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La soumission à l’UE mène à la faillite
Publie le mardi 30 mai 2006 par Open-Publishing4 commentaires
Liquidation de la Sogerma (EADS), privatisation d’EDF-GDF, mise en Bourse d’Aéroports de Paris, lancement des opérations d’absorption-liquidation d’Arcelor par Mittal et d’Alstom par Bouygues, rachat-absorption d’Euronext par le New York Stock Exchange...
Que va-t-il rester de ce pays, de son industrie, de son économie ?
Projet de loi liquidant le statut de la fonction publique, démantèlement des administrations centrales de l’Etat et de la Sécurité sociale, mesures destructrices de l’école républicaine, rapport Chertier, rapport Hadas-Lebel...
Que va-t-il rester de ce pays, de toutes ses conquêtes de la démocratie sociale arrachées depuis deux siècles ?
Au lendemain du référendum au Monténégro, les « commentateurs » se déchaînent :
« Un véritable défi pour l’Union européenne (...). La mosaïque yougoslave est en train d’exploser (...). Par un effet de dommages collatéraux, Basques et Catalans, pour le moins, veulent également s’engouffrer dans la brèche ouverte » (1). « Le respect des racines (...) est, de nos jours, un besoin vital (...). Les communautés de base assurent l’équilibre et la joie simple du périmètre naturel » (2).
Que va-t-il rester de ce pays et de toutes les conquêtes de la démocratie politique inscrites dans la République une et indivisible ?
Ouvrir une issue : là est l’urgence. Chacune de ces mesures destructrices trouve sa source - nous le démontrons (lire pages 2, 3 et 5) - dans les directives européennes, au compte du capital financier nord-américain.
Peut-il y avoir une issue sans remettre en cause ce carcan de l’Union européenne ?
Dans le climat délétère de la crise de décomposition politique et institutionnelle, cette question en appelle une autre : est-il possible d’ouvrir une issue sans changer les institutions de ce pays ?
A une délégation du comité pour la reconquête de la démocratie des Alpes-de-Haute-Provence, M. Jean-Louis Bianco, député socialiste, a déclaré : « Le vote du 29 mai était à la fois une condamnation de la politique de droite (et) un rejet de la construction européenne. » Et M. Bianco - qui se prononce notamment contre la suppression des communes et le transfert des TOS - de conclure : « Il faut donc rebâtir. »
Mais il ajoute que « la question centrale n’est pas institutionnelle » et qu’« on a à assurer une situation qui nous est imposée, même si c’est par certains aspects catastrophique ».
N’est-ce pas le centre du problème ? Si la situation est catastrophique - et elle l’est - et si elle impose de « rebâtir », peut-on ne pas toucher aux institutions et se condamner ainsi à poursuivre sur la voie de la catastrophe ?
N’est-ce pas précisément parce que ce fut là le choix de tous les gouvernements successifs depuis vingt-cinq ans que notre pays en est rendu à la tragique situation d’aujourd’hui ?
Personne ne peut le contester : le pays se délite.
Personne ne peut le contester : le peuple français, par son vote du 29 mai, a clairement signifié sa volonté d’en finir avec les diktats imposés par la Commission européenne de Bruxelles, institution antidémocratique s’il en est.
Qui aura l’autorité et la légitimité pour traduire en actes cette exigence démocratique et rompre le lien qui soumet le pays au joug destructeur de l’Union européenne ?
Qui aura l’autorité et la légitimité pour restaurer la démocratie politique et garantir au peuple le rétablissement de toutes les conquêtes de la démocratie sociale arrachées par la lutte de classe ?
Qui, sinon l’Assemblée constituante des représentants du peuple, désignés et mandatés pour sortir le pays de l’ornière désastreuse dans laquelle l’enfonce chaque jour davantage la soumission à Bruxelles ?
Pour l’immense majorité des ouvriers, des employés, des paysans, des jeunes, des chômeurs, des retraités, pour le peuple qui souffre, l’heure n’est-elle pas venue de dire aujourd’hui, comme il y a un an le 29 mai : non !
Messages
1. > La soumission à l’UE mène à la faillite, 30 mai 2006, 21:34
A bas l’ Union Européenne : il faut avoir le courage de le dire même à gauche ; Vive l’ union des peuples d’Europe et du monde , A bas l’ UE capitaliste !!
1. > La soumission à l’UE mène à la faillite, 30 mai 2006, 22:35
Il faut denoncer les traites scelerats de Maastricht et Amsterdam et sortir de l UE :
A bas l’UE et a bas le parti " socialiste"
2. > La soumission à l’UE mène à la faillite, 31 mai 2006, 01:56
Merci, amis... j’osais pas le dire !
Encore se fait traiter avec mépris de "souverainiste", alors qu’on vient d’essuyer de l’"antisémite" rien qu’en émettant l’idée que la Palestine est peut-être colonisée par la force... j’avais pas le courage..
Merci, merci, je reprend courage ! En effet, même si un gouvernement anti-liberal sortait des urnes en 2007, suffirait-il de changer les commissaires français pour arrêter le tsunami libéral mortel qui passe par l’UE, son Bolkestein, ses traités scélérats, etc...?
l’effort à faire pour arrêter ce tsunami est immense :
– trouver un candidat unitaire pour 2007 et qui fasse plus de 50% au 2° tour
– trouver des députés pas faisandés à présenter aux législatives, et QU’ILS SOIENT ELUS !
– peser de tout ce poids dans l’UE, et être prêts à affronter les colères fiancières, voire les armes et les assassinats, si la France ne se plie pas à la dictature de Saint Marché et de ses luxueux prophètes... Etre prêts... en ayant été soigneusement désarmés auparavant (comme la Bolivie, le Venezuela et les autres)..
Bon, mais y a pas le choix
Mouton noir (de colère)
3. > La soumission à l’UE mène à la faillite, 31 mai 2006, 10:45
Même si les politiciens de droite comme de gôche ne le veulent pas, le peuple le veut : il FAUT sortir de l’Union Européene : c’est l’intérêt des travileurs, de la protection sociale, et des services publics : SORTIR DE L’UE, MAINTENANT !