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3e et 4e CHANTS REVOLUTIONNAIRES POUR CONTINUER L’ACTION
Publie le mardi 11 avril 2006 par Open-PublishingAprès "tranchons ses roubignoles" publié le samedi 8 avril à 3H27et "la France s’était pris un mari"publié le dimanche 9 avril à 2H25, voici deux autres chants car on ne se fait pas d’illusions : le CPE-CNE va ressortir sous un autre nom et les dizaines de types de contrats précaires n’ont pas été supprimés. La lutte continue.
Il paraît que Galouzeau de Villepin s’est distingué dans le monde politique d’abord par ses talents de poète puis par des petites phrases d’un humour délicat traduisant sa haute estime tant pour le peuple de France que pour une certaine partie de son anatomie : « Je vais prendre la France comme on prend une femme...Je ne retirerai pas le CPE , parce que moi, contrairement à Balladur, j’ai des couilles. ». A temps perdu, il pondait des contrats de quasi-esclavage pour les jeunes et les moins jeunes en brandissant la menace des délocalisations et des licenciements pour enrichir les actionnaires des multinationales. Le peuple français l’a donc viré sans indemnités et supprime dorénavant les pensions de retraite scandaleuses des ministres qui lui ont été nocifs.
ON L’A VIRE, LE POETE
(sur l’air de « quand il est mort, le poète »)
On l’a viré, le poèteOn l’a viré, le poèteLe GalouzeauLe GalouzeauQui nous a tant brimésEt c’est pour ça que l’on parleTous de la grève généraleDans un grand chantDans un grand chantDans un grand chantRévolté.LONGTEMPS APRES QUE LE POETE AIT DISPARU(sur l’air de la chanson de Charles Trenet)Longtemps, longtemps, longtemps après que le poète ait disparuSes p’tites phrases courent encore dans les ruesOn s’les répète en rigolant car on connaît le nom d’l’auteurOn lui garde toute notre rancoeurCet homme lance des mots ou des phrasesEt quand il est à court d’idéesIl créeDe minables contratsPour les gens que voilàLongtemps, longtemps, longtemps après que le poète ait disparuSes p’tites phrases courent encore dans les ruesD’licenciements en p’tits contrats, en stages bidonsIl fait courir filles et garçonsQui n’veulent plus être des VAGABONDS.