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à la mémoire de bahram

Publie le dimanche 12 février 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

BAHRAM

- TU AS DECIDE QUE SEULE TA MORT POUVAIT BRISER LE SILENCE ;
TU PENSAIS QUE LA REUNION DES MUSEES NATIONAUX SERAIT OBLIGEE DE METTRE A JOUR LES RESPONSABILITES ; QU’ENFIN LE HARCELEMENT DEVOILE PERMETTRAIT A CEUX QUI RESTENT DANS L’ATELIER ,D’ETRE PROTEGES

- TOUS CEUX AVEC QUI TU DIALOGUAIS , DEPUIS QUE TU ETAIS EMPECHE DE REPRENDRE TON ACTIVITE PROFESSIONNELLE , SAVENT, QUE TON ACTE EST UN ACTE DE COMBAT ET NON UN ACTE DE DESESPOIR

- CET ACTE VOLONTAIRE TE RESSEMBLE, TOI QUI A MIS TOUTES TES COMPETENCES AU SERVICE DU BIEN COMMUN, TOI QUI CROYAIS ENCORE QUE LA VERITE ET LA JUSTICE NE POUVAIENT QUE TRIOMPHER DANS CE PAYS QUE TU AVAIS CHOISI COMME TERRE D’ASILE.

QUI AURA RAISON ?

- TON DERNIER MESSAGE D’HOMME VIVANT A-T-IL LA FORCE NECESSAIRE
POUR EBRANLER UNE INSTITUTION BUREAUCRATIQUE QUI POUR SE PROTEGER PORTE ATTEINTE A TA MEMOIRE

- TU LAISSES DANS LE COEUR DE TOUS CEUX QUE TU AS AIDES, L’EXEMPLARITE DE TA TENACITE , DE TON SENS AIGU DES VALEURS ESSENTIELLES
SOIS REMERCIE POUR L’AIDE QUE TU AS APPORTE A CHACUN, POUR TA COMBATIVITE , QUI HELAS NOUS A PRIVE DE TA PRESENCE

Lire aussi :
– Hommage à notre camarade, Mohammad Bahramian. Toutes les responsabilités doivent être établies.

Messages

  • BAHRAM
    TU AS DECIDE QUE SEULE TA MORT POUVAIT BRISER LE SILENCE

    il n’y a rien à repondre , s’incliner devant la memoire de cet homme , c’est malheureusement tout ce que l’on peut faire .

    • EN HOMMAGE A BAHRAM

      Voici le temps où la ténacité sculpte
      et fait écran à ce qui menace l’être.
      Les mains démultipliées nient l’absence,
      forces sensibles elles englobent sans fin,
      immobiles dans l’espace visible.

      Le morcellement s’anéantit
      car l’unité détermine la forme du réel.
      Un calme profond revêt le coeur présent.
      Les yeux ouverts le long de soi, donnent à voir
      et partagent, l’infini de la douceur prolongée.

      Se mouvoir dans cette seule sensation, puis,
      sans heurt, réintégrer et observer la distance,
      sortir de soi, étrangement maître,
      et, alors seulement
      mesurer l’étendue de la perte et de la paix.