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Récession en France : Pudeurs de langage et analyses du FMI
Publie le lundi 6 octobre 2008 par Open-Publishing6 commentaires
de Slovar
Le ministre français du budget Eric Woerth a estimé vendredi dernier à Antibes (Alpes-Maritimes) que la France était en "récession technique" après deux trimestres de "croissance négative", tout en soulignant que sur l’ensemble de l’année 2008 la croissance sera de 1%.
"Il y a eu deux trimestres qui sont en croissance négative, ça s’appelle une récession technique. Il y a eu une année 2008 qui est en croissance de 1%, alors certes c’est pas beaucoup du tout, c’est même très très peu, mais ça reste de la croissance ", a déclaré M. Woerth en marge des journées parlementaires UMP à Antibes.

Critiquant "une sorte de jeu de chasse et de la souris (...) ridicule" entre la presse et les membres du gouvernement pour savoir qui dira " le mot qu’il ne faut pas dire " (récession), M. Woerth a estimé que "ce qui est important, c’est qu’est-ce qu’on fait" car "on ne peut pas se satisfaire de 1% de croissance" ... / ... Source Le Point
Alors, c’est quoi la récession ?
Définition du terme récession par le site Web "L’or et l’argent" (Pièces d’or et investissement de crise)
Résumer la récession à la règle des deux trimestres consécutifs de chute du PIB est une vision pratique mais très limitée car les chiffres du PIB peuvent être trompeurs, ils sont sujets à d’importantes corrections. Selon le magazine The Economist il serait plus logique de définir une récession comme une période au cours de laquelle la croissance est nettement inférieure à son potentiel. Cependant les taux de croissance potentielle sont extrêmement difficiles à mesurer et les révisions des chiffres du PIB posent toujours un problème. L’une des solutions serait de faire bien plus attention au chômage, dont les chiffres, quoique imparfaits, ne sont généralement pas sujets à révision. Une hausse du chômage indique de manière fiable que la croissance est passée au-dessous de son potentiel. Mieux, elle correspond à la définition de la récession utilisée par le citoyen lambda. Quand votre voisin vient à perdre son emploi, c’est un ralentissement économique ; quand vous perdez le vôtre, c’est une récession. Mais, quand un économiste se retrouve au chômage, cela devient une dépression.
Voyez-vous, cette définition semble plus claire et balaye la "définition" du "bon Monsieur Woerth"
Alors, à gauche, me direz-vous, ils ont probablement des gens qui ont une vision différente et surtout des arguments pour contrer cette gouvernance catastrophique ?
On semble en parler sur le sur le site d’Europe1
"DSK attend que son parti se recentre. Ses arguments sociaux-démocrates ont trouvé un écho dans la nouvelle déclaration de principes du PS. Le député parisien Jean-Marie Le Guen souligne "le coefficient de pénétration de ses idées s’est accru, il est presque devenu consensuel au PS."

Fort bien, mais au fait, Au fait, savez-vous qui en février 2008 écrivait :
"De l’avis des administrateurs, les réformes du marché du travail doivent être au cœur de toute stratégie visant à rehausser la croissance, réduire le chômage et améliorer le pouvoir d’achat des ménages français. Ils observent que le gouvernement a déjà pris des mesures pour atténuer le caractère très restrictif de la réglementation du travail, notamment en assouplissant les dispositions des 35 heures et en encourageant l’accord conclu par les partenaires sociaux visant à rationaliser les contrats d’emploi et à accroître la flexibilité du travail.
Les administrateurs saluent aussi les mesures améliorant le fonctionnement des services publiques de l’emploi. Ils insistent sur la nécessité de poursuivre les réformes, notamment pour réduire la compression de l’échelle des bas salaires en évitant à l’avenir les coups de pouce au salaire minimum, en assouplissant encore les dispositions sur le temps de travail et en prenant des mesures plus fondamentales pour améliorer la flexibilité des contrats à durée indéterminée ... / ...
Les administrateurs estiment que les réformes du marché des biens et des services offrent de vraies possibilités d’accroitre sensiblement la production et d’augmenter le bien-être des consommateurs. Ils se félicitent des mesures visant à libéraliser le commerce de détail, qui devraient avoir un effet positif sur l’inflation, ainsi que du projet d’instituer une autorité de la concurrence unique. Plus généralement, il conviendrait d’exploiter pleinement les possibilités de libéralisation offerte par la Directive de l’UE sur les services. ... /...
Les turbulences sur les marchés financiers mondiaux n’ont à ce jour eu qu’un impact limité sur l’économie réelle, et les performances du secteur bancaire restent solides... / ...
L’exposition des banques françaises au marché américain des prêts hypothécaires à risque semble relativement limitée Ils recommandent que les autorités procèdent à la modernisation du marché financier français en rompant avec son passé de marché administré, comme le recommande aussi le récent rapport Camdessus sur l’épargne administrée. Un secteur financier plus efficient contribuerait grandement au renforcement de la croissance économique"
Réponse : Les administrateurs du FMI dont le patron un certain "DSK" n’a certainement pas eu le temps ... d’en prendre connaissance. Le FMI conclut les consultations de 2007 au titre de l’article IV avec la France - Note d’information au public (NIP) n°08/23 (F) - le 20 février 2008
En français, ça s’appelle blanc bonnet et bonnet blanc, Monsieur Le Guen. Et, nous ne sommes pas certain que les français aient cette vision de l’alternance économique
Slovar les Nouvelles
Messages
1. Récession en France : Pudeurs de langage et analyses du FMI , 6 octobre 2008, 11:29
Les thuriféraires du capital innovent pas mal en ce moment. Ainsi hier soir chez Moati, le dénommé Woerth a identifié, à plusieurs reprises, le capitalisme à la démocratie, sans que ni Besancenot ou Marie, occupés par ailleurs, ne bronchent. Comme quoi la boite à malices est loin d’avoir terminé son service !
CN46400
1. Récession en France : Pudeurs de langage et analyses du FMI , 6 octobre 2008, 17:14, par Anti-Tartuffe
Qui c’est Marie ?Et si tu veux connaitre,non pas les positions,non pas de MGB,mais du PCF va sur son site !
Quant au pudeurs de language tout le monde s’en fout,la plupart des gens disent nous sommes dans la crise et 77%,dans un sondage CSA,considérent que c’est le capitalisme le responsable.Alors ce que peut dire Woerth !!!!
Plutôt qu’ergoter sur qui dit quoi vaut mieux se bouger !
2. Récession en France : Pudeurs de langage et analyses du FMI , 6 octobre 2008, 20:33, par kounet
Que DSK reste oû il est, avec les siens et qu’il ne vienne pas emmerder la France d’en bas qui se passerait bien de pareils cocos sansfoi ni loi .
3. WOERTH a dit une connerie ou il nous prend pour des cons, 7 octobre 2008, 12:02, par andre 18
A l’émission RIPOSTE, WEORTH nous dit que si " on " avait pas pris de telles mesures , il n’y aurait plus d’argent plus d’emploi , plus rien" ..... Comme çà plus d’argent ???? Des milliards de dollars et d’euros se seraient envolés ? partis en fumé ? volatilisés ? Mais comment est ce possible ça ?
Ils mettent de sous dans un coffre , puis ouvre le coffre en disant que l’argent a disparu.....C’est comme le magicien qui fait un tour de passa passe a des enfants le mercredi. mais le lapin est bien a quelque part.
Exigeons de nos politiques et responsables financiers qu’ils répondent a la question :
OU EST PASSE LE FRIC ?
4. Récession en France : Pudeurs de langage et analyses du FMI , 7 octobre 2008, 16:52, par momo11
A voir ces tronches,le doute et l’inquiétude m’envahie ,si la vérité eclatait ils seraient con _fient momo11
1. Récession en France : Pudeurs de langage et analyses du FMI , 7 octobre 2008, 21:37
un bon site : bankster.tv onglet la crise, bankster comme gangster ou on apprend que l’iceberg de cette monnaie créé par les ordinateurs et les mathématiciens pourrait valoir entre 300 000 et 1 million de dollars effectif pat tète de pipe pour rembourser la dette rien qu’aux usa ! on apprend aussi que lehman bros avait perdu 3,5 milliards et qu’en epluchant un peu, il manque 400 milliards envolés perdus pour tout le monde ? A lire d’urgence , on apprend aussi que si chaque citoyen , la main sur le coeur, rembourse la dette de son cher ! pays, le systeme s’écroule en un dixieme de seconde faute de liquidités