Accueil > Genova-G8 enquête Placanica archivée
L’après-midi du 5 mai la Gip (bureau des enquêtes préliminaires ) Elena Daloisio a décidé : l’enquête de Mario Placanica est archivée, le carabinier qui aurait du répondre de l’accusation d’homicide volontaire pour la mort de Carlo Giuliani au G8 de Genes en juillet 2001.
La décision du Gip (bureau des enquêtes préliminaires ) répond entièrement aux demandes du pm Silvio Franz, qui avait demandé le classement du cas en légitime défense, mais la sentence cite également « l’usage légitime des armes ».
Placanica a repris ses fonctions, et comme lui pas même un des autres officiels impliqués n’a perdu son poste, certains sont maintenant occupés dans les interventions en Irak.
L’archivage ne ferme pas seulement l’enquête sur l’homicide de Giuliani, une histoire pleine de faits non éclaircis, mais efface également la responsabilité de ceux qui ont gérer l’ordre public dans la place Alimonda et des palais du pouvoir.
Le risque aujourd’hui très élevé est que la procédure utilisée pour cette enquête soit utilisée pour les autres procédures en cours sur Gênes.
Il y a ceux qui parlent déjà du « nouveau mystère d’Etat ». Le choix de l’archivage est un choix politique clairement de faiblesse ; un épisode tel que celui de la place Alimonda, qui, après deux ans d’enquête, expertises opposées, déclarations contradictoires, laisse seulement une zone d’ombre, aurait certainement du rendre nécessaire un débat public, un approfondissement des faits, un procès dans les salles des tribunaux et ouvert à tous.
Le Genoa Legal Forum a déclaré : « cet archivage satisfait seulement la volonté d’oublier les faits de Gênes qui traverse le pays »
Le choix de cette sentence ne devait pas nécessairement se situer entre légitime défense et homicide volontaire. L’archivage était évitable, et l’éviter aurait permis d’aboutir à un débat procédural. Durant les deux dernières années l’opinion publique, la contre enquête, les mouvements sociaux ont demandé un procès.
Il n’y aura aucun procès, il n’y aura aucune sentence de condamnation ou d’absolution.
Le cas Placanica est la première procédure sur Gênes qui arrive « à terme ».
Il en manque des dizaines : devons nous commencer à craindre ?
Il pomeriggio del 5 maggio la gip di Genova Elena Daloisio ha deciso : archiviazione della posizione di Mario Placanica, il carabiniere che avrebbe dovuto rispondere di omicidio volontario per la morte di Carlo Giuliani al G8 di Genova del luglio 2001.
La decisione del gip risponde pienamente alle richieste del pm Silvio Franz, che aveva chiesto l’archiviazione del caso per "legittima difesa" ; ma la sentenza recita anche "uso legittimo delle armi".
Placanica e’ tornato in servizio ; e come lui nemmeno uno degli alti ufficiali coinvolti ha perso il posto, alcuni sono ora impegnati negli interventi in Iraq.
L’archiviazione non chiude solo l’inchiesta sull’omicidio Giuliani, una storia piena di fatti per niente chiari, ma cancella anche le responsabilità di chi ha gestito l’ordine pubblico in piazza Alimonda 1 e dai palazzi del potere.
Il rischio ora elevatissimo è che la procedura utilizzata per questa inchiesta diventi la pietra di paragone per gli altri procedimenti su Genova 2001 in corso.
C’è chi già parla di un "nuovo mistero di stato". La scelta dell’archiviazione e’ una scelta politica evidentemente di debolezza : un episodio come piazza Alimonda che dopo due anni di inchieste, perizie contrastanti, dichiarazioni contraddittorie, che lascia dietro di se’ solo ombre, avrebbe reso sicuramente necessario un dibattimento pubblico, un approfondimento sui fatti, un processo nelle aule del tribunale e sotto gli occhi di tutti.
Il Genoa Legal Forum ha dichiarato : "questa archiviazione accontenta solo la voglia di oblio sui fatti di Genova che attraversa il paese".
La scelta di questa udienza non doveva necessariamente essere tra legittima difesa e omicidio volontario. L’archiviazione era evitabile, ed evitare l’archiviazione avrebbe permesso di arrivare ad un dibattimento processuale. Negli ultimi due anni l’opinione pubblica, le controinchieste, i movimenti sociali hanno chiesto un processo.
Non vi sara’ nessun processo, non vi sara’ nessuna sentenza di condanna o assoluzione.
Il caso Placanica è il primo procedimento su Genova che arriva a *compimento*.
Ne mancano decine : dobbiamo iniziare a temere ?