RTM : le médiateur l’homme lige du gouvernement

de Esteban

Le médiateur socialiste Bernard Brunhes désigné par le gouvernement, était leur homme lige.

En sortant du cabinet de GAUDIN, B.Brunhes annonçait : "nous sommes sur la bonne voie... ( ?)", alors que résonnait encore la voix du maire de Marseille : "Nous maintenons la DSP..."

"L’homme providentiel" rendait le matin "sa" copie. Il propose que la RTM crée une filiale privée (Connex ?) à la place de l’entreprise privée CONNEX pour le nouveau tramway. JOLI COUP !

La réaction de l’intersyndicale et des agents ne s’est pas fait attendre "la RTM doit rester une et indivisible". Il est hors de question pour eux que le tramway passe dans les mains du privé, car la gestion du tramway se ferait sans aucun risque financier pour eux.

La tension mais aussi le front commun sont en train de se renforcer. Ils montent d’un cran.

L’Union des fédérations départementales avertit, par l’intermédiaire de leur porte parole CFDT Jean marc Cavagnara :

"Les Unions Départementales CGT - CFDT - FO - UNSA - SOLIDAIRES - FSU partagent l’analyse des 8 organisations syndicales de la RTM, qui ont décidé de reconduire, dans un esprit de responsabilité, l’action contre la remise en cause de l’unicité de l’entreprise, suite aux propositions du médiateur désigné par le gouvernement. Il s’agit de "refuser de choisir entre la peste et le choléra".

Elles prennent toutes les dispositions pour assurer les salariés de cette entreprise de la solidarité nécessaire et demeurent vigilantes, notamment face aux menaces de réquisition ; si celles-ci étaient mises en exécution, ce serait une atteinte au droit de grève constitutionnel de l’ensemble des salariés de notre pays.

Tout en comprenant les difficultés occasionnées par ce conflit, elles invitent les usagers de ce service public à faire front avec ces salariés. Ceux-ci ont le mérite de porter sur la place publique une question d’intérêt général : un service public de qualité qui ne soit pas bradé au privé...

Ensemble, elles interpellent élus, pouvoirs publics et direction de l’entreprise pour que de réelles négociations aient enfin lieu et que les propositions de l’intersyndicale soient examinées avec sérieux. »

Des délégations de Toulouse, RATP Paris, Lyon, Montpellier... étaient présentes à la manifestation à marseille.

Les remerciements des traminots résonnent encore dans les rues de Marseille, pour les messages de soutien qui leur sont adressés par Fax, mails, courrier Postaux, et sont émus de la solidarité financière qui leur parvient en ce moment de toute la France.

L’intersyndicale est toujours prête 24h/24 pour négocier, Leur lutte continue.