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L’Union Européenne maintient ses mesures assassines contre les Palestiniens ...
Publie le mercredi 28 février 2007 par Open-Publishinget s’affiche avec les occupants ...

http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=38468&2238
"Bruxelles jugera le gouvernement palestinien sur les actes Reuters
La commissaire européenne aux Relations extérieures, qui entamait une visite en Israël et en Cisjordanie, n’a pas exclu une reprise progressive des relations avec le futur gouvernement palestinien mais a semblé écarter un retour rapide de l’aide financière directe.
Benita Ferrero-Waldner a répété que le gouvernement palestinien, issu de l’accord de La Mecque et dont la composition pourrait être annoncée d’ici vendredi, devrait respecter les conditions du "quartet" de médiateurs internationaux - abandon de la violence, reconnaissance d’Israël et des accords passés conclus entre l’OLP et l’Etat juif.
L’Union européenne, a-t-elle poursuivi, jugera ce gouvernement sur ses actes.
En attendant, dit-on de source européenne, le mécanisme provisoire d’aide à l’Autorité palestinienne, qui "court-circuite" le gouvernement dirigé par le Hamas, restera en place tant que ce sera nécessaire.
Les Palestiniens ne doivent donc pas s’attendre à une reprise rapide de l’assistance directe, suspendue depuis près d’un an à la suite de la victoire des islamistes du Hamas aux élections législatives.
"Nous devons commencer par réfléchir à la façon dont nous pourrions avoir des contacts, peut-être graduels, avec un gouvernement (palestinien) s’il répond aux principes du quartet", a dit Ferrero-Waldner, avec à ses côtés la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni.
"L’accord de La Mecque est un document important qui (...) a très probablement permis d’éviter la guerre civile", a-t-elle ajouté. "Mais nous attendons maintenant la prochaine étape."
Après des discussions à Gaza avec le Premier ministre Ismaïl Haniyeh (Hamas), les dirigeants du Fatah ont déclaré mardi que les noms des ministres choisis pour les postes-clés du prochain gouvernement d’union, notamment celui de l’Intérieur, pourraient être annoncés d’ici vendredi.
La liste devrait être présentée samedi au président Mahmoud Abbas, lorsqu’il rencontrera Haniyeh à Gaza.
A Ramallah, en Cisjordanie, George Abed, gouverneur de l’Autorité monétaire palestinienne, préfiguration d’une future banque centrale, a déclaré que 2007 serait une année difficile économiquement pour les Palestiniens et ne semble guère optimiste sur un rapide déblocage de la situation.
"Je ne sais pas exactement quels signes le nouveau gouvernement va envoyer à propos des conditions du quartet. Je ne m’attends pas à ce qu’il les accepte toutes", a-t-il dit."
Qui est cette femme, Benita Ferrero-Waldner, qui s’exhibe fièrement aux côtés de ses amis israéliens (jugés sans doute fréquentables au regard de leurs actes : massacre de Palestiniens et de Libanais, colonisation, occupation, ....) et qui prétend représenter l’Europe ?
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=178702
"L’image de marque de Benita Ferrero-Waldner, 55 ans, c’est son sourire. La presse autrichienne parle même de « sourire de combat ». Une épithète qui date de l’an 2000. Pour réagir à l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de coalition avec le parti d’extrême droite de Jörg Haider, les quatorze partenaires européens de l’Autriche avaient décrété une série de mesures qualifiées de « sanctions » par Vienne, qui furent vécues comme une humiliation par les Autrichiens.
Or, dans ses sorties officielles avec ses collègues européens, la ministre autrichienne des Affaires étrangères arborait inlassablement ce sourire qui devait devenir son signe distinctif. Si bien que, lorsqu’elle se présenta pour les élections présidentielles le 25 avril dernier, elle devint même « la lionne souriante »- pour rappeler aux Autrichiens qu’elle s’était « battue comme une lionne contre les sanctions », selon les termes de sa campagne. Ce qui la rendit très populaire."
Aujourd’hui Madame se bat "comme une lionne" pour les sanctions à l’encontre du peuple palestinien. Il est vrai que l’Autriche n’est pas la Palestine et que, selon la formule consacrée de feu Mitterand,"Dans ces pays là un génocide ce n’est pas très important". Madame Ferrero-Waldner est visiblement très fière d’avoir, pour la première fois dans l’histoire de la diplomatie internationale, fait sanctionner un peuple occupé et cautionner ses occupants.