble que les syndicats CGT font régulièrement des souscriptions lors des luttes ( par exemple pour les chômeurs "recalculés")

      Personnellement, je verse au syndicat CGT de la boite en lutte (c’est ce que je fais pour la CGT-RTM).

      J’imagine mal être solidaire financièrement pour une revendication que je ne soutiens pas ! L’exemple récent est celui des grèves à la SNCM. Il est pour moi hors de question de soutenir la revendication du Syndicat des Travailleurs Corses !

      Je ne suis pas opposé par principe à la solidarité envers des non syndiqués, ou syndiqués d’un autre syndicat que la CGT. Mais, comme c’est affaire de circonstances, cela ne peut être géré qu’au niveau le plus local

      Je souhaite néanmoins que ce soit fait plus régulièrement, pas seulement pour les grèves "médiatisées", sur la base du volontariat

      salutations militantes

      Patrice Bardet

    • Patrice,

      Tu résumes bien les difficultés rencontrées (par ailleurs, ça y est le chèque est parti...)...

      Une caisse de solidarité est un défi complexe à relever.
      Je vois qu’il nous faut encore réflechir au problème... Sur la question du STC, je pense que quand le STC mène une lutte "normale" il n’y a pas soucis à soutenir ceux qui font grêve et n’ont plus de revenus... C’est quand un mouvement est dirigé contre d’autres salariés qu’il y a soucis...

      Maintenant c’est vrai il faut continuer à réfléchir pour touver de bonnes solutions.

      En attendant et parceque les affaires continuent ta proposition est la bonne.... Médiatiser les conflits le + possible afin que de "petites" luttes ne laissent pas des travailleurs hors de la solidarité dans leur coin parcequ’ils ne sucitent pas une situation interessante journalistiquement parlant.

      Mieux répercuter les infos pour trouver aisement comment faire jouer les solidarités financières...

      Merci,

      Copas

    • Bonjour,

      Il est vrai. Notamment dans les petites entreprises... Pour autant, il existe des petites entreprises ou des salariés sont syndiqués et se battent. Dans les grandes entreprises comme Renault, rhône-poulence, Dassault, Péchiney, etc, ils existent des syndicats... et très peu de syndiqués en proportion. Les salariés ont encore des droits et si ils les perdent, c’est avant tout de leur propre responsabilité car les patrons ne se battront pas à leur place et les 10 % de syndiqués ne peuvent en réalité pas faire grand chose.

      Ce qui signifie que l’écrassante majorité se montre attentiste, voire opportuniste. Ce n’est pas servir les salariés de les absoudre de toute responsabilié quand il se montre lâche et servile face à leur patrons.

      Au contraire, je crois qu’il faut leur dire qu’il ne faut pas qu’il s’étonne d’être jeter comme des malpropres par les actionnaires quand pendant 10, 15, 30 ans, ils n’ont rien dit, quand ils laissé les camarades seules, se syndiquer. "Vas-y, défends-nous, on te regarde, si y’a un problème, on te connaît pas". D’ailleurs, ne les voit pas quémander l’aide des organisations syndicales, quand uniquement ils sont face à un licenciement, quand il est trop tard !

      Rien n’empêche la plupart des salariés de se syndiquer quand leur propre camarade de travail sont syndiqués. Alors, oui, cessons d’idéaliser la classe ouvrière, ces 90 % qui attendent opportunément qu les 10 % restant mouillent leur chemise à leur place.

      Les esclaves-salariés sont intraséquement serviles donc lâches. Seules une minorité consciente de ses esclaves est capable de s’opposer à la servilité inconsciente de la grosse majorité.

      C’est pourquoi, il faut cesser d’idéaliser les esclaves-salariés dans leur atavisme, et faire preuve de force contre leur lâchété quand des luttes éclatent.

    • C’est evidemment l’alienation des travailleurs qui cimente et fait tenir le système....Sans celà il ne tiendrait que quelques semaines...

      Mais c’est de cette situation qu’il faut partir, de la réalité,....et se garder de leçons arrogantes.

      Cop.