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ATTAC 93 sud : solidarité élémentaire avec un membre de notre association...

Publie le dimanche 27 août 2006 par Open-Publishing

Comment l’impensable est devenu possible

Texte de Thomas Coutrot (du 1er juillet 2006) à propos de l’élection du Conseil d’Administration de attac-France.

Nous mettons ce texte en ligne sur ce site apres avoir pris connaissance de la phrase reproduite ci-après de la dernière déclaration (26 juillet 2006) de Bernard Cassen (président d’honneur d’Attac-France) et Jacques Nikonoff (président d’Attac-France) : « Nous étudions également la possibilité de poursuivre celles et ceux qui ont diffusé ce texte diffamatoire sur d’autres listes électroniques ou l’ont placé sur un site d’accès public. » Une solidarité élémentaire avec un membre de notre association poursuivi par ses dirigeants nous a incités à adopter cette position. Nous espérons que de nombreux autres comites locaux nous suivront.

Thomas Coutrot (membre du Conseil scientifique) - 01/07/06

Comment l’impensable est devenu possible

De nombreuses voix - dont celle, respectée de tous, de René Passet - appellent à une refondation d’Attac qui passerait d’abord par une réconciliation ou une mise à l’écart simultanée des principales figures de l’actuelle direction, quel que soit le camp auquel elles appartiennent. Dans la crise que traverse Attac, les responsabilités seraient largement partagées entre les deux « camps », et il s’agirait de revenir à la raison pour repartir du bon pied.

La vision de deux « clans » en lutte pour le pouvoir pouvait en toute bonne foi être partagée par de nombreux militants avant l’AG du 17 juin, tant le décryptage des divergences au sommet de l’association était souvent difficile. Mais le choc du 17 juin, une fois passée l’inévitable phase d’incrédulité, oblige à s’interroger sur la validité de cette perception. La crise que vit Attac, peut-être mortelle, est certes le résultat d’une incapacité collective à mener des débats politiques de fond, mais les responsabilités n’en sont pas équitablement partagées. Cette idée des « responsabilités partagées » pourrait inciter à passer rapidement l’éponge et à nous diriger sans plus de formalités vers de nouvelles élections. Au contraire, l’esprit de responsabilité et l’exigence éthique la plus élémentaire nous obligent à tirer les bilans sans faux-fuyants. Attac ne surmontera pas cette crise sans s’imposer une épreuve de vérité pour comprendre ce qui a pu rendre possible l’impensable.

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http://www.local.attac.org/93sud/ar...