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Les universités paieront 3 millions d’euros les dégâts liés au CPE (Robien)

Publie le dimanche 21 mai 2006 par Open-Publishing
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Gilles de Robien a affirmé dimanche sur Europe 1 que les dégâts liés au mouvement contre le CPE dans les universités avaient été évalués à "au moins trois millions d’euros", que celles-ci prendront intégralement en charge.

"En gros, ça fait au moins 3 millions d’euros aujourd’hui", a-t-il expliqué. "On connaîtra le coût quand les réparations entières seront faites mais c’est un coût relativement important qui sera pris en charge par les universités et donc qui ne viendra pas grever le budget des études supérieures".

Interrogé sur d’éventuels "petits arrangements" dans l’organisation des examens, il a affirmé que "c’est toute l’université française qui est en jeu".
"Celles et ceux qui pensent que ça peut les arranger le temps d’un examen risqueraient de le subir ensuite pendant toute une carrière car, sur leur curriculum vitae, il y aurait l’année d’obtention du diplôme".
Robien a par ailleurs évoqué "une réforme, une modification, une évolution, j’appelle cela une professionnalisation plus grande de notre université parce les événements nous ont tous montré à quel point l’inquiétude avait pour origine, peut-être, un manque de professionnalisation de certaines filières".

Il a ainsi rappelé l’installation le 25 avril de la commission "Université-emploi" qui doit remettre ses premières conclusions à la mi-juin, sur les thèmes de la professionnalisation, de l’orientation et de l’alternance.
Avec le mouvement contre le CPE, "c’est vrai, l’enseignement supérieur en a pris un coup, notamment les universités ont terni leur image", a déclaré le ministre. Il a cité une augmentation de "6,5% des inscrits dans les classes préparatoires à la suite des événements", ajoutant : "vous voyez qu’il y a besoin de mieux orienter les jeunes qui vont à l’université".

Il a en outre estimé nécessaire "d’augmenter le nombre d’apprentis, notamment dans le supérieur : il y en a 60.000 aujourd’hui, il faut arriver, rapidement, à 100.000 parce que c’est une voie extrêmement fructueuse au niveau de la professionnalisation"
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