ON A BRÛLÉ DES PNEUS ET ON EN EST FIERS ....
![]() de Un ex du pneu 1 commentaire
![]() Où peut être la fierté de pouvoir annoncer ne pas avoir lutté et avoir permis en un temps record la fermeture d’une usine ?
Les seuls qui peuvent aujourd’hui s’en féliciter sont les patrons de Bridgestone mais aussi les acteurs politiques qui gravitent autour du dossier et un avocat payé à 100% par le tôlier qui était donc celui du tôlier et non des salariés ...
Jamais dans l’histoire une usine de cette taille n’aura été fermée aussi rapidement, si il y a un (...)
![]() ![]() ![]() Radio France à micros fermés, la grève est très suiviede : Olivier COSTEMALLE mercredi 28 janvier 2004 - 12h41 - ![]() 1 commentaire
![]() La grève des journalistes, contre les disparités de salaires avec France Télévisions, est très suivie. « Nos salaires, à Radio France, sont inférieurs de 15 à 20 % à ceux de nos confrères de France 3. » Claude Cordier, du SNJ Au huitième étage de la Maison de la radio, à Paris, le studio principal de France Info est désert. Personne devant les micros pour donner les dernières nouvelles. Personne à la régie pour lancer les chroniques et les reportages qui rythment l’antenne en temps ordinaire. Dans les couloirs, les cabines d’enregistrement restent vides. La grève des journalistes, ici, est suivie à 90 %, selon les syndicats. Beaucoup de grévistes également, hier, dans les autres stations de Radio France : 65 % à France Inter et 75 % en moyenne dans les 44 locales de France Bleu, toujours selon l’intersyndicale des journalistes. Au total, les syndicats évoquent le chiffre de 80 % de grévistes (52 % selon la direction). Le mouvement devrait se poursuivre aujourd’hui. Et pourrait prendre de l’ampleur : d’autres salariés, comme les techniciens de maintenance, les documentalistes et les chargés de réalisation, ont rejoint les journalistes. Vinaigre. Le conflit a éclaté vendredi lors d’une réunion entre les syndicats et la direction. Ordre du jour : les salaires. Et, en particulier, le décalage des rémunérations entre Radio France et France Télévisions. Les journalistes des deux groupes sont régis par la même convention collective : celle des journalistes de l’audiovisuel public. A fonction et ancienneté égale, ils devraient gagner la même somme, plaident les syndicats. « En fait, nos salaires, à Radio France, sont inférieurs de 15 à 20 % à ceux de nos confrères de France 3 », souligne Claude Cordier, du SNJ. Un journaliste de Radio France ayant dix ans d’ancienneté gagne environ 3 000 euros nets sur 13 mois et demi. La réunion de vendredi devait en principe être consacrée aux moyens de réduire ces disparités salariales. Mais elle a tourné au vinaigre. La direction a annoncé aux syndicats que « la tutelle », autrement dit le ministère de la Culture et de la Communication, récusait toute comparaison entre les salaires de Radio France et ceux de France Télévisions. « Le principe même de ce débat n’a pas lieu d’être », aurait indiqué « la tutelle ». Un niet catégorique, en somme. Le ministère de la Culture et de la Communication refuse de commenter le conflit, mais François Desnoyers, directeur général délégué de la radio publique, confirme que « le président de Radio France, Jean-Marie Cavada, n’est effectivement pas mandaté pour rouvrir ce dossier des disparités salariales ». « Couperet ». Devant cette fin de non-recevoir, les syndicats ont lancé un mot d’ordre de grève illimitée. Et, hier, au premier jour du mouvement, ils ont adressé au Premier ministre une lettre pour déplorer « la réponse couperet » qui leur a été faite, et qui place les journalistes de Radio France « dans une situation inédite et inquiétante, qui dépasse de beaucoup la question salariale ». Le refus de toute discussion constitue selon eux une remise en cause de leur appartenance à la convention collective des journalistes de l’audiovisuel. « C’est un ballon d’essai du gouvernement pour dissocier radios et télés publiques », estime Anne-Laure Dagnet, de FO, qui évoque « un deuxième éclatement de l’ORTF ». Précédent. Un conflit semblable, pour le même motif, s’est déjà produit en 1994. Il avait duré quinze jours, et il avait fallu nommer un médiateur pour lui trouver une issue. A l’époque, l’Etat et la direction de Radio France avaient signé un accord avec les syndicats prévoyant, déjà, une réduction progressive des écarts de salaires entre Radio France et les télés publiques. Dix ans plus tard, les journalistes de Radio France ont le sentiment d’être revenus à la case départ. Libération ![]()
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mardi 26 - 12h53
de : Claude Janvier
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mardi 26 - 09h51
de : jean1
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dimanche 24 - 21h05
de : sôs Soutien ô Sans papiers
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dimanche 24 - 11h29
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samedi 23 - 22h21
de : nazairien
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samedi 23 - 18h21
de : nazairien
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samedi 23 - 16h09
de : joclaude
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vendredi 22 - 20h44
de : Jonathan Lefèvre (Solidaire)
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vendredi 22 - 17h05
de : Alain Collet
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vendredi 22 - 14h18
de : Un ex du pneu
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jeudi 21 - 18h38
de : jean1
4 commentaires
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jeudi 21 - 14h22
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jeudi 21 - 14h13
de : azard
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jeudi 21 - 12h45
de : nazairien
9 commentaires
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jeudi 21 - 11h16
de : joclaude
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jeudi 21 - 11h05
de : joclaude
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jeudi 21 - 10h55
de : joclaude
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mercredi 20 - 19h32
de : Hdm
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mercredi 20 - 15h10
de : joclaude
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mercredi 20 - 15h08
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mercredi 20 - 12h38
de : Jean Clément
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lundi 18 - 16h24
de : jean1
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lundi 18 - 15h30
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 18 - 09h29
2 commentaires
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dimanche 17 - 17h44
de : CADTM Eric Toussaint
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dimanche 17 - 10h03
de : Par Michèle Dessenne, Présidente du Parti de la démondialisation
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samedi 16 - 23h00
de : reporterre
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vendredi 15 - 11h30
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 15 - 10h49
de : joclaude
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jeudi 14 - 19h45
de : France 3 Régions
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jeudi 14 - 17h37
de : joclaude
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jeudi 14 - 17h31
de : joclaude
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jeudi 14 - 17h14
de : Jeune Afrique - 03 février 2011
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mercredi 13 - 20h15
de : jy.D
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mercredi 13 - 17h43
de : Hdm
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mercredi 13 - 11h27
de : joclaude
6 commentaires
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lundi 11 - 15h31
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dimanche 10 - 15h58
de : jy.D
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samedi 9 - 19h02
de : Jean Clément
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samedi 9 - 15h20
de : jean1
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28 janvier 2004 - 13h16
PARIS (Reuters) - Le ministre de la Culture a adressé mercredi une fin de
non-recevoir aux grévistes de Radio France qui demandent un alignement de
leurs salaires sur ceux de la télévision publique.
"L’ORTF (dissoute en 1974) n’existe plus, Radio France est une société
spécifique, France Télévisions est une société spécifique", a déclaré
Jean-Jacques Aillagon à l’issue du conseil des ministres. "Je ne vois
absolument pas quelle est la pertinence de la recherche d’une cohérence
globale des situations au sein de l’audiovisuel public. Les situations sont
très différentes les unes des autres."
Le ministre a souligné que chaque société de l’audiovisuel public avait sa
"sa propre politique salariale" et a estimé que c’était "une bonne chose"
que les conflits "se règlent dans le cadre de chacune des entreprises
concernées et qu’on ne tende pas vers une globalisation très artificielle".
Les syndicats de journalistes de Radio France ont lancé mardi un mot d’ordre
de grève illimitée pour réclamer un alignement de leur statut et de leurs
salaires sur ceux de leurs collègues des chaînes de télévision publiques, ce
que refuse la direction.
Ils ont envoyé une lettre au Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, dans
laquelle ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une remise en cause de
leur statut et le prélude à un démantèlement de l’audiovisuel public.
"Cela signifie en clair que France Télévisions et Radio France seraient, de
fait, des sociétés devenues étrangères l’une à l’autre et qu’il n’existerait
plus de service public de l’audiovisuel", écrit l’intersyndicale dans cette
lettre.
Les chaînes de télévision France 2 et France 3 et Radio France sont nées de
l’éclatement en 1974 de l’ORTF, qui regroupait jusque-là sous le même toit
et dans la même société tout l’audiovisuel public.