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126,3 d’euros millions exportation d’armes de la France à Israel

Publie le samedi 10 janvier 2009 par Open-Publishing
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Avec 126,3 millions d’euros, la France figure en tête de liste pour 2007, suivie par l’Allemagne (28,4 millions d’euros), la Roumanie (16,7 millions), le Royaume-Uni (6,8 millions) et la Belgique. Seize Etats membres de l’Union européenne ont accordé cette année-là des licences d’exportation d’armes vers Israël.

Sur la période 2003-2007, un total de 23,3 millions d’euros de licences a été accordé par la Belgique à Israël, avec 14,2 millions d’euros pour la seule année 2005.

En Belgique, l’exportation d’armes est une compétence régionale. La Région bruxelloise était ainsi en 2007 le plus important exportateur vers Israël, avec 3,6 millions d’euros (66,5% du total national). La Wallonie prenait à son compte un millions d’euros (19,6%) et la Flandre 751 000 euros (13,8%).

D’après des chiffres du groupe de travail sur les armes conventionnelles (COARM) de l’UE, qui figurent dans le rapport du GRIP, entre 2003 et 2007, les exportations de la Belgique vers le Moyen-Orient sont évaluées à 89 millions de dollars (66 millions d’euros, selon le cours actuel). L’Arabie saoudite représente 78,6% du total régional, suivie dans une moindre mesure par les Émirats arabes unis (5,1%), Israël (4,5%), l’Egypte (4,1%) et la Jordanie (3,6%).

Ces chiffres ne tiennent toutefois pas compte de la vente, conclue, de seize avions de chasse F-16 à la Jordanie, qui souhaite acquérir neuf autres appareils du même type, selon le ministère de la Défense.

De 2003 à 2007, aucune arme n’a été exportée à l’Autorité palestinienne, précise encore le rapport qui peut être consulté sur le site http://www.grip.org

Messages

  • Il faudrait au moins éditer cet article ou le modifier car la première phrase qui me surprenait est telle quelle fausse, le rapport indique dès les premières pages :

    "Durant cette période, les principaux pays exportateurs d’armements conventionnels à destination d’Israël sont les États-Unis à 94% et les pays européens à 5,7%3. Israël représente en effet, entre 2003 et 2007, la première destination des exportations américaines d’armements conventionnels,"

    Le chiffre concernant la France est pris "parmis les pays européens", c’est donc au total 70% de 5.7 %, donc non pas 70% mais....4% et quelques, c’est pas vraiment pareil.

    Donc même si l’importance des exportations francaises est non négligeable, les conséquences d’un embargo seraient bien vite limité... parce que le 94% lui il a pas trop l’intention de s’arreter...

    • Et je continue, en lisant ce rapport il y est aussi écrit :

       Par contre, la proportion de licences refusées vers Israël est nettement plus importante et représente entre 4 et 9% du total des
      licences refusées dans l’UE.
      Un tableau montre dans le rapport que l’UE refuse deux fois plus aujourd’hui qu’en 2003 par exemple, et que les licences refusées l’ont été sur les critères 2 et 3. Le critère 3 est relatif au risque que le bien exporté ne soit utilisé afin de provoquer ou de prolonger des tensions ou des conflits existants dans le pays de destination finale. Le critère 2 évoque quant à lui le respect des droits de l’homme dans le pays destination finale.

       Sur la masse des exportations d’armements conventionnels qui déferlent annuellement vers Israël, les pays de l’Union européenne sont une source d’approvisionnement très secondaire par rapport aux États-Unis. La place centrale qui est réservée à Israël par Washington dans ses intérêts de sécurité nationale au Moyen-Orient rend le marché israélien exclusivement réservé aux exportateurs américains pourtant eux aussi liés à des restrictions d’exportation relatives notamment au respect du droit international et aux droits humains6. Par rapport aux exportations américaines, les transferts européens sont de manière générale moins stratégiques, davantage portés par des intérêts principalement économiques, du fait de l’atomisation des décisions d’exportation prises au niveau national par les États membres. La poudrière du Moyen-Orient reste cependant une destination de choix pour l’industrie de défense européenne : c’est une région pleine de tensions… et de liquidités. (p. 4)

      Bref, un rapport intéressant, quand même mais pas la peine d’exagérer ce qui y est dit, et il aurait été bon de mettre le lien direct
      http://www.grip.org./fr/siteweb/dev.asp?N=simple&O=696