Accueil > Villepin inaugure les "30 Douloureuses"

Villepin inaugure les "30 Douloureuses"

Publie le vendredi 12 août 2005 par Open-Publishing
20 commentaires

Breton l’a reconnu a la télé dès sa nomination comme ministre de l’économie : il ne peut rien faire, le pays est ruiné, le "modèle" est mort. (il parle mieux, mais j’ai compris comme ça)

Après les "30 Glorieuses" (on s’enrichit), d’Estaing a inauguré les "30 Gaspilleuses" (on paye la paix sociale avec l’emprunt mais on évite l’impopularité de réformes structurelles et de mentalités)
Villepin, premier nommé sans période de grâce ouvre le cycle des "30 Douloureuses" :

Arrivé au bout du crédit, il y a toujours plus de gens à assister, mais il n’y a plus d’argent à emprunter.
L’état français recycle déjà 54,5% de la richesse produite par le travail (6 points de plus que la moyenne de la zone euro quand même !! -cf le monde daté du 23-06-05).et son découvert bancaire reste croissant
Il faut sabrer dans la santé, la recherche, l’éducation pour payer les obligations sociales et la charge de la dette que ces obligations ont crée depuis 1981 (1er budget déficitaire de la série actuelle à ma connaissance)...
On a caché aux français par tous les moyens financiers que leur situation ne tenait plus la route face à l’évolution du monde. Discours inconfortable qui fait perdre les élections surtout si on est socialiste : difficile de dire que la réalité du monde ne correspond pas à l’idéal vendu pour être élu.
Villepin est le premier rattrapé par cette politique : il ne peut plus taper dans l’argent de demain. Stop l’argent facile, stop les allocations et les emplois artificiels comme base de la politique économique.
C’est l’an 1 des "30 Douloureuses".

En plus comme le "modèle français" se base sur la préservation d’un système (on parle bien "d’avantages ACQUIS"), il apparaît conservateur et ne suscite aucune empathie à l’étranger qui nous voit juste comme des gens souhaitant conserver leur confort sans faire d’effort. Au final la France est aujourd’hui un pays appauvri que les autres peuvent remettre à sa place et ils ne s’en privent pas : ni en Europe, ni en Afrique, ni partout d’ailleurs. En prime l’image des français est fortement dégradée dans le monde
(voir la place et l’image de la France et du français en Europe et dans le monde en 1960, en 1980 et aujourd’hui)

Bref, à l’intérieur comme à l’étranger, on commence à payer le choix de facilité qu’on fait nos parents.
Et on en a pour 30 ans.
A moins que nos propres enfants ne désirent être guides et serviteurs de touristes étrangers dans un grand musée à ciel ouvert.

Si vous souhaitez me répondre, merci d’oublier la thématique du "c’est la fôte à "l’ultra-libéralisme" (c’est la réalité du monde dont il s’agit).et de bien vouloir considérer l’approche historique de la dette et son impact dans la vie des travailleurs et des contribuables. (intérêts = 50 milliards d’euro en 2004)

Messages

  • On croit rêver ! Voilà encore un autre chantre de l’ultra-libéralisme, caché sous le masque du "paumé" qu’il n’est certainement pas, qui vient nous faire le prêche éculé des réformes structurelles et de mentalités, autrement dit de la casse sociale et de son acceptation par le vain peuple, lequel, bien sûr, vit au-dessus de ses moyens. Ce qui est bien vrai, puisque pour des millions d’individus, ce qu’ils gagnent ne leur permet pas de vivre dignement.Encore un, qui nous prend pour des imbéciles.
    Chiffre pour chiffre : Intérêts de la dette : 50 milliards d’Euros -Excédent brut d’exploitation et revenu mixte des entreprises (Profits) : 389.8 milliard d’Euros.
    Ou encore : les 200 hommes les plus riches du monde possèdent autant que les 2 milliards 300 millions les plus pauvres.Il y a d’autres chiffres encore à son service.Ceci posé, non, on n’a pas vraiment envie de lui répondre,je me suis fais violence.

    • Il faudra m’expliquer comment convaincre les américains, les anglais, les chinois et autres asisatiques des vertus de "socialisme égalitariste" que vous pronez.
      Si par malheur ils préférent leur libéralisme actuel et qu’en plus celui crée plus de richesse que notre "modèle français", je vois pas bien comment persister dans la voie appauvrissante de la "solidarité (en fait, ceux qui produisent payent pour ceux qui consomment ou si vous préférez, les assistés pompent la richesse des travailleurs empèchant de dégager du fric pour investir pour le futur)
      si les étrangers n’apprennent plus le français (qui fut quand même une langue internationale), c’est parcequ’ils trouvent qu’on a rien à leur apporter et ils laissent notre pays s’appauvrir grace à son modèle pour le racheter peu à peu à bas prix.

    • C’est bien ce que je pensais.Pas "paumé" du tout et lecteur assidu du "Figaro", bien entendu.C’est en effet une des ritournelles du discours ultra-libéral actuel : la France va mal,et c’est la faute à son "modèle social" ringard qui est devenu la risée du monde entier.Mais pendant ce temps la France d’en haut va très bien,merci. Les profits des entreprises explosent, les riches sont de plus en plus riches et les travailleurs sont jetés à la rue.Les assistés dont tu parles sont les victimes du système pourri que tu veux nous vendre et les vrais parasites sont ceux qui les exploitent et que tu défends.
      Tu nous promets encore 30 "douloureuses". Tu es d’un naturel optimiste ! A ta place, s’il te reste encore une once de lucidité, je m’alarmerais : ton système recèle en lui les germes de sa destruction. Je ne suis pas Nostradamus et je ne connais pas le moment, mais le point de rupture approche.
      Médite cela si tu en es capable.

  • "l’approche historique de la dette et son impact dans la vie des travailleurs et des contribuables"

    le seul problème que je vois personnellement est que ce sont les hommes politiques qui font la dette et les contribuables qui la payent et ça aussi c’est une réalité !!!

  • Rappeler que les exonérations de cotisations sociales (plus de 20 milliards d’Euros compensés par l’Etat - donc par l’impôt - ou même non compensés en 2003) n’enrayent pas la progression du chômage et font croître la part des emplois non qualifiés et précaires, et celle des emplois à bas salaire (de 32,5 % à 40 % de l’emploi total entre 1993 et 2000) c’est pas voir la réalité en face ?

    • Et puis, quand vous situez des budgets déficitaires à partir des années 80’, vous vous trompez.. Petit rappel : le keynésianisme (à l’origine des "30 glorieuses") prônait justement les budgets déficitaires, et c’est ainsi qu’il maintenait un niveau de vie confortable et ascendant pour une majorité de la population... La vraie différence avec le néo-libéralisme, réalité éternelle et indépassable de notre époque (!) dont on voudrait dater sa naissance nécessaire avec les chocs pétroliers, c’est la répartition de la plus-value ; si les grandes entreprises atteignent aujourd’hui des taux de profits record, c’est parce que depuis les années 80 en France (merci Mitterrand !) les richesses créées vont au grand capital bien plus qu’à la masse salariale. A partir de là, pas besoin de s’appeler Einstein pour comprendre d’où vient la précarité dont vous parlez !

  • En premier on devrait s’attaquer à la corruption, combien de milliards d’euros ? beaucoup, beaucoup...

  • Et mitterant et jospin c’etait les 30 quoi ??

    L’auteur serait il si Paumé que cela ?
    Ou alors c’est de la désinformation ?
    A moins que ce soit un essai de pratique de la langue de bois façon stalinienne ?

    • pour information, la période 1975 - 1995 porte le doux nom de " vingt calamiteuses".
      Et il n’y a pas que Mitterand qui en soit responsable on appelle ça une conjoncture économique défavorable et mondiale !!!

    • 1975-95 "les vingt calamiteuses". Toujours les mêmes salades que les barons voleurs et leurs affidés veulent vendre à ceux qu’ils exploitent et appauvrissent. Calamiteuses pour qui ?

    • ben pour nous tiens, le bas peuple, les exclus ce qui n’empèche d’ailleurs pas une conjoncture économique défavorable et mondiale, ce commentaire ne fait pas état d’une posture politique ou idéologique c’est seulement un fait historique, la période citée à d’ailleurs été surtout "calamiteuse" pour les ouvrier, employer et sans grade de toutes sortes.

    • Merci pour cette réponse que je m’éconnaissais .

      Maintenant au moins c’est clair et objectif .

      Quand a ceux qui ont l’air de douter sur mon état politico social : je ne suis ni de droite ni de gauche ni du centre , ni bourgeois , quand a fils a papa il arrive un peu tard le gamin car je pourrais être son père , et si il était mon fils il aurait déjà reçu deux claques et une remontée de bretelle pour tenir des propos très bushiens qui sortent de sa gueule de morveux .

      Pour les civilisés que cela intéresse je suis une personalité anomique .
      Pour ceux qui se cherchent cela peut vous intéresser , voyez ce lien :
      http://refractions.plusloin.org/textes/refractions1/pessinanarchieanomie.htm
      Cela peut paraître un peu rébarbatif , mais si vous faites l’effort de le lire deux fois consciencieusement , il est possible que vous y trouviez une partie de vous .

    • C’est quoi une personnalité "anomique" ?
      Et puis on s’y perd un peu. Ce message répond à quel commentaire (merci pour cette réponse) et vise quel autre (fils à papa) ?

    • Dépasser....". la rêverie anarchiste "....et inclure les champs poétiques et les pistes anarcho-actives dans l’action directe...

      Merci Alain................pour l’histoire et la mie que nous partageons.

      éTOc

    • Et ça c’est démodé ?

      Rêver un impossible rêve
      Porter le chagrin des départs
      Brûler d’une possible fièvre
      Partir où personne ne part
      Aimer jusqu`à la déchirure
      Aimer, même trop, même mal,
      Tenter, sans force et sans armure,
      D’atteindre l’inaccessible étoile
      Telle est ma quête,
      Suivre l’étoile
      Peu m’importent mes chances
      Peu m’importe le temps
      Ou ma désespérance
      Et puis lutter toujours
      Sans questions ni repos
      Se damner
      Pour l’or d’un mot d’amour
      Je ne sais si je serai ce héros
      Mais mon cœur serait tranquille
      Et les villes s’éclabousseraient de bleu
      Parce qu’un malheureux
      Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
      Brûle encore, même trop, même mal
      Pour atteindre à s’en écarteler
      Pour atteindre l’inaccessible étoile.

      Jacques Brel

  • camarade bourgeois
    camarade fils à papa
    le jour de la révolution
    on te coupera que la tête
    Ha ha ha
    ha ha ha.

    • Je voulais juste faire une réflexion et les injures fusent.

      Mais comment expliquez vous que les Polonais, les Hongrois, les Tchèques qui (en travaillant) gagnent moins que nos RMIstes admirent le modèle Anglo-saxon et méprisent le "modèle Français" ?
      (j’y ai passé 3 mois ces 5 dernières années, je vous promet que c’est vrai, d’ailleurs, ils apprennent tous l’Anglais alors que leurs parents apprenaient le Français et l’Allemand)

      Pourquoi ne parlez vous que de la situation en France alors que la mondialisation nous oblige à composer avec le reste du monde ? A moins que vous n’ayez sur vous que des vètement fabriqués en France et que votre ordinateur soit de marque Bull avec système d’exploitation Linux ?

      Pourquoi voulez vous prendre l’argent de ceux qui en gagnent au lieu d’essayer de produire de la richesse vous même ? Ce n’est pas difficile, il suffit de travailler (je n’ai pas de diplôme mais j’ai créé ma petite entreprise en 2000 et je paye aujourd’hui 5 salaires et 65.000 euro d’impôts d’entreprise sans compter la TVA)
      je me paye 2.500 euro par mois pour 50heures de boulot par semaine, merci pour le "bourgeois".

      Et pour tous les égalitaristes convaincus des mérites du partage, pourquoi ne creéz vous pas entre vous des coopératives où vous mettriez en commun vos ressources et vos besoins, plutôt que vouloir imposer ce système à tous de façon intolérante ?

      Comprenez vous vraiment que les capitalistes sortent leur argent de France dès qu’ils le peuvent (adieu les investissements) et que les jeunes avec du potentiel se tirent bosser à l’étranger à la première opportunité ? (essayez de trouver un jeune informaticien qui ne souhaite pas bosser en Irlande ou aux USA)
      Et quant tous ces gens qui produisent la richesse que vous voulez partager seront partis avec leurs talents et leur argent, qui restera-t-il pour payer les allocations, aides, RMI et autres "prime de Noel" ?

      Comme tout humaniste, je rève moi aussi d’un monde sans misère, mais dans une économie mondialisée où 80% des humains gagnent moins en bossant dur qu’un RMIste qui ne contribue qu’à la dépense, il est plus efficace de se retrousser les manches et faire un effort sur soi que de raler sur une injustice sociale qui est bien légère chez nous par rapport aux souffrances du tiers-monde.

      Bravo pour vos utopies sympathiques, mais désolé le monde réel ne les partage pas.

      Paumé

      PS : Comme ma personne est l’objet de fantasme, je me présente : 44 ans, divorcé, fils d’un fonctionnaire des impôts et d’une assistante sociale retraités, je lis tous les jours Libé dans le métro et pas "le figaro" qui m’emmerde autant que vous.
      Ma devise : "il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour perseverer" (Duc d’Orange -un anglais)
      Paumé, c’est parceque je ne comprends pas cette façon de penser qui est la votre et qui correspond à exiger des autres (les "riches") au lieu d’exiger de soi-même.

    • Petites questions a Paumé

      Êtes vous Ouiouiste ou Noniste sur le référundum de la constitution européenne ?
      Êtes vous un admirateur de Vilpain ?
      Êtes vous sur le bon blog ?

    • La productivité des salariés en France est considérable (supérieure à bien des états cités comme exemples). La productivité étant ce qu’ils produisent en richesses comparée à ce qu’ils coûtent toutes charges comprises.

      Le confusionisme à l’oeuvre chez les représentants de la bourgeoisie en France qui est de marteler sans cesse qu’on ne travaille pas assez, qu’on ne produit pas assez, sous-entendant par une connivence médiatiquement répandue mais démentie par les faits que les salariés en France ne bossent pas assez, finit même par aveugler d’honnêtes gens.

      Comme notre ami.

      Le discours "aimés" "pas aimés" de notre ami est bien dans l’air du temps également mais mélange-tout...
      Si il existe des mals-aimés actuellement ce sont malheureusement nos amis américains qui payent par une detestation mondialisée la folie de leurs dirigeants...

      A ce qu’il me semble, sur quoi se base-t-on pour dire que les "Français’ seraient mal aimés ?

      Les sources ?
      Pas des mêmes médias mon ami, que ceux qui répendaient dans toute l’Europe que le Français n’aimaient pas les gens des pays de l’Est...

      Les mêmes que celles qui indiquaient que les Français avaient peur des plombiers polonais et affirmaient avec grand coeur que nous étions les salauds qui refusaient les nouveaux entrants ?

      Mais a-t-on demandé là dedans leur avis aux polonais ? Aux Tcheques ?

      Mais revenons à nos affaires : Qu’est ce que vient faire l’amour des Français comme mesure de l’état de l’économie française ?
      N’y a t- il pas là un peu de délire et de mélange de n’importe quoi ?

      C’est interessant celà...
      Surréaliste....

      Il y avait longtemps que nous n’avions entendu une telle detestation des Français comme population par une partie des dirigeants français, politiques, économiques, médiatiques,...

      Depuis l’époque de Pétain où celui-ci rejetait sur la France, le Front populaire, les congés payés, etc , tous ces "acquis", la défaite et SA soumission empressée à un ordre injuste..

      Je n’ai pas injure de porter ce diagnostic sur la pensée de notre ami, mais je remarque l’extreme délabrement , que je qualifie de pétainiste pour sa mécanique (et non par son idéologie et son alignement à la violence fasciste) , d’une partie de nos élites.

      Une telle haine, renvoyant à des sentiments inconnus ailleurs, a même indisposé certains de nos "amis" conservateurs anglais par sa mecanique délirante....

      Quand le vote français au referendum a eu lieu, vote ayant consacré un refus social du liberalisme de la part des gens qui travaillent et produisent des richesses (qui ne se limitent pas aux patrons comme notre ami) montre qu’on peut être et pour un monde un peu + juste et être producteurs de richesses et être majoritaires ...

      Mais l’amour.... Ou bien à lire celà ? :
      http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=1838
      http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=1606

      On a vu ce qu’il convenait de penser de la productivité des salariés en France (mieux qu’en Grande-Bretagne)...Il ne faudrait pas que quelques petits patrons comme notre ami pensent que leur itineraire, leur vision et leur travail, voir leurs partages et leurs capacités à créer des richesses representent TOUS les patrons, voir même une majorité de ceux-ci..

      Donc le français bosse bien, toutes charges comprises monsieur... Bien bien... Je ne vais pas faire un discours sur l’éloge de la paresse... je suis comme monsieur, titulaire d’un 50 mètres natation pour tout diplome, n’ayant jamais cessé de travailler depuis l’âge de 17 ans , mais.... salarié depuis 33ans, et pauvre.. . Donc un de ceux comme dit notre ami patron qui par leur faute ont coulé la France et ont trop mangé....

      Merci mon ami...
      Mais ça ne correspond pas à la réalité. Les salariés ne sont pas la cause des problemes existant en France (comme ailleurs d’ailleurs), ni leur salaire direct ou indirect (puisque le salaire indirect aboutit à un systeme d’assurance maladie par exemple parmi les + efficaces en attendant que notre ami soit enfin ecouté pour qu’il soit détruit, système beaucoup moins coûteux que les systemes privés)...

      La detestation épouvantable des Français dans le monde, le fait que pour notre ami notre destin soit d’être un parc naturel, à visiter.....avec des employés hoteliers serviles....en dit beaucoup sur ce qu’il pense de l’industrie touristique donc de ses amis patrons du tourisme, indépendants, commerçants qui vivent de celà... On a le sens hierarchique chez notre ami.

      Mais bon, je pense qu’il répete ce dont on le gave, est-ce une oie ?

      Pourquoi ne pas se rapporter à cette enigme :

      Le Français est unanimement détesté dans le monde
      Le Français est fainéant
      La bureaucratie française tue toute production de richesse
      La bureaucratie française écrase les patrons créateurs de richesses

      Mais alors !
      Santé de santé ! Comment se fait-il que la France est regulierment dans les 2 ou 3 plus importants recipiendaires d’investissements directs etrangers ?

      Le discours délirant repris ici ne correspond pas du tout aux faits mais effectivement corresponds à une offensive lourde de qui on sait.

      Autre chose (j’allais dire autre ânerie) reprise sans interrogation :
      La dette de la France...

      Oui c’est inquietant . Surtout quand on ouvre en grand les portes de la fuite fiscale pour les grandes entreprises (Usinor a fusionné avec qui ? Et les trois entreprises européennes ont leur siège où ?) qui devient légale ainsi par les connivences renforcées.
      La liberté + affirmée, par l’interdiction de tout contrôle des mouvements de capitaux entre l’UE et le reste du monde, telle que réclamée dans le TCE aurait précipiter encore + un risque extreme sur l’équilibre des finances publiques.

      On parle de déficit... C’est exact. Faut-il rappeler que furent tancés les très devenus liberaux Hollandais, avec les sociaux allemands, les Berlusconiens italiens et les "dirigistes" français pour deficit trop important ?
      Montrant ainsi que notre ami répetait des lieux communs sans trop les analyser, reprenant des éléments parcellaires récupérés dans le monde ?

      Faut-il rappeler le deficit portugais, explosif, dans un état ayant épousé le liberalisme avec une fulgurante admiration et dévouement hors-normes ?
      Entre l’extremisme portugais qui doit être dans les un peu moins de 40% de dépense publique et les Danois qui doivent zoner dans les 55% , avec la France qui doit être dans le réel à 45% il n’y a que trois choses communes :

      l’Euro et la façon dont cette monaie est gérée
      Une croissance atone
      la perte de contrôle réelle des mouvements de capitaux

      Rien à voir apparemment avec un systeme français soit-disant plus social...

      Ami, sors ta tête du guidon, ...
      Le déficit de l’état, dans n’importe quel système (je dis ça pour certains ici), doit être maitrisé...
      Mais les raisons de l’exageration de celui-ci et les remedes à y apporter ne sont pas forcement ceux claironnés par ceux qui en sont justement les responsables.