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Pour Bové, la candidature Buffet serait « une erreur »

Publie le jeudi 7 septembre 2006 par Open-Publishing
29 commentaires

Gauche . À la veille d’une réunion du Conseil national du PCF, José Bové écrit aux dirigeants communistes.

Les membres du Conseil national du PCF ont reçu hier, par l’intermédiaire de Marie-George Buffet, une lettre de José Bové qui se veut « une contribution exceptionnelle » et, il l’espère, « utile ». La direction du Parti communiste se réunit en effet vendredi et samedi, avant l’assemblée générale des collectifs unitaires qui se tiendra dimanche à Saint-Denis. Après avoir souligné le « paradoxe » de la situation où « nombreux sont celles et ceux qui souhaitent un véritable changement de politique à l’occasion de l’élection présidentielle de 2007 », tandis que, bien qu’échaudés par « les renoncements de la gauche plurielle », « beaucoup considèrent aujourd’hui que seul(e) la ou la(e) candidat(e) du Parti socialiste apparaît crédible pour battre la droite et l’extrême droite », le syndicaliste paysan voudrait faire partager son sentiment « sur les conditions nécessaires à la mise en place d’une dynamique populaire et citoyenne ». Sa lettre énonce des « objectifs communs » avec le PCF : « contribuer à un rassemblement majoritaire capable de battre la droite et l’extrême droite et de construire une majorité, un gouvernement » qui mette en oeuvre une politique « clairement en rupture avec celles mises en oeuvre précédemment », « affirmer que nous ne participerions pas à un gouvernement dominé par le social-libéralisme », « être clair sur le désistement à gauche au second tour pour battre la droite et l’extrême droite... »

« Plusieurs centaines de collectifs unitaires ont déjà vu le jour dans toute la France. C’est un immense espoir », poursuit José Bové, qui appelle à ce que« dans chaque circonscription, dans chaque canton, militantes et militants d’extrême gauche, communistes, socialistes antilibéraux, écologistes, républicains, syndicalistes, associatifs, citoyennes et citoyens sans organisation politique » se retrouvent pour « ouvrir une nouvelle donne à gauche ». « Quel est l’enjeu ? insiste le militant altermondialiste. Disons-le clairement : gagner l’élection présidentielle puis gagner les élections législatives. » Pour cela, José Bové voit trois conditions. La première de ne pas séparer les scrutins présidentiel, législatifs, municipaux et cantonaux. « La meilleure façon de convaincre les Françaises et les Français d’élire comme députés, maires ou conseillers généraux des candidat(e)s proposé(e) s par le Parti communiste et de s’inscrire dans une dynamique unitaire sans exclusive et la plus large possible dès la campagne présidentielle » conseille-t-il aux responsables du PCF. Il estime ensuite que la candidature doit affirmer « le primat du collectif sur la personnalisation et la médiatisation » et soutient la proposition de Marie-George Buffet de créer « un collectif de porte-parole ». « Je suis prêt à en faire partie avec elle et avec d’autres représentant les différentes sensibilités de notre rassemblement », précise-t-il. En conclusion, il en vient au véritable objet de sa missive. Il affirme que le candidat ou la candidate « ne peut pas être le porte-parole d’un parti ». « Ce serait, soutient-il, compromettre gravement nos chances de succès en créant une confusion aux yeux de nos concitoyen(ne)s ». José Bové considère sans plus d’arguments que la proposition d’une candidature de Marie-George Buffet « est une erreur », et de rappeler qu’il s’était lui-même dit « disponible », soulignant que le candidat doit avoir « la capacité à incarner les couches populaires, la force de conviction et de rassemblement, la crédibilité politique pour incarner le refus de la mondialisation libérale ».

O. M.
L’humanité

Messages

  • Et c’est reparti...

    On recentre sur les cadidatures et ce à la veille de la grande fête de l’humanité qui devrait être un élan sur les contenus... A la veille d’un Conseil national du PCF qui tient légitimement à sa candidate...

    Qu’est que cela provoque, moi j’ai envie de dire qu’à mes yeux josé Bové n’est qu’un trublion médiatique, que même au dernier stade de l’errance, le PCF représente plus pour les couches populaires qu’un baba cool, que les OGM sont une cause juste mais que cela ne suffit pas, etc...etc... J’en passe et des meilleures...

    Où on va comme ça ? Ce que je pense de josé Bové, de besancenot ou même de M.G. Buffet pourtant pour qui je voterai avec le plus de facilité, ne peut que nuire... Alors imaginez que ce soit un parti, des collectifs...

    Il faut mener les choses autrement en restant centré sur le but, surtout à la veille de la fête de l’huma...
    Danielle Bleitrach

    • Danielle, je t’attribue illico la médaille Zavata de la bavarde la plus incohérente.

      Tu commences par gémir que l’on parle du candidat, puis tu nous fais la pub de Marie Georges.

      En ce qui concerne le nom du candidat, sans doute souhaites tu qu’on en parle vers le mois de juillet 2007, après l’élection ?

      Moi, avec les milliers de militants (dont j’ai lu ailleurs que tu les écrasais de ton mépris) qui participent aux comités unitaires, je suis pressé que ce nom soit détermié, pour que nous puissions entrer en campagne.

      On peut regretter que la campagne présidentielle soit obligatoirement personalisée, mais on peut également regretter que l’eau mouille, ou que le feu brûle. Dans ce cas, on se fabrique un monde idéal, on reste chez soi et on se le fume.

      En ce qui concerne le NOM en question, bien sûr que ce sera José Bové.
      Nous avons, très largement, une bonne opinion de Marie Georges Buffet.

      Que le PCF "représente les masses populaires, c’est quand même une drole d’appréciation pour une sociologue, au sujet d’un parti qui, dans le dernier demi-siècle, est passé de 27% à 3.7% !
      Eh ben dis donc, les masses populaires, ça n’est plus grand chose, ma sociologue chérie !

      En réalité, le PCF a encore un poids militant non négligeable, c’est cela qu’il faut dire.
      Malheureusement il est maintenant très isolé et déconsidéré.
      Cela est dû aux erreurs profondes dans lesquelles il s’est enlisé depuis des années.
      Il a été le meilleur parti stalinien du monde, en dehors du parti de Staline lui-même.
      Et pour finir, il a été le chien couchant des socialistes...
      Il a accumulé toutes les fautes.

      Malgré tout, le PCF est cependant un élément important dans l’alliance anti libérale.
      Les militants du PCF réellement actifs, il y en a environ 30 000, ce qui est considérable.
      Mais beaucoup sont vieux et isolés. Il était temps (s’il est encore temps) que le PCf se donne un dirigeant de valeur ! C’est ce qu’est MGB.

      Ce sera, de la part de MGB, une très bonne initiative, intelligente et porteuse d’avenir, pour nous tous et pour le PCF, que de soutenir la candidature unitaire de José.

      Boudine, Marseille

    • Tu n’as décidément strictement rien compris à ce qu’explique Danielle.

      Enfermé dans un schéma finalement passéiste tu ne vois pas qu’une candidature anticapitaliste efficace à l’élection présidentielle doit s’appuyer d’abord et avant tout sur un contenu réellement transformateur qui part du vécu des gens et qui réponde effectivement à leurs besoins. Non il ne faut pas de résigner à la "pipolisation" de la politique y compris à l’occasion de la présidentielle quelque soit l’aspect télégénique de la moustache ou du minois de tel ou tel candidat(e).

      Par ailleurs si tu es représentatif de ces fameux collectifs, je ne comprendrais pas que le PCF s’y perde : tu nous expliques que le PCF est un parti fini, isolé, déconsidéré, qui a "accumulé toutes les fautes" mais tu voudrais bien quand meme récupérer sa force militante. Tu veux des colleurs d’affiche en somme ....

      Enfin je n’ai pas l’habitude de voir du machisme partout, mais ton "ma sociologue chérie " pue le phallocrate de base.

      Jips

    • Boudine, avant d’écrire n’importe quoi, lis et relis si une seule lecture ne te suffit pas !
      "ma sociologue chérie" ... Très recherché !
      JP

  • "Il affirme que le candidat ou la candidate « ne peut pas être le porte-parole d’un parti ». « Ce serait, soutient-il, compromettre gravement nos chances de succès en créant une confusion aux yeux de nos concitoyen(ne)s ». "

    Quand viendront les législatives, les mêmes jugeront sur la tête de leur père ou mère qu’aucun député ne sera hors d’un parti...

    • Ne soit pas de mauvaise foi.

      Que le candidat à la présidentielle qui veut représenter le NON de gauche ne soit pas le représentant d’un parti, c’est assez logique, car le nom de gauche, c’est 35%, et le PCF, 3.7%.

      Pour les législatives, les règles du jeu sont différentes.
      En effet, si nous faisns des candidatures unitaires, une large part sera faite au PCF et ce sera logique également.

      Boudine, Marseille

  • Pour moi, sa candidature, de Bové, n’est pas une erreur, mais une faute politique.

    Incapable techniquement et juridiquement, moins bon sur un plateau de télévision que Mme Boutin de défendre un NON en lisant un simple texte écrit en français, c’est ça un candidat de rassemblement de la Gauche ? Fustigé avec raison sur un article concernant le Parlement européen par quelqu’un de son camp, M. Delors lui-même, c’est ça une union de la gauche antilibérale ?

    Sources : émission de Mme Ockrent avant le référendum sur le TCE.

  • "En conclusion, il en vient au véritable objet de sa missive. Il affirme que le candidat ou la candidate « ne peut pas être le porte-parole d’un parti ». « Ce serait, soutient-il, compromettre gravement nos chances de succès en créant une confusion aux yeux de nos concitoyen(ne)s ».

    Lors de plusieurs interventions Jose BOVE a manifesté son interet voir se referé à Lula au Brésil et Evo Morales en Bolivie .Or lula a dirigé pendant 20ans le Parti des travailleurs et Evo Morales quant à lui dirige le Mas , c’est grace à cet encrage que la victoire fut possible...a mediter

    Amidu30

    • Justement, j’avais voulu éviter de dire que José Bové était un candidat pour l’Amérique du Sud.

      En France, on est beaucoup plus exigeant pour ne pas dire plus méchant. Des décennies de colonisations, des matelas de fortunes imméritées, une vieille Europe difficile à gérer, mais aussi des pauvretés réelles et peut-être plus sournoises.

      On ne souhaite pas nécessairement un polytechnicien ou un énarque. Encore faut-il que devant un texte comme le TCE, le ou la candidate soit au moins du niveau de lecture des gens éclairés rencontrés dans les multiples réunions de l’époque. Quant à la télé, il s’agit d’une émission de grande audition, je crois, bien que tardive en horaire. Mme Boutin avait le texte intégral avec elle. Pourquoi pas José Bové ? Elle pouvait répondre à toutes les questions. Je rappelle que bien qu’étant marquée à droite cette femme politique appelait à voter NON.

      J’en ai parlé autour de moi avec des gens nettement à gauche et il se trouve qu’ils ont eu le même malaise. Conclusion partielle : José n’est pas à la hauteur. Logique imparable.

    • Je ne répéterais jamais assez que toutes ces élucubrations sur le non d’un possible candidat, avant d’avoir trouver un accord sur le projet politique (et je ne parle pas la d’un catalogue de bonnes intentions sans engagements réels) sont totalement surréaliste.

      Je répète également que, bien que militant de la Ligue et conscient de tout ce qu’il pourrait apporter, je ne pense pas que la candidature de Besancenot soit la meilleure pour gagner. Marie Georges Buffet, comme Olivier Besacier seraient perçus par l’ensemble des citoyens anti-libéraux qui ont assurer la victoire du non comme les candidats du PC ou de la LCR et cela va totalement compromettre le sens unitaire de notre campagne et provoquer chez beaucoup d’électeurs une tentation à l’abstention ou au vote utile au premier tour. (C’est d’ailleurs le sens d’un amendement adopté par le collectif des comités des Bouches du Rhône le 3 septembre)

      Je suis en même temps scandalisé par les propos insultant envers José Bové. Je persiste à lui reconnaître des qualités humaine qui sont devenus hélas assez rare dans le monde politique actuelle : Fidélité depuis 50 ans à ces convictions politiques et sociétales, désintéressement total devant les honneurs et l’argent, visée planétaire sur le developementet sur les rapports nord sud. José Bové et probablement le Français le plus connu des milliards d’hommes qui souffre dans le monde des exploités ; quelle autre personnage est capable de rassembler 300000 militants au mois d’août, en pleine canicule, sur le Larzac ? Qui a accepté de faire 8 mois de prison pour ses idées et qui est prés à recommencer, malgré le risque d’une nouvelle condamnation.

      José est un candidat possible, ce n’est pas le seul, mais il mérite mieux que ces sarcasmes minables qui n’honorent pas leurs auteurs.

      Amicalement Raymond LCR.

      Il faudra aussi mettre au clair la campagne commune PS, PC à Bordeaux ceci est beaucoup plus inquiétant pour la campagne unitaire qu’une éventuelle candidature Bové en 2007

    • à Amidusud

      Tu nous présente dans ta démonstration deux exemples qui ne me semble pas du tout convainquant.

      Lula avait provoquer un grand espoir pour tous les démocrates du monde. hélas il a trahi toutes ces promesses même celle qu’il avait fait à son propre parti le PT, qui l’a en parti abandonné, c’est exactement cette dérive sociale démocrate de Lula que nous refusons.

      Quand à Chavez et Moralés leur rupture radicale avec le capitalisme, malgré le danger permanent d’une intervention Américaine est un exemple de courage politique que j’aimerais trouver chez beaucoup de militants et dirigeants politique Français (et européen)

      Bien amicalement Raymond LCR

    • Voilà ce que je voulais dire en disant c’est reparti...

      La politique c’est souvent l’art de gérer les temps...

      Nous sommes à la veille du plus grand rassemblement populaire français, le seul avant notre campagne électorale, la Fête de l’humanité (organisée par le PCF), l’idéal eut été d’y arriver en état de marche :
       Des orientations convaincantes pour les dites couches populaires qui emportent la volonté de se battre, l’espoir...
       Un(e) candidat(e) et une équipe soudée autour de lui ou elle... Chaque collectif échangeant ses expériences, profitant de celle des autres, des rencontres partout... C’était à peu près ce qu’arrivait à faire à la veille d’une bataille le PCF de la grande époque... Résultat au meeting sur la grande scène c’était l’enthousiasme et au retour chacun piaffait à l’idée de la bataille...

      Bon nostalgie... Nostalgie... Que pouvons nous faire dans la situation actuelle ? Au moins remplir une part du programme, multiplier les échanges les débats, une intervention sur le fond... Sur les contenus, sur l’espérance ouverte...

      En revanche, si premièrement le Conseil National du PCF qui poursuit sur la lancée du Congrès, où je vous le rappelle il n’a jamais été question d’autre chose qu’un candidat communiste, reçois un texte pareil, ou c’est une bande de beni oui-oui ou il y en aura une bonne partie qui gueulera, se raidira... J’en dirais autant si c’était une autre composante... On me dit MG.Buffet s’honorera, M.G.Buffet est secrétaire du PCF et elle s’honorera d’abord en respectant la démocratie de son conseil national, autrement Staline à côté ce serait de la roupie de sansonnet... Bref toutes les conditions sont réunies pour que ça ne marche pas... Moi si j’étais membre du Conseil National je me demanderai qui manipule qui... On peut dire ce qu’on veut du PCF, jamais il n’a été procédé ainsi... Il fallait des heures de discussion du Comité Central à la cellule pour emporter la conviction... Quand ce qui était mon cas on se payait en enfilade un argumentaire fouillé de trois heures au comité central, au comité fédéral, au comité de section, à la cellule suivi à chaque fois de débats d’environ deux heures, on était épuisé, mais on labourait dur... Si vous croyez que les communistes étaient des mannequins que l’on pouvait bouger comme ça, vous vous trompez... Peut être ont-ils totalement changé ? Il suffit que M.G. Leur dise José Bové est notre candidat pour que ça marche... En tout cas suivant comment c’est fait, en imaginant que cela se réalise, il y aura une bonne part du parti qui ne fera pas de cette fête ce que vous souhaitez qu’elle soit, ou que vous devriez souhaiter qu’elle soit...

      Bref, je trouve, et l’article de l’humanité, un tantinet pincé donne le ton, l’initiative innoportune politiquement... Et elle laisse mal augurer des capacités réelles de dirigeant politique de celui qui lance cette initiative à ce moment-là.... certains se moquent des dirgigeants sud américains convenant à des^peuples arriérés, mais eux leur peuple les réclame, vient les chercher en criant "rendez-nous notre président"... Les Cubains font la queue pour acheter le journal qui parle de l’état de santé du leur... Parce que ce sont des abrutis ou parce qu’ils se sentent compris, estimés, respectés... Autre chose est le fait que la France a confiance dans un autre type de parcours... Mais certainement pas dans des produits médiatisés, chaque élection le prouve... Kouchener le chéri des médias, le médecin sans frontière, n’a jamais pu gagner une élection dans une ville ouvrière...

      Autre reccommandation : On ne tient pas des discours humiliants sur une quelconque composante d’une union... Honnêtement "cher Boudine" dont je ne connais pas la spécialité, je te l’ai déjà dit tu as beaucoup à apprendre dans le maniement politique des hommes... Et des femmes... Il faut beaucoup de patience et moins de contentement rapide de soi... Tu y arriveras peut-être, mais il te faudra beaucoup d’expérience, ne pas te contenter du brillant des choses, et savoir écouter le colleur d’affiche qui vieillit, qui ne sait pas parler... Ca me rappelle l’Aiglon, la tirade de Flambeau :"Nous les petits, les sans grades..." Le maréchal de raguse lui dit vous allez l’écouter comme ça et l’Aiglon lui répond :"NOn debout !" Quand j’ai été élu membre du Comité central, mon mari m’a dit : "fais attention pour gérer les communistes, ce sont tous des chefs"... Ceux qui ont choisi de se rebeller contre l’ordre existant sont tous des chefs...

      Danielle Bleitrach

    • Je m’inquiète du manque d’esprit critique de nos camarades par rapport à Chavez. Sa proposition de faire un référendum afin qu’un président du Venezuela puisse être rééligible indéfiniment, personnellement ça me rappelle de mauvais souvenirs. Alors, Chavez est-il plus "socialiste" que démocrate ?

      GrayFox

      PS : je ne comprends toujours pas comment certains peuvent encore défendre une candidature Buffet ou Besancenot. Si on ne se rend pas compte que l’étiquette qu’ils ont sera préjudiciable à tout le mouvement dit "antilibéral", on va droit dans le mur !!!!!

    • TOUS CEUX QUI PORTENT UNE ETIQUETTE HORS DES RANGS !
      seuls les sans etiquettes peuvent participer au rassemblement antiliberal !
      oui mais on n’est plus que trois !
      mieux vaut un petit rassemblement sans etiquettes
      qu’un grand avec !
      oui mais les galeux vont se sentir exclus ,
      ce sera bien la preuve qu’ils ne sont pas de vrais antiliberaux !
      CIRCULEZ YA PLUS RIEN A DIRE .
      SIGNE GRAYFOX !!!!!!

      signé Furax c’etait plus marrant !
      claude de Toulouse .

    • Que l’ajustement des propositions politiques est difficile !

      José Bové n’a pas été insulté, pas plus que l’Amérique du Sud. Personne n’a parlé au départ de pays arriérés, mais au contraire des pays européens qui eux, ont un passé colonialiste et bagarreur.

      Il n’est normal que les électeurs du NON étudient la candidature de José Bové. Certes, pour des idées justes, il a été plusieurs fois emprisonné. Ce qui le sauve malgré tout c’est qu’il est connu et que les médias peuvent couvrir. Des étudiants anti-CPE sont encore emprisonnés. On ne les connaît pas personnellement. Aussi ne faisons pas un dosage + ou - des combats de chacun. La campagne du NON ayant été considérée par tous les observateurs, y compris les pays étrangers comme très technique, approfondie et s’appuyant sur le texte lui-même, il était normal que les futurs électeurs à la présidentielle soient sensibilisés aux arguments et à la manière dont ils étaient présentés par José Bové.

      A l’opposé, on ne peut pas déconsidérer une personne parce qu’elle représente un parti politique. Après tout, c’est à ce parti de défendre des idées qui feront l’adhésion des électeurs.

    • Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant dans la proposition de Chavez.
      C’est au peuple du Venezuela de décider de son président et le "pouvoir" ne se limite certainement à la personne de Chavez. Vouloir en faire un autocrate est un monsonge.
      Les belle ames soucieuses de la consitution bolivarienne devrait s’interroger sur la notre : a ce que je sache il n’y aaucune limitation du nombre de mandats pour le président français.

      J’en profite pour dire ma déception à la lecture de l’Humanite Dimanche page 63 où dans un entrefilet il est dit que "Chavez souhaite briguer une présidence à vie" alors qu’il souhaite que la Président puisse se représenter sans limitation du nombre de mandats.
      La difference est quand meme énorme.

      Jips

    • "je ne comprends toujours pas comment certains peuvent encore défendre une candidature Buffet ou Besancenot. Si on ne se rend pas compte que l’étiquette qu’ils ont sera préjudiciable à tout le mouvement dit "antilibéral", on va droit dans le mur (...)"

      L’étiquette n’a pas été préjudiciable au NON au TCE, pourtant, on aurait pu le craindre, vu le battage médiatique.

    • Parce qu’ils étaient tous unis sur une question simple, qui ne demandait pas à choisir entre des étiquettes.
      Le référendum sur le TCE était quelque part plus facile à remporter de ce point de vue là que les présidentielles qui réveillent chez une bonne partie des électeurs des réflexes d’étiquettes (LCR contre PCF, Verts contre PCF, électeurs PS pas très fan de la stratégie LCR, etc....)

      GrayFox

    • A Claude de Toulouse

      soyons clair, je n’ai jamais dit qu’il fallait empêcher les personnes "étiquetées" de faire partie du processus, bien au contraire. Mais cela doit se faire à la base du mouvement.
      Donc moi je suis le camarade des militants LCR, PCF, Verts, altermondialistes, PS (enfin certains en tout cas), etc... sans exclusive.
      Lis mon post d’en-dessous où j’explique pourquoi la question des étiquettes est différente pour les présidentielles et pour le TCE...

      Cordialement,

      Gilles (alias GrayFox)

    • Mais qui peut croire vraiment à ce jour, sans vérification historique et un tant soit peu durable, que Chavez et Morales ont "rompu" avec le capitalisme ?

      Seuls des ignorants qui ne connaissent ni la politique ni l’amérique latine ?

      Non, tous ceux qui ont envie de se raccrocher à quelque chose de "réel" (autre que des
      idées, parce que ça ne leur suffit pas).

      Quant à Bové, il ne rompra pas avec le capitalisme.

      Ce n’est pas son programme ni ses déclarations.

      Pas la peine (à destination de certains amis de la LCR) de lui faire dire ce qu’il ne dit pas lui même...

    • hier j’ai reçu plusieurs messages émanant du PCF, l’un de Nicolas Marchand ignorant la lettre de Bové et se prononçant comme l’avait décidé le Congrès pour la candidature de M.G.Buffet.

      Je reçois ce matin ce message d’André Gérin député et maire de venissieux, qui représente beaucoup de sections, et mêmes fédérations du PCF très actives... Qui a lui-même l’expérience de maire d’une ville ouvrière, et des liens avec des fédérations entières de la CGT. Cela fait du monde et vous auriez tort de les négliger... Voici sa réponse à l’intiative de José Bové. C’est pour cela que j’affirmais que cette initiative serait inopportune, vécue comme une provocation. Je crois qu’avant d’accomplir un acte politique, il faut réfléchir.

      DECLARATION
      Réponse à la lettre ouverte
      de José Bové
      au Conseil national du PCF

      Laisse les communistes décider !

      Le 7 septembre 2006

      Cher José,

      Tu imagines, j’en suis sûr, que ta lettre m’a choquée. S’immiscer dans
      le débat d’une formation politique en train de choisir sa candidature
      aux présidentielles est malvenu et déplacé. C’est bien aux militants, aux adhérents qu’il appartient de choisir en dernière instance, dans le respect de la vie démocratique de leur parti. Que tu sois candidat, c’est ton choix personnel. Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais cru
      à l’homme providentiel.

      Tu justifies ta candidature au nom de la « Charte antilibérale » des collectifs du 29 mai. Tu sais comme moi que ces collectifs n’ont pas de réelle existence populaire. Surtout, l’enjeu des élections présidentielles et législatives de 2007 est d’une toute autre dimension. Met-on ou non en cause le système capitaliste ?

      Mobiliser des millions d’électeurs pour qu’ils votent en masse au premier tour exige le respect de nos différences et un véritable débat de fond sur nos projets d’avenir, sans se fondre ni se confondre. Dans ce contexte, l’action originale du Parti communiste français constitue
      une chance pour toute la gauche et pour la France, comme ce fut le cas pour le référendum sur la Constitution européenne.

      > Tu penses que la multiplication des candidatures est condamnable. Je pense au contraire qu’il faut défendre les partis politiques, leur pluralité et combattre leur dévalorisation. Ce n’est pas le pluralisme à gauche qui a éliminé Lionel Jospin le 21 avril 2002 mais l’abstention de l’électorat socialiste historique : Lionel Jospin a fait 4,6 millions de voix en 2002 contre 7,1 millions au premier tour en 1995 ! Arrêtons de nous cacher la réalité des électeurs de gauche qui votent FN pour sanctionner une politique qui ne répond pas à leurs attentes. C’est bien là que s’exprime la fracture politique !
      >
      > …/…
      >
      > Nier le rôle que peut jouer le Parti communiste français dans la reconquête des milieux populaires, du monde du travail et intellectuel serait une faute impardonnable. Car l’objectif c’est bien de redonner la primauté à la souveraineté populaire en dehors de toute combinaison politicienne ou personnelle, le faire dans la clarté pour battre la droite et réduire durablement le Front national. L’identité communiste constitue une pièce maîtresse pour engager des ruptures avec le capitalisme prédateur, porter l’idéal du socialisme et du communisme.

      > Il serait illusoire de prétendre rassembler notre peuple en déniant à un candidat le droit d’être « le porte parole d’un parti », comme tu le dis. C’est au contraire en affirmant avec force son identité que le Parti communiste a pu participer aux plus beaux et aux plus larges rassemblements de l’histoire de notre pays, dans le Front populaire, en 1936, ou au sein du Conseil national de la Résistance, à la reconstruction de 1944, 1947.

      En te faisant part de mes réflexions en toute franchise et amitié, je m’adresse aussi à mes camarades communistes qui militent pour une candidature non communiste. Je m’interroge sur une stratégie qui milite pour l’effacement du Parti communiste et laisse, de fait, tout l’espace au Parti socialiste. Je refuse cette hypothèse car elle aboutirait selon moi à ouvrir une période d’incertitude. Le pire est peut être devant nous.

      > Le choix du candidat du PCF aux présidentielles est l’urgence du
      > moment. Sa désignation créera les conditions de l’unité des communistes et ouvrira une dynamique combative de rassemblement. Malgré tout le temps perdu, il n’est pas trop tard pour bien faire.
      >
      Laisse décider les communistes !

      > André GERIN

      Je ne sais ce que cherchais José Bové, mais il est clair que son initiative malencontrueuse, comme d’ailleurs il faut le reconnaitre l’initiative de la direction du PCF aux lendemains du Congrès, alors que le Congrès s’était prononcé pour une candidature communiste et n’avait jamais discuté d’une candidature unitaire, de lancer un appel à une candidature unitaire a créé les plus mauvaises conditions politiques. Parce que ceux qui parmi les communistes s’opposent à une alliance au gouvernement avec le PS, comme André Gérin, sont aussi ceux qui sont le plus attachés à une candidature communiste.

      Mieux le texte de Jennar appelant à concevoir cette candidature unitaire comme liant présidentielles et legislatives ne peut que susciter les plus grandes réserves, c’est demander aux Partis de se faire hara kiri.

      Certains d’entre vous pensent que les partis sont des formes dépassées, aliénantes, des obstacles au rassemblement, ont-ils raison ! Ne se contentent-ils pas de répéter ce que la presse leur serine tous les jours, alors même que les tenants du néo-libéralisme, socialiste ou droite prennent soin d’avoir des partis... Vous en êtes parfois à penser "virer" les porteurs d’étiquette, mais est-ce que vous "virez" les porteurs d’étiquette ou simplement ceux qui jouent à la fois une dynamique unitaire contre leur parti, n’en respectent pas la démocratie, et prétendent continuer à le défendre dans ce qui alors devient un conglomérat dans lequel ils apparaissent comme étranger suspect d’esprit partisan... Alors même qu’ils produisent un rejet dans leur propre parti.

      La question est donc celle que je ne cesse de poser et que masque cette question des candidatures, ces débats en surface sur la personnalité des candidats : si l’on veut réellement comme nous le voulons tous en finir avec ce système quels sont les meilleurs instruments de combat, est-ce des forums où chacun à deux cent vient dire ce qui lui passe par la tête. Ou , comme le dit Gérin pour toucher les couches populaires, il faut d’autres organisations comme les partis et les syndicats ? A-t-on besoin ou non de ces organisations ? De la réponse à ces questions dépend ce que nous serons capables de faire ensemble...

      N’aurait-il pas mieux vallu axer tout sur les contenus et créer à partir de la une dynamique unitaire dans laquelle chacun se serait reconnu ? C’est ce qui s’est passé au moment de la Constitution... L’obsession des "candidatures", du profil du candidat a été nuisible.

      Je n’ai pas de réponse, mais je tente de réflechir à toutes ces questions en écoutant les uns et les autres... A partir de l’objectif essentiel qui est le notre à tous, comment réellement en finir avec ce système ?

      Danielle Bleitrach

    • Un mot encore :

      Quand j’ai critiqué la direction du PCF qui dans le même temps laissait se dérouler tout un congrès sur la candidature communiste, et investissait toutes ses forces militantes pourtant dans les comités du 29 mai, et le lendemain du congrès , lançait avec quelques intellectuels non membres du parti un appel à une candidature unitaire, j’ai affirmé que même le secrétaire général le plus stalinien n’aurait osé faire cela... J’ai dit : "En agissant ainsi soit on ment aux militants du PCF qui sont convaincus de la nécessité d’une candidature communiste, soit on ment aux comités du 29 mai qui eux pensent à tout autre chose". Ce n’est pas juste et c’est particulièrement inefficace...

      Vous n’avez pas un appareil qui veut conserver ses chances d’alliance avec le PS, tout laisse au contraire à penser que ce sont ceux qui voulaient conserver cette chance qui étaient les plus fervents soutiens de cet imbroglio, mais des militants qui ont contraire sont le plus proches de vous qui s’insurgent contre le viol de leur démocratie et qui soupçonnent la manoeuvre...

      la situation actuelle présente le rique de dynamite de l’intérieur non seulement les comités, mais les partis eux-mêmes dans ce qu’ils ont de plus respectable et de plus combatif.

      Toute stratégie qui entraîne la division n’est pas bonne...

      Danielle Bleitrach

    • La présidentielle agite les parlementaires du PCF
      Gauche . Réunis hier à Tremblay, les députés et sénateurs communistes, déterminés à mettre en échec les projets de la droite, sont partagés sur la stratégie pour les élections de 2007.

      Organisée hier, à la veille de la rentrée du Parlement en session extraordinaire, sur un seul jour au lieu de deux à Tremblay-en-France - ville du député et maire François Asensi, en Seine-Saint-Denis -, la journée d’étude des parlementaires communistes s’est concentrée sur trois grands thèmes : la poursuite de la résistance à la politique de la droite dans les Hémicycles, en lien avec les mouvements sociaux, le combat qui s’engage aujourd’hui contre la privatisation de GDF, et la construction d’une alternative dans le cadre des élections de 2007.

      LE DéBAT DE FOND

      ne doit pas être occulté

      Si les élus communistes partagent les ripostes et propositions à opposer à la droite, il n’en est pas de même sur la façon d’aborder les échéances électorales, et singulièrement la candidature à promouvoir pour la présidentielle. Ce débat a accaparé la matinée, avec, en filigrane, la question des législatives et de la nécessité d’« assurer la présence d’un groupe communiste à l’Assemblée », ainsi que l’a rappelé son président, Alain Bocquet, dans son introduction.

      À la base de la discussion, un même constat résumé par Alain Bocquet : « Tout est fait pour réduire le débat politique à la confrontation de deux candidats pré-choisis (Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal - NDLR). Le débat de fond est confisqué (...). On nage en plein délire politicien... », estime le député du Nord, dénonçant un « culte de la personnalité » à « mille lieues des préoccupations quotidiennes » des Français. « Comment déjouer le piège du bipartisme ? », s’interrogent les uns et les autres. Pour Alain Bocquet, le PCF doit « prendre la tête de ce combat pour rendre à la politique (...) ses lettres de noblesse et d’efficacité ». Cela passe par la candidature de Marie-George Buffet et « tout indique » que ce sera le cas, estime-t-il. Mais d’autres ne font pas leur cette conviction. Si personne n’écarte l’utilité d’une candidature communiste qui rassemblerait largement à gauche sur un contenu antilibéral, les avis sont partagés sur la nécessité de reporter ou non sa désignation.

      Deux grandes options se dégagent : l’une propose de poursuivre le processus de désignation d’un candidat commun issu des comités d’union antilibérale, et de ne pas le compromettre en arrêtant maintenant une candidature du PCF. Il faut tout « mettre en oeuvre pour se rassembler », estime Muguette Jacquaint, à l’instar de Frédéric Dutoit qui propose de tout tenter « jusqu’au dernier moment ». Pour Pierre Goldberg, l’émiettement des candidatures renforcerait « le poids du social-libéralisme dans la gauche ». Une analyse que partage Jean-Claude Sandrier, pour qui l’existence du PCF n’est pas soumise à sa candidature (« On peut aussi avoir un candidat et ne plus exister... ») mais à l’utilité de ses propositions et de sa stratégie de rassemblement. Pour lui, avoir « neuf à dix candidats » à gauche serait « suicidaire ».
      L’autre option principalement débattue est l’affirmation de la nécessité absolue d’une candidature communiste à la présidentielle, quel que soit le cas de figure. Jacques Brunhes estime « impensable » l’absence d’une telle candidature, qui a « vocation à rassembler ». « Ce sont les tergiversations qui rendent la tâche difficile », et non « ceux qui souhaitent la candidature » de la secrétaire nationale du PCF, prévient Jacques Brunhes, qui juge sans fondement le « postulat » de José Bové hostile à une candidature de parti.
      LE PCF, une plus-value

      pour le rassemblement

      Reste la question posée par le sénateur Robert Bret : quelle attitude adopter, si le processus unitaire ne désignait pas comme candidate Marie-George Buffet ? Pour Jacqueline Fraysse, oser un candidat de consensus serait « faire preuve d’audace ». Une option qui rime au contraire avec « la mort assurée » du PCF, selon Maxime Gremetz. Pour d’autres, à l’instar de Michel Vaxès et de la présidente du groupe au Sénat, Nicole Borvo, l’heure est d’abord à rompre avec « la timidité » à mettre en débat la candidature de la secrétaire nationale du PCF dans le cadre unitaire. C’est aussi la conviction de Marie-George Buffet : « Le collectif humain qu’est le PCF est une plus-value pour le rassemblement, martèle-t-elle. Il faut débattre de toutes les candidatures, dans les collectifs et avec le peuple tout entier. Mais on ne peut laisser dire que celle issue du PCF serait un obstacle. »
      Sébastien Crépel

    • je suis d’accord avec ce que dit Marie Georges Buffet, il faut repecter la démocratie de chaque instance :

       La démocratie des partis, des organisations, ne pas interférer dans leurs débats comme l’a fait la lettre de José Bové
       Laisser les comités gérer leur propre démocratie.

      Ne pas laisser dire qu’une candidature du PCF mais aussi de la LCR soit un quelconque affaiblissment de la démocratie...

      Et que tous réflichissent en terme d’utilité pour notre peuple, pour les principales victimes du système.

      Danielle Bleitrach

  • Eh oui … c’est reparti… C’est même souvent consternant… Donc essayons de recentrer le débat

    Quel est l’objet du débat ? Une candidature unique des forces anti libérales de gauche aux présidentielles 2007 et de continuer cette dynamique unitaire aux législatives.

    Pourquoi cette candidature commune ?
    · Pour poursuivre la dynamique créée en 2005 par le NON au TCE.
    · Pour favoriser l’émergence d’un pôle de gauche anti libéral qui puisse peser dans les débats
    · Pour permettre de donner à nos idées la visibilité qu’elles méritent dans les médias.
    · Et bien sur pour mettre en application nos idées dès que possible.

    Et maintenant, comment arriver à une candidature commune de mouvements partageant les mêmes buts mais ayant des origines et des histoires très différentes ? (PCF, LCR , mouvements alters, non encartés etc)…

    Il me semble indispensable que tout ce beau monde se parle . C’est bien sur le but des collectifs mais toutes les formes de communication entre les différents partenaires sont souhaitables. Dans cette optique , je ne vois pas en quoi cette lettre de José Bové au PCF est scandaleuse, une erreur politique, etc…

    Une autre condition indispensable est le respect des uns vis à vis des autres. Alors , de grâce, évitons les formules faciles du style « josé Bové n’est qu’un trublion médiatique, que même au dernier stade de l’errance, le PCF représente plus pour les couches populaires qu’un baba cool, … » (Franchement Danielle, tu leur as demandé aux couches populaires ce qu’elles en pensent ?) ou « Ma sociologue chérie »….

    A coté de cela, si certains, membres d’un parti, pensent qu’il est préférable d’avoir un candidat de son propre parti, c’est tout à fait légitime mais dans ce cas on ne parle plus de candidature unique. Ce serait, à mon humble avis, une grave erreur car nous aurons de nouveau un tas de candidats à 2 ou 3 % et les couches populaires et les autres de gauche n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

    Alors, certes il est préférable d’ancrer cette candidature sur un contenu comme le dit Danielle, mais d’une part , il existe déjà une charte qui nécessite certainement d’être creusée, développée, travaillée mais qui a le mérite d’exister, d’autre part le temps presse… Tous les matins quand je sors de chez moi, je vois des gens qui vivent dans la rue. Il y a des chomeurs, des RMIistes, des travailleurs pauvres…Ceux là n’ont pas le temps d’attendre que nous débattions des années et des années de la meilleure façon de déterminer comment ébaucher l’introduction au traité sur l’élaboration de la mise en place d’un mouvement révolutionnaire et anti libéral dans le respect des suceptibilités de chacun.

    Et rien ne nous empêche de mener toutes ces tâches de front… Définir le contenu… Reconquérir les couches populaires… Et désigner un candidat commun …

    Poil à Gratter

    PS : il aurait été souhaitable, pour l’intégrité des débats, de citer la lettre de José Bové en entier et non pas des extraits seulement.

    • Pour que les choses soient claires, je donnais simplement dans ma première intervention sur le thème "c’est reparti !" un exemple des réactions que la lettre de Bové allait provoquer, et d’ailleurs ça n’a pas raté... Cela dit soyons honnête ce n’était pas très éloigné de ma pensée (mais je me retiens pour ne pas en rajouter)...

      Cela dit depuis le temps que l’on tape sur le PCF (l’ancien) et son absence de démocratie, je considère qu’il apportait deux contributions essentielles à la démocratie :

      1- il favorisait l’intervention dans la vie publique à ceux à qui on retire la parole...
      2- Il établissait des règles de fonctionnement internes, des principes, et également des règles de relations avec d’autres organisations qui manquent beaucoup aujourd’hui. Jamais il n’aurait laissé se produire l’état de confusion actuelle, et même si les relations étaient étroites avec la CGT, il existait une indépendance totale dans les pratiques et les militants du PCF membre de la CGT posaient les problèmes de telle sorte qu’il n’y ait pas de confusion.

      Un exemple je me suis permis d’ajouter aux propos de M.G. Buffet sur la nécessité de ne pas laisser dénigrer le caractère rassembleur d’une candidature du PCF, la LCR. Pourquoi ? Pas par amour passionnée pour la LCR qui n’a pas besoin de moi pour la défendre, mais tout simplement parce que si les membres du PCF ont à l’intérieur des Comités une telle mission (celle de défendre le caractère rassembleur du PCF) c’est la division, alors que s’ils posent le principe général du respect des partis c’est une base de rassemblement et tous mênent alors un combat à mes yeux positifs : lutter contre le spontanéisme et la dépolitisation dans lequel on veut les rendre inefficaces... C’est ce que je disais à Boudine (si on veut avancer il est recommandé de ne jamais dénigrer une composante de l’union)...

      Le parti était une école de relations politiques internes et externes... On savait par exemple qu’écrire une lettre à la veille d’une réunion du Comité central, aujourd’hui le comité national était une manière d’influence qui ne se faisait pas, il faut respecter la démocratie interne, ne pas intervenir... Et il fallait appliquer cela à tout autre organisation, en respecter les choix souverains...

      C’est pour cela que j’avais apprécié la manière dont Rémy Jean posait les problèmes, il énonçait une position d’un comité, le précédait d’une analyse sur le fond qui motivait des choix, élaborait un "profil" correspondant à ces choix, et ne rentrait pas dans les questions de personne. On pouvait ou non être d’accord avec "le profil", mais c’était la seule manière d’éviter la foire d’ampoigne...

      Amicalement
      Danielle Bleitrach