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Appel aux citoyens stigmatisés des quartiers populaires

Publie le mercredi 7 mars 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Cessons d’être des enjeux, entrons dans le jeu politique !

de Mouloud Aounit Coprésident du comité de soutien à la candidature de Marie-George Buffet

"Après le désastre du 21 avril 2002 vint le sursaut républicain, douloureux mais salvateur, pour faire barrage au Front national et à son idéologie de haine. Que reste t’il aujourd’hui de ces mobilisations citoyennes ?".

En cette année de campagne présidentielle, on serait en droit d’attendre des candidats républicains, qu’ils tournent définitivement le dos aux logiques de lepénisation des esprits. Le spectacle de cette première partie de campagne est consternant et inquiétant.

Trop c’est vraiment trop. Après avoir comparé les populations des quartiers à des « racailles » à nettoyer au karcher, le ministre d’Etat-candidat recycle sans complexe les idées du Front national, assumant sans crainte le risque d’en légitimer l’idéologie et d’en banaliser les effets destructeurs sur la communautés nationale.

Après avoir martelé dans l’opinion publique le concept d’immigration « choisie », opposé à celui une immigration « subie » (représentée désormais comme une charge et un poids), au relent xénophobe à peine voilé, le ministre de l’Intérieur récidive.

Le 11 janvier, après que Nicolas Sarkozy lui-même ait rendu un hommage à l’abbé Pierre, il préconise une politique de ségrégation en instaurant un droit au logement opposable sauf bien évidement aux étrangers, qu’il maintient en situation irrégulière.

Le 30 janvier, pour prolonger l’honneur unanime de la Nation rendu aux « Justes », le ministre de l’Intérieur organise Place de la République (tout un symbole) la traque à l’immigré : une véritable rafle des sans papiers affamés devant les « Restaurants du cœur ». Coluche appréciera, lui qui voulait - le temps d’un repas - donner du réconfort et de la chaleur humaine.

Le 5 février, devant près de 7 millions de téléspectateurs, le ministre candidat se lâche ; il lance un avertissement menaçant aux populations des quartiers : « Personne n’est obligé, je répète, d’habiter en France, mais quand on habite en France, on respecte ses règles, c’est-à-dire qu’on n’est pas polygame, on ne pratique pas l’excision sur ses filles, on n’égorge pas le mouton dans son appartement et on respecte les règles républicaines ».

Le 7 février, à Toulon, ville symbole de l’extrême droite, devant un parterre de nostalgiques de l’Algérie française, il fustige ceux qui osent aujourd’hui critiquer la colonisation - qu’il compare à une « œuvre de civilisation » -, vantant les bienfaits de l’entreprise coloniale, niant les crimes et les malheurs subis par des peuples entiers, dont une partie des enfants sont aujourd’hui des citoyens français.

Si la prolifération de clichés et de stéréotypes racistes ne nous étonne pas dans la bouche du ministre de l’Intérieur, en revanche on peut déplorer le silence et l’indifférence de nos grandes consciences politiques, morales et intellectuelles.

L’insoutenable, c’est désormais l’accoutumance au racisme et son installation dans notre paysage politique, devenu une opinion comme n’importe quelle autre, comme si nos défenses immunitaires républicaines contre les ravages de la « bête immonde » ne produisaient plus d’effets.

Non, tous les moyens ne sont pas bons pour conquérir l’Elysée.

Non, les habitants des quartiers ne sont ni des grands frères féroces, violeurs de filles des quartiers, ni des exciseurs sans scrupules. Non, ces populations ne sont ni polygames ni égorgeurs de moutons dans les baignoires, ni des obscurantistes forçant leurs femmes et leurs sœurs à porter la burqa ou le tchador.

Non, les habitants des quartiers ne sont pas dangereux : ils sont d’abord victimes de non assistance à populations en danger d’exclusions, de relégations, et de précarité extrême.

Ni barbares, ni sauvageons, ni racailles. Ces populations en ont assez d’attendre ce droit à l’égalité républicaine réclamée depuis plus de trente ans et ce malgré les mobilisations et les résistances que les marches, les grèves de la faim, les manifestations ont portées.

Plus que les dérapages du Président de l’UMP ou des propositions d’un encadrement militaire musclé, pour juguler les effets ravageurs de l’insécurité économique et sociale, des discriminations et des stigmatisations de tous ordres, ce que les populations de ces quartiers oubliés de la République attendent, c’est de la justice, de la dignité et du respect.

Une justice digne de ce nom, qui vienne extirper du flanc de notre démocratie la plaie des discriminations économiques, sociales, politiques qui ne cessent de ronger et blesser, non seulement des « immigrés » étrangers mais leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants français que l’on continue, au bout de quatre générations, de qualifier de « français issus de… ».

De la dignité par une guerre sans merci à la précarité et surtout par une reconnaissance effective de l’égalité des droits et des libertés fondamentales pour tous et partout sur le territoire de la République : droit à une école de la réussite, à une formation solide, à la culture, à l’emploi stable, aux logements décents, aux transports de qualité, à une justice équitable, ainsi que le droit de vote et d’éligibilité pour tous les étrangers

Du respect, par la prise en compte et la valorisation de la contribution de ces populations immigrées et de leurs enfants à l’histoire de la France, à notre culture, à l’économie et au dynamisme de notre société : preuve qu’ils sont une chance pour la France.

Par la reconnaissance enfin d’une autre réalité : ces quartiers sont habités par des hommes et des femmes aspirant à vivre ensemble, riches de leurs talents, de leur diversité, de leurs différences ; ce sont aussi des lieux de création, d’inventivité, d’aspiration légitime à l’excellence. Les populations des quartiers populaires ne sont pas des mondes à part, des « territoires perdus de la République » : ils aspirent tout simplement à ce que la République les traite en citoyens.

Pour ce faire, une condition s’impose : l’urgence pour ces populations d’une prise de conscience qu’elles resteront toujours un enjeu tant qu’elles n’entreront pas elles-mêmes de plain-pied dans le jeu politique, pour casser les logiques d’un ordre social, politique, économique, défini et établi par d’autres. Urgente et indispensable est donc l’intervention de chacun pour prendre en main son propre destin, casser le fatalisme, et porter une exigence de citoyenneté, de justice d’humanité et d’égalité.

Messages

  • Même ce genre de discours, toujours le même ne prend plus.. Celui de la victimisation à tout prix ! La vraie question demeure : pourquoi la france de plus en plus nombreuse semble supporter l’immigration comme un poids et non comme une chance !Ah oui j’oubliais le français est idiot et manipulé, ou alors il est raciste .... :-)
    Cessez donc de nous dire que cette population dont vous parlez n’a rien à y voir n’y à y montrer....
    Qu’elle prenne ses responsabilités ou pas, ce mouvement ne fait que commencer et vous feriez bien d’y penser serieusement.Il me semble que la France manifeste un certain ras le bol.Contre cela vous ne pourrez rien faire ....
    A mediter vraiment au lieu de tenter une ultime manoeuvre de culpabilisation qui ne trouve echo que dans votre cercle.

    • On compare des délinquants juvéniles, à une partie de la population. C’est cela la faute des médias. Le vocabulaire utilisé qui ne fait qu’amplifié la haine et la peur.
      Je me souviens aux infos deux délinquants tirant à la carabine à plomb dans une fenetre d’une école : le drame : ne sortez plus vos enfants ils vont être pris pour sible par des racailles ! disait le reprotage (en gros !)- en réalité ce sont deux momes qui font les cons et se retrouvent projeter sur le 20 h00. C’est pas la banalisation de la violence - c’est la banalisation de la xenophobie ?
      De tout coeur je préferai aller chercher mes enfants au poste pour une connerie de ce genre que d’aller les chercher à un meeting xenophobe...

    • " entrons dans le jeu politique "... Bonne idée, et de ce point de vue vous êtes un pro Mr 
      aounit . Moi je pense qu’en cherchant à vous imposer sur la scène politique comme vous le faites, vous divisez plus que vous n’additionnez. Je souhaite bonne chance aux habitants de la commune où vous serez parachuté !
      Ce genre de pratiques par des gens qui disent vouloir réhabiliter la politique ... Pauvre Mgb ...
      pour qui je voterai quand même...

    • LIBEREY LA PRESSE AU MAINS DE DEUX PERSONNES QUI N’AIMENT NI LA FRANCE DE SOUCHE NI LA FRANCE MULTICOLOR ?QUI CONSIDERENT QUE LA BANLIEU EST UN DANGER POUR ISRAEL
      QUI FABRIQUENT LA HAINE EXP : LA MARCHE DU SIECLE DE KAVADA QUI A RAJOUTER DES BARBES AU JEUNES DU BANLIEUE , ILS FABRIQUENT MEME LES CONDIDATS AVANT BALADUR MAINTENENT SARKO ETC ETC ETC NOUS, AUMOINS NOS PARENTS ONT PARTICIPER AU COTE DE VOS PARENT POUR LIBERER LA FRANCE PAS POUR L OFRIR A DES GROUPES DE PRESSIONS,immigration choisie
      faite un tour à bordeaux pour la voir moi au moins j’ai passé ma vie sur l’échafaudage son immigration à lui va la voir je vous dit.

    • « Moi je pense qu’en cherchant à vous imposer sur la scène politique comme vous le faites, vous divisez plus que vous n’additionnez. »

      Expliquez-vous ! Où est la faute de Mr Aounit ?

  • Bravo Mouloud !

    C’est un bel article. J’avais envie d’écrire aussi sur le sujet depuis quelques temps.

    C’est presque dommage que ce soit toi qui l’aies écrit parce que on va encore dire soit que c’est du "communautarisme", "de la victimisation" (tiens , d’ailleurs je l’ai lu ça , ici... ) ou que sais -je.

    Il y a deux sujets dans ton discours, qui se mélangent peut être un peu trop.

    1° L’immigration, les étrangers.

    Sujet qui me tient à coeur, particulièrement. Nous sommes tous des étrangers.

    Il faut être complètement abruti (par quoi ?) ou salement désespéré, pour penser qu’il ya des gens dans le monde qui, "par nature", "par essence", valent moins bien que les autres, sont plus méchants que les autres.

    Ignorant des réalités de l’immigration pour croire ce que racontent les uns et les autres sur les "sans papiers" (une catégorie) et les étrangers (une autre catégorie).

    Les sans papiers, on en parle !

    Tiens, pourquoi sont-ils sans papiers ?
    Parce que la France ne veut pas leur en donner !
    Et pourquoi ne veut elle pas leur en donner ?
    Pour maintenir une frange de population qui se fait allégrement exploiter par les groupes du BTP, de la restauration collective et du nettoyage industriel.
    Des "sans papiers" qui travaillent ,c’est marrant hein, mais j’en connais un paquet ! Et puis, parce que , politiquement, c’est un bon réservoir de boucs-émissaires à instrumentaliser au besoin...
    Après, c’est sûr , on est obligé de parler de "régularisations massives" et là, oui, vient l’idée "d’appel d’air", "d’invasion" etc...

    Motif ? On ne peut pas accueillir tout le monde !
    C’est vrai -et d’ailleurs qui dit le contraire ? Personne.
    (A titre personnel, j’aimerais bien que nous soyons tous et toutes sans papiers, et je serais assez favorable à un "droit universel des migrants" mais c’est une autre histoire)
    Nous on dit juste qu’il faut enfin une politique de l’immigration digne de ce nom !
    Une politique humaine, avec, notamment, des décisions rapides et justes sur la demande de titre (et pas 6 ou 8 mois avec à la clef arrestation au guichet...), avec un enseignement obligatoire du français, avec des aides à l’installation, avec une exigence de promesse d’embauche et de logement PREALABLE à la demande de titre (aujourd’hui c’est kafkaien - pas de travail ? pas de papiers ! mais si tu n’as pas de papiers, tu fais comment pour le travail ??!! ah ah ah, débrouille toi !), avec des régularisations fondées sur des critères objectifs et personnels (pas les 10 ans de présence continue et documentée sur le territoire français ! ) non, mais, par exemple : si tu es en France sans papier depuis 2 ans, que tu as de la famille, des amis, bref, une vie quoi, que chez toi, c’est la guerre ou que tu es opprimé en raison de tes appartenances, de tes croyances, et que tu as ici une perspective d’embauche et de logement, pas de souci, on te régularise.
    Et si vraiment, on ne peut pas, les reconduite à la frontière doivent être humaines, et il ne doit pas yavoir de "rafles", merde ! On est en France ici. Et ça ,ça veut pas dire "amiez la ou quittez la", ça veut dire, respectons nos valeurs, nos fondements. Ne traitons pas nos frères comme des animaux !

    Les étrangers- ah l’Etranger,de Camus à Brassens, hélas on arrive plus souvent à Le Pen. I l a bon dos l’étranger. Remarque, ce n’est pas que en France, c’est comme ça presque partout dans le monde.
    Alors, les petits malins, quand les tirailleurs africains sont venus faire la guerre en Europe, c’était pas des étrangers, bien sûr ? Non, c’était des Français ! Et oui ! On les avait colonisés ! Bravo, belle rhétorique. Je passe sur le fait que nous (occidentaux) nous comportons encore actuellement avec l’Afrique et l’Orient comme des parasites suceurs de sang, contribuant , par notre politique ETRANGERE à maintenir au pouvoir des dictateurs qui affament leur peuple, que nous vendons des armes dans des guerres fratricides, etc etc.

    Je ne souhaite à personne, de se retrouver loi n de chez soi, loin de chez ses amis, de sa culture, de sa langue ,de ses traditions, poussé par la faim, la guerre, stigmatisé à cause de ses traditions, de sa culture, de son accent...une "sous-catégorie" de peuple. Non, vraiment. J’en ai trop des ami-e-s dont les parents, chez eux, à un moment ,étaient "quelqu’un" et sont arrivés ici en n’étant plus rien, en n’ayant plus rien. Méprisés, maltraités, ignorés, exploités. Largués. Ce sont les enfants qui, à 12 ans, s’occupaient des factures ,des papiers etc.
    Ah ! La belle vie des étrangers qui viennent "voler le travail des français" !
    Alors c’est vrai, il y a un problème avec les étrangers et le travail. C’est que les conditions d’embauche d’un salarié "étranger" (et à la base, pris à la gorge) sont plus facilement négociables que celles d’un français. Donc, l’employeur embauche de préférence un étranger, le plus faible, pour mieux l’exploiter.

    Moralité, chers amis, sur ce sujet :
    si nous arrêtons nos politiques assassines et inhumaines A l’ETRANGER, que nous mettons au point une VRAIE politique de l’immigration ( avant l’arrivée et après l’arrivée, et là je pense au fait qu’il faudrait quand même songer à accorder le droit de vote aux étrangers qui résident en France dpeuis 5 ans aux élections locales et simplifier la naturalisation) qui ne soit fondée ni sur le rejet ni sur l’utopie mais sur l’humanité et la responsabilité, que nous faisons respecter la laïcité, et que nous protégeons et revalorisons le travail en France, tout le monde aura moins de "problèmes" avec les étrangers.

    2° Les banlieues

    La réalité des quartiers, je la connais un tout petit peu, pour deux raisons : j’y ai habité (cité michelet, rue curial, notamment) et j’y ai travaillé.

    Dire que j’ai eu envie d’y rester, ce serait mentir, voire, me foutre du monde : je n’ai eu qu’une hâte, en partir, la quitter. Ne plus y revenir.
    C’était trop dur.
    Trop violent, pas seulement d’un point de vue physique, mais surtout humainement , car tout le monde souffre ou presque là-bas, tout est triste, les murs, les arbres, les gens, les bacs à sable.Même quand i ly a du soleil c’ets triste - la cité michelet par exemple, elle est coincée derrière une voie ferrée abandonnée...il ya quelques arbres miteux, pas de fleurs, rien. C’était peut etre pas comme ça il ya 30 ans, je ne sais pas je n’y habitais pas. Moi, c’est ce que j’en ai vu du peu que j’y ai vécu. J’ai jamais autant déprimé que dans cette tour immense.

    Alors oui, on a toujours envie de dire que "c’est la faute des ’Autres’". Les plus visibles justement (et pas les moins visibles contrairement à ce qu’on dit).

    Mais ce n’est pas ça, la raison. La raison, c’est l’enfermement ,d’abord physique, des constructions, devenues complètement inadpatées. Des ruelles. Des culs de sac. Des parkings. Leur isolement dans des "poches géographiques" (aux périphéries de Paris par exemple). Adossées à des lieux "de masse", sans âme, sans joie - des centres commerciaux par exemple.

    C’est aussi la misère sociale, la désetion de la culture y compris la négation de la culture des "cités" justement) c’est l’abandon des pouvoirs publics, c’est la ghettoisation de la population qui crée l’enfer qu’une centaine de personnes à peine, peuvent faire subir à toutes les autres. PArce qu’ln y’ a plus de police de proximité, plus de services sociaux, plus d’associations.

    Parce que aussi, nous avons fait grandir toute une partie des enfants de la République dans la haine. La haine contre leurs parents, qu’ils ont vu trimer comme des ânes sur nos chaînes de montage, dans nos maisons, pour quoi, au fond ?...La haine contre eux mêmes ("bougnoule, bicot, melon, crouille..." j’en passe !). Aujourd’hui ce sont toujours des "nefants issus de l’immigration" pas des Français.

    La haine : le plus mauvais des conseillers d’éducation. Bats ton enfant, il battra les siens. Elève ton enfant dans la haine, il sera la proie du FHaine. Mais comment faire quand on est si seul ? si démuni ? si abandonné déjà en tant que parent ?

    On a stigmatisé NTM et pourtant, on aurait du bien plus disséquer les textes de ce groupe, parfois ultra-violent oui, mais déjà extrêmement politiques et engagés ! Ils le disaient bien à l’époque déjà (il ya plus de 12 ans !), avant que tout ne devienne dramatique et théatralisé, on est violents parce qu’on sent bien la violence qu’on exerce sur nous ,sur les notres. Et qu’on ne sait pas quoi faire contre, à part "foutre le feu", parce que "on est las de ce retour aux mêmes schémas".

    La réalité des banlieues, des quartiers, des cités, elle est loin d’être simple.Je n’ai pas la solution. Personne ne l’a individuellement. C’est un "problème de société" comme on disait à une époque, ça doit donc etre réfléchi et résolu collectivement, et surtout sans peur, sans préjugé. Mais elle est à traiter d’urgence. Avec l’implication des premières personnes qui sont concernées. Et pas juste seulement d’un point de vue local mais d’un point de vue national.

    J’insiste enfin sur le fait qu’aujourd’hui faire des promesses, signer des pactes , qu’on ne tiendra pas,qu’on oubliera dès le lendemain de l’élection, c’est suicidaire et un appel au crime, vu les circonstances. J’espère que nos dirigeants, candidats etc, en ont bien conscience.

    Il ya eu trop de promesses trahies, trop d’abandons volontaires.

    Fraternellement,

    La Louve