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NON A L’EXTRADITON DE ANGELO D’ARCANGELI, GIUSEPPE MAJ ET GIUSEPPE CZEPPEL !

Publie le jeudi 30 novembre 2006 par Open-Publishing

VENDREDI 1 DECEMBRE DEBUTE LE PROCES

Trois militants du (nouveau)Parti communiste italien sont en effet en danger
d’extradition vers l’Italie : Angelo D’Arcangeli, Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel.

En 2003, le juge Gilbert Thiel à ouvert, à la demande
du gouvernement Berlusconi, une enquête pour « 
association de malfaiteurs à des fins terroristes »
contre A. D’Arcangeli, G. Maj et G. Czeppel. Après
trois ans d’enquête, le juge Gilbert Thiel a, le huit
septembre dernier, prononcé le non-lieu pour ce chef
d’inculpation. Pour tenter de se « sauver la face » et
de justifier les mois de privations de liberté
auxquels ont été soumis les trois militants (un total
de 56 mois de détention préventive, 57 mois de liberté
surveillée, 37 perquisitions et 14 gardes à vue), il
les a donc renvoyés devant le tribunal avec une
nouvelle accusation : « association de malfaiteurs
pour la fabrication habituelle de faux papiers ».

Le procès débutera vendredi 1er décembre. L’audience
est fixée à 13hh30 au Tribunal Correctionnel de Paris
(M° Cité), chambre 16/2. Le procès se conclura
certainement par l’absolution de A. D’Arcangeli et la
condamnation de G. Maj et G. Czeppel à des peines
inférieures à celles qu’ils ont déjà purgées.

Au même moment, un juge italien, Paolo Giovagnoli du
Parquet de Bologne, est entrain de monter un nouveau
procès pour « association subversive » contre le
(n)PCI. Il avancera bientôt la demande d’extradition
pour A. D’Arcangeli, G. Maj et G. Czeppel. Ce procès
se terminera lui aussi par un non-lieu, après avoir
fait subir deux ans de détention préventive aux trois
militants et à une trentaine d’autres sympathisants du
(n)PCI qui vivent en Italie.

Il est certain que la demande d’extradition sera
avancée. Tous les éléments portent dans cette
direction : le juge Gilbert Thiel a en effet décidé de
prononcer le non-lieu pour « terrorisme » à partir du
moment où le juge Paolo Giovagnoli a fait savoir qu’il
était prêt à monter un nouveau procès pour « 
terrorisme ». Tant que la procédure française sera en
cours, l’extradition ne sera en effet pas possible.
C’est pourquoi Thiel a prononcé le non-lieu. Le procès
qui commencera vendredi 1er décembre est seulement un
moyen pour se sauver la face et laisser le champ libre
aux persécutions italiennes.

Cet acharnement politique et
judiciaire viole les droit politiques les plus
élémentaires !

Non à la collaboration des autorités françaises et des
autorités italiennes !

Non à l’extradition de A. D’Arcangeli, G. Maj et G.
Czeppel !

Fermeture immédiate de la procédure ouverte par le
juge Paolo Giovagnoli !