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Guinée : heurts entre lycéens et forces de l’ordre : dix morts

Publie le mardi 13 juin 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

Dix personnes ont été tuées lundi en Guinée lors d’affrontements entre les forces de l’ordre et des lycéens au cinquième jour d’une grève générale.

Les élèves protestaient contre l’annulation de leurs examens de fin d’année due à la grève des enseignants.

Trois étudiants ont été tués par balles par des militaires dans la ville de Labé, à 400 km au nord de Conakry, ont affirmé des témoins.

Cinq personnes ont été tuées à Enta, dans la banlieue sud de Conakry, quand un militaire de la Garde présidentielle a ouvert le feu sur la foule, selon d’autres témoins.

Enfin, selon Sydya Touré, président de l’Union des Forces Républicaines-opposition, deux personnes ont été tuées à Bixinn, dans la grande banlieue de Conakry.

http://tf1.lci.fr/infos/monde/0,,3309204,00.html

Messages

  • tout le monde sait les interêts de Bouygues et consorts en Afrique...

    "Les élèves protestaient contre l’annulation de leurs examens de fin d’année due à la grève des enseignants."

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    "A Conakry, à 9h, élèves et étudiants se rassemblent à l’esplanade du Stade du 28 septembre. Ils scandent ou brandissent des pancartes « sur lesquelles on pouvait lire « A bas le président fatigué ! » ou encore « On veut le changement ! »"

    http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=29371

  • ils vont finir par nous faire aimer sarko !!!!
    lui , 10 morts chez les jeunes , il lui faut plus d’un an pour faire cela .

  • une fois de plus on assiste au déferlement de la violence stupide des militaires lachées sur les élèves et têtes pensantes chargées d’assurer l’avenir du pays. c’est bel et bien l’assassinat de l’avenir auquel on assiste dû à l’avachissement d’un pouvoir malade et incapable d’exprimer son autorité autrement que par la brutalité de militaires incultes qui osent tirer sur des enfants qui ne souhaitaient que s’instruire. la folie des gouvernant doublée de l’irresponsabilité des militaires permet ce genre de dérapages dont les seuls victimes sont comme d’habitude les populations coupables seulement d’avoir cherché un peu de bien-être ou même seulement à sortir du marasme sans fin dans lequel la corruption vorace de leurs dirigeants les a plongés.
    signé:sam fada