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Il faut soutenir les Grecs par tous les moyens

par JR

Publie le mardi 30 décembre 2014 par JR - Open-Publishing
8 commentaires

Depuis l’annonce des élections en Grèce, dans un mouvement unanime les marchés, le FMI et les chefs de gouvernements, dont le président Hollande agitent le chiffon... de la crise...
Il faut une riposte, qui explique clairement que s’ en prendre aux Grecs c’est s’en prendre à nous... que faire pression sur eux c’est faire pression sur nous... Il faut s’adresser à tous les Grecs que nous connaissons pour leur dire que le monde entier a les yeux rivés sur eux, qu’ils ne doivent pas se laisser faire !!!! Il faut faire taire le FMI et leur clique...

Messages

  • Après le vote par procuration...La lutte par procuration !

    • Voilà ce qu’écrit Sapir sur son site : "Ces élections sont un cas d’école de l’ingérence toujours plus pesante de l’Union européenne dans la vie démocratique des peuples. Diverses voix autorisées ont déjà menacé les électeurs grecs des pires maux s’ils votaient « mal ». Et, on le sait, SYRIZA, le parti de la gauche radicale, est en tête à ces élections. On a même vu, oh honte faite à tous les français, Pierre Moscovici, qui fut un déplorable ministre des finances se muer en un exécrable représentant de la Commission Européenne et aller à Athènes pour expliquer aux Grecs comment ils devaient voter. Il est vrai que c’est une habitude chez ce triste sire que de mentir sur commande ; il nous en avait donné la preuve déjà en 2012. Le FMI, par ailleurs a immédiatement suspendu son programme d’aide à la Grèce. Que l’on ne vienne plus nous parler de « démocratie » de la part des grandes organisations, soit européennes, soit internationales.

      sergio : remember 2005 et les résultats d’un référedum qui leur étaient défavorables (en France, en Irlande et en Hollande), où l’élite (l’UE, la BCE, le FMI et le personnel politique, sauf à de très rares exceptions)c’est carrément assise sur les résultats défavorables à ses intérêts. Le FMI menace (et se vengera si le résultat ne lui convient pas !) voilà la vérité...

    • On a même vu, oh honte faite à tous les français, Pierre Moscovici, qui fut un déplorable ministre des finances se muer en un exécrable représentant de la Commission Européenne et aller à Athènes pour expliquer aux Grecs comment ils devaient voter.

      ça ne s’est pas trop su en France, moi je l’ai appris par une copine grecque : Hollande avait fait encore plus lourd lors des précédentes élections en venant faire un discours prétendument socialiste et incitant les Grecs à ne pas voter pour Syriza.

      Si je me souviens bien, ce n’était pas très longtemps après son discours enflammé sur la finance internationale, au moment où une partie des progressistes européens s’imaginaient que ce nouveau président allait tenter de desserrer un peu l’étau austéritaire dominant dans l’UE.

      Mais pas de surprise, comme tout socialiste qui se respecte, comme dans tous les autres domaines, les paroles sont d’un côté de la barricade, les actes de l’autre.

    • Je ne sais si cela est autorisé ou pas, mais voici les coordonnées d’un site sur la résistance grec à la crise (des luttes locales liées au vaste monde..., et/où l’on voit (et comprend sans doute ?) la lutte acharnée et quotidienne du peuple grec). sergio

      http://greekcrisisnow.blogspot.fr/

    • Mais oui le FMI menace et toute la cliquaille bourgeoise se vengera, il ne faut même pas en douter un instant !
      Ce serait une erreur politique que de ne pas être préparé au pire en Grèce si Syriza arrive à s’introduire dans l’appareil d’Etat (ce que ce parti fera ensuite de cette introduction est une autre question, naturellement mais justement, nous n’allons pas tarder à le savoir...)
      La question déterminante c’est que fera le mouvement social et que fera Syriza face à ces représailles (qui pourraient même être sanglantes) ?
      Cela aujourd’hui, on ne peut pas le savoir. On peut avoir des doutes, des hypothèses, des suppositions, mais le prédire, non on ne peut pas, ni dans un sens ni dans l’autre. Il faut donc se garder de deux positions toutes les deux excessives et fausses : celle de dire que l’élection de Syriza va tout changer et que ce sera ça la révolution et celle de dire que l’élection de Syriza ne changera rien et que rien ne changera jamais.
      Mais si l’élection de Syriza change quelque chose et si la grèce bascule enfin du réformisme (même "radical" ) à la révolution sociale, ce sera uniquement parce que le mouvement social aura pris le mords aux dents. Pas parce qu’on aura "seulement" mis un bulletin dans l’urne.
      En aucun cas une élection bourgeoise ne peut être un aboutissement. Ca ne peut forcément être qu’un début, le cas échéant. Ni plus ni moins.

    • Ce serait une erreur politique que de ne pas être préparé au pire en Grèce si Syriza arrive à s’introduire dans l’appareil d’Etat (ce que ce parti fera ensuite de cette introduction est une autre question, naturellement mais justement, nous n’allons pas tarder à le savoir...)

      J’ai peut-être une vision un peu trop mécaniste, mais je pense que les capitalistes (représentés entre autre par UE, FMI...) ont les moyens de faire perdre Syrisa (ou de faire en sorte qu’on n’aille pas jusqu’à l’élection, Aube dorée est disponible le cas échéant).
      (pendant que j’écris ça, je pense au contre-exemple du NON au TCE, ils ont dû s’y reprendre à 2 fois)

      Et donc, si Syriza n’est pas empêché d’arriver jusqu’à l’appareil d’état, c’est sans doute que Tsipras a donné (clairement ou "à l’insu de son plein gré") des gages aux requins avant même l’élection et fera comme tant d’autres avant lui : des actes sans rapports avec les paroles.

      J’espère me tromper et être trop pessimiste ou trop cynique, mais j’ai la conviction que, si le mouvement social n’est pas debout sur l’accélérateur, il n’y aura pas d’air frais venant de Grèce.

      Donc espérons la victoire de Syriza, essayons d’atténuer la pression que vont subir les Grecs, mais espérons surtout qu’une victoire de Syriza soit un détonateur qui provoquera une intervention directe des travailleurs, comme ce fut le cas après la victoire du Front Populaire.

  • La guerre économique est déclenchée sur la Grèce ! Les tyrans économiques sont coutumiers du fait à utiliser :pressions, menaces économiques puis ensuite sans doute politiques ! A chaque fois c’est bisrepetita lorsqu’un Peuple se profile à l’horizon pour un changement vers la justice sociale et progressiste ! Mais ces tyrans seront battus si le Peuple descendu dans la rue exigera du nouveau pouvoir de vrais réformes dans l’intérêt de tous et non plus d’une caste privilégiée. Le Peuple Grecque devra veiller au grain pour ne pas se laisser frustrer de sa victoire !

  • Pas d’emballements avec l’éventuelle arrivée de Tsipras au pouvoir, lisez donc les commentaires ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article144172