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Montée de fièvre antifrançaise au Niger
Publie le lundi 8 octobre 2007 par Open-Publishing3 commentaires

Francois Bergeron était au Babel Café le 6/10/07
lors de la soirée organisée pour fêter la victoire de Bellaciao
Niamey a expulsé un documentariste et vise Areva, soupçonné de soutenir les rebelles.
de Thomas Hoffnung
C’est le genre d’affaire dont se serait bien passé Paris, en délicatesse avec les autorités du Niger. Un documentariste français indépendant, François Bergeron, a été expulsé, dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir passé un mois en prison à Niamey.
Il avait été arrêté à Agadez alors qu’il tournait un film sur les rebelles touaregs du Nord, le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice), en guerre avec le pouvoir depuis février. Sa libération a été arrachée après d’âpres négociations avec le régime du président Mamadou Tandja.
Il n’est pas le premier Français soupçonné de collusion avec les rebelles. L’été dernier, Niamey a renvoyé chez eux deux responsables d’Areva, l’entreprise nucléaire qui exploite des gisements d’uranium dans le nord du pays depuis plusieurs décennies.
Selon Niamey, qui dit vouloir mettre fin au monopole de fait dont bénéficiaient jusqu’ici les Français, Areva ne serait pas étranger à l’irruption d’une rébellion solidement armée et bien organisée. Le Niger a notamment octroyé récemment des permis de prospection à des compagnies chinoises, sur fond d’envolée des cours mondiaux. Curieusement, le MNJ s’est empressé d’attaquer ce nouveau venu dans le nord du Niger, enlevant même, durant quelques jours, un ingénieur chinois.
Epouvantail. Il n’en fallait pas plus pour que l’entourage du président Tandja fasse le lien avec Areva. De passage à Paris, la semaine dernière, le ministre de la Communication, Mohamed ben Omar, interrogé sur le dossier Areva, s’est exclamé :« Nous ne sommes plus une colonie, nous ne sommes plus des indigènes ! » Qualifiant les contrats qui lient l’entreprise au Niger de « léonins » (se dit d’un accord défavorable à l’une des deux parties), le ministre ajoutait : « Nous voulons multiplier le nombre de nos partenaires et être plus regardants sur nos droits. » D’ici à la fin de l’année, les contrats vont être renégociés entre Paris et Niamey, et les discussions promettent d’être vives.
Evoquant un climat « irrationnel » au Niger, un diplomate français n’hésite plus à dresser un parallèle avec la Côte-d’Ivoire. Un pays qui, en l’espace de quelques années, est passé du statut de « vitrine » de la France en Afrique à celui d’épouvantail. A la suite du coup d’Etat raté contre le président ivoirien, Laurent Gbagbo, en septembre 2002, un climat antifrançais, savamment entretenu par le pouvoir d’Abidjan, s’y est développé de manière exponentielle. Au point d’aboutir à des émeutes sans précédent sur le continent, en novembre 2004, précipitant le départ de 8 000 Français.
Combustible. Le Niger, une autre ancienne colonie française, indépendante depuis 1960, n’en est pas là. Mais on y a vu récemment des centaines de personnes défiler dans les rues de la capitale contre la France. « Si Areva n’est plus le bienvenu au Niger, il en tirera les conséquences qui s’imposent », affirme-t-on à Paris, en évoquant d’autres gisements prometteurs. Toutefois, ni Paris ni Niamey n’ont intérêt à aller jusqu’au point de rupture. Un tiers des centrales nucléaires d’EDF fonctionnent avec du combustible extrait dans le Nord-Niger . Quant à l’ancienne puissance coloniale, elle demeure le premier bailleur de fonds de Niamey.
Ce climat antifrançais complique singulièrement les efforts menés discrètement par RFI pour tenter de faire libérer son correspondant local, Moussa Kaka. Accusé lui aussi de collusion avec les rebelles du MNJ, il croupit en prison depuis plus de deux semaines. Dans le contexte actuel, les diplomates craignent qu’une intervention trop visible de la France auprès du pouvoir nigérien ne se retourne contre lui.
Messages
1. Montée de fièvre antifrançaise au Niger, 8 octobre 2007, 21:44
Au dela de ses images qui montres le TAWEREG en naufrage sur le sable.
Francois et ses amis rajoutent la musiques et l’arts pour parler du devoir rater de nos notables.
Francois est libre, car il est vrai. N’est ce pas une petite justice le filem,,,,
DESERT REBEL,,,,,,,,,,,,,,,,, il etait au BABEL le SAMEDI.
Il m’a dit qu’il a ecris,,,,,,, je l’embrasse c’est vrai,,,
ines yura
2. Montée de fièvre antifrançaise au Niger, 8 octobre 2007, 22:40
BONNE NOUVELLE !
Béber (François Bergeron) a été libéré, il est arrivé à Paris samedi....
Mina
3. Montée de fièvre antifrançaise au Niger, 7 février 2009, 22:47, par pepin henri
hello
THOMAS HOFFNUNG c’est Henri PEPIN
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