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Tous en grève avec les lycéens !

Publie le mardi 15 mars 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Depuis janvier, la jeunesse lycéenne se mobilise de façon exemplaire

Elle refuse le projet de loi Fillon d’une école et de diplômes encore plus inégalitaires et injustes

Elle s’oppose au flicage de tous les jeunes

Elle exige tous les postes et les options nécessaires pour que la formation ne soit pas une peau de chagrin.

Elle a su, partout dans le pays, mobiliser 200 000 lycéenNEs, dans des manifestations dynamiques et déterminées, et ce avec des moyens dérisoires

Les Assemblées Générales lycéennes que le pouvoir présente comme manipulées sont exemplaires de démocratie, d’écoute, de respect des autres et ... d’efficacité.

Que répond-on à cette jeunesse qui construit positivement son avenir ?

Refus du gouvernement d’écouter les lycéens, à part un simple recul des échéances pour la casse du bac
provocations en instrumentant de façon au combien dangereuse des jeunes parmi les plus exclus
incapacité des travailleurs, particulièrement de l’éducation, à rejoindre durablement cette jeunesse dans l’épreuve de force qu ‘elle engage
Pourtant, la Coordination nationale lycéenne " appelle l’ensemble des salariés, à commencer par ceux de l’éducation (professeurs, ATOS, surveillants administration, chercheurs...) ainsi que les étudiants à nous rejoindre dans notre mouvement et dans la rue le 15 et le 17 mars "

On ne peut laisser cette lutte exemplaire isolée

Le mouvement syndical, les associations de parents, les organisation progressistes doivent, dans l’urgence apporter leur soutien à la lutte des lycéens, dans la grève comme dans la rue et ce dès le mardi 15

En 86, la jeunesse s’est fait entendre

et a contribué à un renouveau des mobilisations en 95, en 98 et en 2003

Gagnons ensemble cette lutte,

Libérons l’avenir !

Emancipation, tendance intersyndicale,

Collège national du 12 mars

Messages

  • Il faudrait que les syndicats enseignants, et en premier lieu la FSU, prennent leur responsabilité pour une grève générale dans l’éducation.

    Mais les directions syndicales n’appellent pas les enseignants à la mobilisation.
    Elles ont parié sur l’échec du mouvement