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PS : plus aucun espoir n’est possible. Demande d’amendement du texte ambition et stratégie.

Publie le samedi 25 novembre 2006 par Open-Publishing
17 commentaires

Le texte ambition et stratégie adopté le 10 septembre qui laissait place à un éventuel accord avec la direction du PS si le parti revenait à la voie de la raison, c’est à dire à une vraie politique de gauche, à une vraie politique socialiste, est, depuis une semaine, depuis le choix de la candidate populo-démago-blairiste Ségolène Royal, complètement périmé.

La venue de Mélenchon au meeting unitaire de Montpellier est un sacte politique fort qui nous indique clairement qu’à l’intérieur même du PS, la pourriture sociale-libérale est trop forte pour ceux qui espéraient encore...

Il est donc temps de tirer les choses au clair, de ne plus laisser aucun motifs de chipotage à la LCR pour faire bande à part.

Quand autour de moi, j’entends certaines personnes de gauche imaginer voter François Bayrou, homme de droite respectable, au premier tour pour éviter un duo-duel Ségo-Sarko, je ne peux me dire que l’Alternative Unitaire doit clairement se proposer come seul vote utile de gauche face à l’extreme droite de Le Pen , à la droite extreme de Sarkozy, et au social-populo-blairisme de Royal.

Il est donc temps de dire haut et fort que le PS à travers le choix de son candidat, qui aura des répercussions sur la vie politique des 5 années à venir, a fait le choix de tomber de manière irréversible dans le social-libéralisme.

En conséquence : PLUS AUCUN ACCORD GOUVERNEMENTAL OU PARLEMENTAIRE N’EST POSSIBLE AVEC CE PARTI. AUCUN.

Il faut qu’une nouvelle formulation de la phrase qui donne à la LCR des arguments pour rester à l’écart soit mise à l’ordre du jour de la réunion nationale des 9 et 10 décembre.

Ce que nous construisons aura des répercussions politiques mondiales si nous nous en donnons les moyens. Notre responsabilité est trop importante pour ne pas en prendre la mesure.

xoup.

Messages

    • Cher camarade, je ne peux que, comme toi être inquiet sur les événements de ces derniers jours

      Que successivement RMGenard, José Bové s’écartent des collectifs et que dans le même temps Olivier Besancenot n’ai pas obtenu d’assurances suffisantes pour y revenir c’est une situation, prévisible compte des intérêts particuliers en jeux, mais bien triste pour tout ceux qui avaient mis tant d’espoirs dans ce rassemblement unitaire.

      Mais quand tu écris "pseudos demandes de la LCR", nous ne pouvons que constater aujourd’hui, qu’il ne s’agissait pas de fantasmes imaginaires.

      D’abord c’est l’élection municipale de Bordeaux, ou la direction du PCF local, avec l’accord de Marie Georges Buffet (qui est venu faire un meeting de soutient)à décider sans concertations de faire dés le premier tour alliance avec le PS local en acceptent une deuxième place sur la liste derrière le socialiste, leader sur le département de la campagne du oui au referendum (cela sans même l’excuse du vote utile puisqu Jupé avait l’assurance d’être élu dés le premier tour.

      Plus prés de nous, c’est la pantalonnade au conseil régionale du Languedoc Roussillon ou les élus PCF après une démission en fanfare, suite aux nouvelles déclaration fascistes du président Georges Frêche ont repris 10 heures après leurs démissions en échange d’une délégation supplémentaire .et ce ne sont pas n’importe quel élu : Jean Claude Gaissot ministre des transports de Jospin de sinistre mémoire, et Jean Paul Boré dirigeant national du PC. Pour être juste je précise que cela c’est fait malgré une condamnation officielle de Marie Georges Buffet des propos de Fréchet.

      Ceci démontre, hélas, que malgré la bonne volonté de la majorité des militants communistes, il reste encore une opposition puissante de la direction bureaucratique et des élus, pour conserver avec des accords locaux avec le PS le minimum de sièges.

      Il est donc normale que les militants, au delà des collectifs, se mobilisent pour exiger des assurances formelles des différents acteurs du rassemblement de ne pas retomber dans les politiques réformistes menées depuis 1981 par les différents gouvernements de droite comme de gauche et qui nous ont amener, dans un pays riche comme la France à plus de 10 millions de citoyens vivant sous le seuil de pauvreté.

      Courage, tous ensembles nous saurons nous faire respecter, Raymond LCR

  • Bravo, Xoup !

    Effectivement, il est nécessaire d’amender d’urgence le texte "ambition et stratégie". Je demande donc au PCF et à la LCR de proposer aux collectifs une formulation élaborée en commun, qui permette à la LCR de revenir. La balle est maintenant plus que jamais dans le camp du PCF.

    Minga
    "Parce que le vrai courage est de faire ce qui est juste"

    •  Le texte "Ambition et stratégie"
       ce qu’en a dit la LCR (pas pu mettre la main sur ces trois amendements ! Dommage ...)
       la position actuelle de la LCR

      Le site www.alternativeagauche2007.org dispose d’un wiki, où il publie la version actuelle du texte "ambition et stratégie", qui laisse la porte ouverte à un gouvernement avec un PS social-libéral, selon la LCR, mais aussi selon les déclarations de responsables du PCF qui semble vouloir laisser penser qu’une conversion du PS à une politique de gauche est encore possible ... Afin de donner à la LCR les garanties qu’elle attend, j’ai publié là-bas cette proposition d’amendement.

      Il faut que le PCF dise clairement qu’il n’est pas utile de laisser planer l’illusion qu’on puisse gouverner à gauche avec un PS majoritaire ; il faut qu’une fois ceci dit clairement, la LCR en tire les conséquences, et revienne. Et alors, il nous faudra José Bové comme candidat, parce que c’est le seul qui pourrait arriver devant le PS au premier tour, surtout avec le temps perdu à démarrer une campagne UNITAIRE !

      Minga
      "Parce que le vrai courage est de faire ce qui est juste"

  • "Nous ne serons pas d’un gouvernement dominé par le social-libéralisme qui, dans sa composition comme dans son projet, ne se donnerait pas les moyens de rompre enfin avec le libéralisme, ne répondrait pas aux attentes. Le Parti socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme. Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement dont l’action, décevant une nouvelle fois, déboucherait inéluctablement sur le retour d’une droite plus dure encore. De même, il est hors de question d’accepter l’idée proposée par le PS d’une “ fédération de la gauche ” autour d’une telle orientation. "

    Cela signifie donc à votre avis que le Rassemblement unitaire va négocier un contrat de gouvernement dans le cadre d’une fédération de gauche sur la base du programme socialiste qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme ?

    Si c’est ce que vous lisez, je comprends que M. de Robien veuille apprendre à lire aux Français.

    • Non cela voulait dire qu’en changeant de bases, des négociations étaient possibles.
      Les bases ne vont pas changer ou alors pas dans le bon sens.
      Apprendre à lire soit, mais depuis 6 mois mes lectures sont de plus en plus fines et en politique il faut peser et savoir peser chaque virgule.

      xoup.

    • Xoup,il n’y a rien à négocier.Les collectifs à l’unanimité ont voté le programme son préambule et la charte.
      Maintenant il faut laisser la porte ouverte pour tout ceux qui veulent nous rejoindre sur les bases communes.Nous ne participerons ni a une majorité,ni à un gouvernement social libéral.
      Maintenant pouvons nous infléchir les militants et sympathisants PS vers une politique plus à gauche.Répondre non c’est se condamner à l’impuissance,dire oui c’est se poser la question comment.
      Et la réponse vient trés vite:dans les luttes.C’est en rassemblant dans les luttes que nous pouvons y arriver à moins que dans les luttes vous vouliez exclure les socialistes.
      Et que l’on ne me fasse pas dire,comme la LCR le fait,que nous voulons convaincre Ségoléne à l’anti-libéralisme,Ségoléne je m’en fous,c’est au salariés de tendance socialiste que je m’adresse.
      Les collectifs sont une arme,pas seulement électorale.Il doivent vivres pendant la campagne et continuer APRES.Pour la lutte,les luttes qui ne manquerons pas aprés les élections.
      Non seulement électoralement nous devons investir toutes les assemblées,mais tout les domaines pour peser et réussir une VIeme république,à imposer une véritable démocratie participative,une véritable démocratie économique,et entrainer les salariés dans ces luttes et les faire participer.
      Alors la question que je me pose c’est:est-ce que les collectifs sont prêts à cela ?
      Jean Claude des Landes

  • AH, TE REVOILA, TOI !

    ... Cela faisait longtemps que tu guettais au coin du bois, en embuscade...
    Tu penses que le moment est venu pour barrer la route à MELENCHON et ses camarades d’aider à élargir le rassemblement pour donner du corps au concept de la gagne !
    On peut dire que tu as de la constance !
    Tu ne serais pas le frère jumeau de Raymond LCR ?

    NOSE

    • Nose,
      crois tu réellement que de dire franchement merde à cette chère Ségolène va faire fuir les vrais socialistes qui demeurent au PS ?

      Moi je ne crois pas, bien au contraire, je pense que cela risque de les aider à nous rejoindre.
      Parce que si nous n’apparaissons pas comme une réelle alternative, si nous voulons seulement être une gauche de 2ème plan, alors personne ne nous suivra, le vote "utile" jouera.

      Nous allons gagner, tous ensemble, tous ceux qui veulent construire cet autre monde possible, tous ceux qui croient encore que défier le capitalisme et construire une société socialiste est possible.

      xoup.

  • Non surtout pas ce serait une très mauvaise chose, ce ne serait pas révolutionnaire. Ce sserait ceder au gauchisme, renoncer à être utile, et au final c’est se retirer toute crédibilité.
    Et comme par hasard celà accrédite pa thèse dela LCR que c’est le PCf qui bloque le rassemblement alors que c’est la LCR qui refuse depuis l’AU !

    Encore une fois, la question n’est pas de participer ou non à un gouvernement mais de savoir ce qu’on y fait. Si le rapport de force électoral et dans les luttes nous permet d’imposer notre ligne dans une union avec le PS pourquoi se priver des voix de députés PS à l’Assemblée et éviter d’être majoriatire ? Ca se serait tout faire pour éviter de mettre en application notre poltiique : c’est le choix de la LCR depuis sa création, se complaire dans une ligen protestataire, je ne souahite pas que l’AU en fasse autant.
    Par contre si c’est la ligne social libéral qui s’impose pas de participation ni de soutien ce serait recommencé la gauche plurielle. Le PCF est très clair : pas de participation à un gouvernement social libéral.
    Mais dire : nous ne ferons jamais et quelque soient les circonstances aucun accord gouvernemental avec le PS, ce serait ridicule.

    Voilà, c’est bien dommage que depuis des mois gràce à la LCR on se pose que des questions de politique politicienne comme celle-là au lieu de fair ede la politique au plus près des gens. C’est catastrophique, avec de pareilles controverses, la pratique politique de l’AU ne difère guère de celle ayant cours et qui tue à petit feu la démocratie française.

    Jips

    • D’ACCORD AVEC TOI, JIPS !

      J’étais hier toute la journée à la conférence régionale sur l’emploi organisée par mon parti avec les militants des 4 fédérations départementales de Champagne-Ardenne.
      Il y avait là des militants des entreprises en lutte pour leur survie ou pour des plans sociaux vraiment sociaux : PTPM, Reims-Aerospace, Thomé Génot, etc.

      À un moment, un camarade de Thomé Génot a pris la parole pour témoigner des difficultés du combat, d’abord pour sauver une entreprise pillée par une holding étrangère, puis quand tout fut consommé, pour obtenir des indemnités moins ridicules que celles prévues par le plan social.
      Lorsque dans les formes d’actions mises en oeuvre, il fut question de collecter les cartes d’électeurs et d’aller les déposer à l’Assemblée Nationale, les camarades se sont aperçu que seuls 30% des salariés étaient inscrits sur les listes électorales...
      Savez-vous que dans les "cités", c’est du même tonneau ?

      Lorsque le PCF parle d’élargir le rassemblement, et qu’il y travaille, c’est précisément en se confrontant à ce genre de faits sociaux qu’il se mesure et qu’il cherche le moyen d’avancer.
      Ceux qui pensent que la classe ouvrière n’existe plus peuvent chercher à imposer la candidature d’Olivier Besancenot ou celle de José Bové, ou/et multiplier les exclusives à l’égard de MGB ou du PCF lui-même. C’est leur affaire.
      Notre affaire, à nous communistes est d’aller sur le terrain, la réalité du terrain et de rendre l’espoir à ceux-là dont je parlais au début de cette intervention.
      Nous savons que ce que nous ne ferons pas, personne d’autre ne le fera. C’est évident, maintenant, après des mois vécus à travers ce forum.

      Cela donne force au propos d’Olivier DARTIGOLLES (L’HUMA de samedi 25/11) :
      "C’est dans l’engagement de tous et la responsabilité de chacun que réside l’élargissement à toutes celles et ceux qui voudront faire vivre et gagner cet espoir. Le PCF estime qu’il sera facile de régler la question des candidatures "en dépassant toutes les difficultés par la démocratie, seule voie possible"... et non par les restrictions de démocratie, les dénis et les tripatouillages de ceux qui sont un pied dedans et un dehors, comme de ceux qui sont tantôt dedans tantôt dehors.

      Fraternité,

      NOSE DE CHAMPAGNE