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"Si le ridicule tuait..." : la nouvelle "punchline" du monarque !

par joclaude

Publie le dimanche 14 mars 2021 par joclaude - Open-Publishing

"Si le ridicule tuait..." : la nouvelle "punchline" d’Emmanuel Macron, en colère contre les élus locaux
Source : Genside News-Par Tanguy Vallée le 12 mars 2021 à 12:32
Modifié le 12 mars 2021 à 12:39

Nouveau coup de gueule du chef de l’État en Conseil de défense, cette fois dirigé contre les élus de terrain, accusés de vouloir "se refaire la cerise sur la crise sanitaire".

Y aurait-il de la friture sur la ligne entre Emmanuel Macron et les élus locaux ? Après avoir multiplié les coups de gueule à l’adresse des scientifiques plaidant pour un reconfinement national depuis le début de l’année, le chef de l’État est une nouvelle fois sorti de ses gonds la semaine dernière, en Conseil de défense, comme nous l’apprend BFMTV ce jeudi 11 mars.
"Si le ridicule tuait, il tuerait plus que le Covid", a lâché le président devant ses ministres, dénonçant ainsi l’attitude de certains élus de terrain face à la crise sanitaire.

Anne Hidalgo, Martine Aubry, David Lisnard...
Dans le viseur du président, on imagine notamment Anne Hidalgo, qui s’est dernièrement opposée avec vigueur au gouvernement sur la question d’un confinement localisé. Question qui reste d’ailleurs toujours d’actualité dans les coulisses de l’exécutif, a-t-on par ailleurs appris ce vendredi 12 mars.
Mais la maire de Paris, dont l’ambition présidentielle n’est désormais plus un secret, n’est sans doute pas la seule cible des accusations d’Emmanuel Macron. Les élus locaux qui ont été nombreux à critiquer la lenteur de la campagne de vaccination sont aussi sur le banc des accusés. BFMTV cite entre autres la maire de Lille Martine Aubry, le maire de Dijon François Rebsamen ou encore le maire de Cannes David Lisnard.

"Se refaire la cerise sur la crise sanitaire"
"Il considère qu’ils veulent se refaire la cerise sur la crise sanitaire", explique un ministre. "On a très bien travaillé avec les élus locaux depuis trois ans", juge-t-il pourtant, "mais là, il y a beaucoup de critiques de la part des élus locaux depuis quelques semaines".
"Ce qui agace le président, ce sont les messages puis contre-messages de certains élus qui veulent juste prendre
le contre-pied de ce que fait" le gouvernement, confie-t-il encore.