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7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée
Publie le mardi 13 juin 2006 par Open-Publishing12 commentaires
15OOO emplois en moins dans la fonction publique ...
7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée.... On n’arrête pas le progrès démocratique !
Messages
1. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 10:33
Beaucoup moins de présélectionnés en Agreg. maths en gironde, que l’an dernier. Par contre gros chiffre à Toulouse ! On est pas en train de servir les copains avant de quitter la place politique l’an prochain ???
Le démantèlement de l’Education nationale continue, j’imagine au grand profit de l’école privée. Pourquoi ? La transmission des idées libérales c’est où, dans les écoles de commerces ? soit.
Mais c’est-il qu’ils n’y songeraient pas d’instruire nos petits dans cette culture qu’on ne veut pas ?
Quand ils auront tout détruit, on se rendra compte que notre école était bien.
1. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 10:48
vu ds tageblatt : presse lux.
du Mardi, 13/06/2006
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Fonctionnaires : Villepin taille dans les effectifs, -15.000 en 2007
Dominique de Villepin a décidé lundi, dans le cadre du budget 2007, dernier du quinquennat, de tailler dans les effectifs de la Fonction publique avec une suppression nette de 15.000 postes, soit près de trois fois plus qu’en 2006 (5.300).
Après d’ultimes arbitrages pendant le week-end sur le volet dépenses, le Premier ministre a donné le coup d’envoi de la préparation du budget en envoyant aux ministères les »lettres plafonds » qui fixent, pour chacun d’eux, les crédits et effectifs dont ils disposeront l’an prochain.
S’il avait réaffirmé ces derniers temps qu’il n’était pas question pour lui de recourir au »rabot » à effectifs, M. de Villepin a finalement procédé, à un an de l’élection présidentielle, à la coupe la plus drastique depuis 2002.
Ce effort »extrêmement significatif » »ne repose pas sur une logique du rabot mais de modernisation de l’Etat », a-t-on toutefois insisté à Matignon. »Il s’agit de rendre la même qualité de service à un coût moindre, les Français n’en verront pas les effets », a-t-on ajouté.
Au total, 15.000 postes de fonctionnaires seront supprimés (départs en retraite non remplacés et postes vacants), dont un peu plus de 7.000 au sein de l’Education nationale. Ils entraîneront »500 à 600 millions d’euros d’économies », somme pour moitié rétrocédée aux administrations concernées, a-t-on précisé.
Ce solde de 15.000 provient de la différence entre les quelque 19.000 postes équivalents temps plein supprimés et les 4.000 créés dans le même temps.
Le député villepiniste Hervé Mariton (UMP) s’est réjoui d’une mesure »courageuse ». »Ce n’est pas une lubie idéologique, mais le résultat d’une amélioration de la gestion. Il n’y a pas de bouc émissaire, ni de vache sacrée », a-t-il commenté.
A l’inverse, FO a fustigé la »vision purement comptable » du gouvernement qui fait des agents publics »une variable d’ajustement ». La CGT, premier syndicat des fonctionnaires, a dénoncé une décision »inacceptable » relevant d’un »positionnement dogmatique ».
Selon les prévisions du gouvernement, quelque 70.000 à 80.000 fonctionnaires doivent partir à la retraite en 2007. La France compte quelque 5 millions de fonctionnaires.
L’an prochain, l’Education sera la plus touchée avec environ 8.700 postes supprimés (démographie scolaire, enseignants stagiaires...) et 1.570 créés (Enseignement supérieur, recherche), soit une baisse totale de 7.130.
Près de 3.000 emplois devraient disparaître à Bercy, 4.400 au ministère de la Défense (mais 1.387 postes seront créés à la Gendarmerie), 1.300 dans les Transports.
Dans ce budget, le gouvernement s’est fixé pour priorités des »choix clairs » : sécurité et missions régaliennes de l’Etat (défense +800 millions d’euros, police et gendarmerie +3,8%, justice +1.548 postes), emploi et égalité des chances (crédits en hausse de 3%, ce qui comprend les exonérations de charges sociales et le plan banlieue) et enfin désendettement.
»Nous respectons strictement les lois de programmation », insiste-t-on à Matignon.
Le gouvernement a par ailleurs confirmé que les dépenses de l’Etat évolueraient en 2007 »un point en deçà de l’inflation », soit +0,8% selon les prévisions actuellement retenues (inflation à +1,8%).
»Depuis 2002, la majorité a fait preuve de responsabilité en matière budgétaire mais là, c’est sans précédent », s’est-on félicité à Matignon, alors que le gouvernement ne cesse ces derniers jours d’affirmer que le programme du PS alourdirait la dette.
2. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 10:48
avec la voix de pieplu quand il dit : "et les shadoks pompaient, pompaient..." :
et le chômage baissait, baissait.... qu’ils disaient !!!!!
satya
1. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 10:57
Au train ou vont les choses, faudrait peut-être songer à introduire la méthode cubaine "yo puedo" pour alphabétiser nos enfants. Certes c’est en espagnol, mais ça vaut bien l’anglais.
2. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 11:28
comme quoi il fallait continuer le combat après le retrait du cpe
retrait qui ne cachait vraiment pas ce qu’il avaient l’intention de faire
continuons le combat au lieu de lire les inepties des futur candidats
djo68
3. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 11:49
Les professeurs vont être remplacés par des flics.
Les enfants vont prendre du prozac dès l’âge de huit ans.
Les hyperactifs seront muselés dès l’âge de trois ans.
Les parents vont retourner à l’école se coltiner des cours d’éducation de civilités inculqués par d’autres parents en mal d’autorité et défaillants devant leur propre éducation parentale. (ref : le fils de ségolène)
What a wonderful life isn’t it ?
Et pendant ce temps des licenciements à tour de bras,
et l’enseignement LIBRE qui se fait la malle
Une colère s’installe, gronde et va exploser.
Pour ceux qui auraient encore des doutes
Barrage à Sarko/ Ségolène
Unité de la vraie gauche ET VITE
sans l’ombre d’une hésitation
MATA A RI
3. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 11:55
COHERENCE ? !
Radio-France ce matin 7H30 : "budget de l’Etat 2007 : - 15000 emplois dans les Fonctions Publiques ; - 8700 emplois à l’Education Nationale ; + 4000 emplois dans la police... "
Ils n’ont pas ajouté cherchez l’erreur !
Quand donc les gens qui en ont le plus besoins seront-ils informés que c’est à eux qu’on enlève les moyens de la liberté, de l’égalité et de la fraternité (= solidarité) ?
Je n’ai pas vu beaucoup de formations syndicales accepter la proposition de l’UGFF-CGT de mettre en oeuvre un plan d’action de longue durée, face à ce qui va se passer une fois encore...
Et le bilan de la journée de samedi 10 juin sur la défense des services publics est tel que le gouvernement annonce sans trop de vagues le plan de dégraissage continu du "Mammouth" pour 2007 !
C’est çà aussi la "diversité syndicale" !
NOSE DE CHAMPAGNE
1. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 12:12
Contactez les collectifs locaux de l’AU sans tarder.
http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/
2. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 12:27
La fédération de l’Education Sgen-CFDT a estimé mardi dans un communiqué qu’en supprimant "8.700 postes" dans l’Education nationale, le gouvernement était "irresponsable et condamnable".
"Et le gouvernement, le ministère de l’Education nationale ont l’outrecuidance de parler de priorité de l’Education, de vouloir tout mettre en oeuvre pour lutter contre l’échec scolaire...", a rappelé la fédération.
"Ce gouvernement est totalement irresponsable, irresponsable quant à l’avenir du service public d’éducation, irresponsable quant à l’avenir des jeunes, irresponsable et... condamnable", a-t-il ajouté, en promettant de "préparer avec d’autres les ripostes qui s’imposent".
Le Premier ministre a annoncé lundi soir la suppression l’année prochaine de 15.000 postes de fonctionnaires dont 8.700 dans l’Education. Il a rappelé que 1.570 postes devaient être créés en 2006 dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation sur la Recherche.
Les syndicats enseignants tiennent compte de leur côté des coupes nettes dans le primaire et le secondaire, déjà touchés par des milliers de suppressions d’emplois les trois dernières rentrées.
3. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 13:20
ARRÊTEZ !!!
Cessez de nous renvoyer au lien avec l’AU ! On l’a déjà fait pour la plupart !
Vous nous faites penser à l’époque du "Programme Commun" de 1977_1981 où tout se soignait avec !
Vous avez des hémoroïdes => programme commun !
Soyez sérieux !
NOSE DE CHAMPAGNE
4. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 13:28
Ce qui arrive est dans la logique des choix de la droite ultra libérale. Elle fait tout simplement glisser la "maison Education nationale publique et laïque" vers le privé, pour s’en décharger complètement.
C’est la même chose avec la Sécurité Sociale qui rembourse de moins en moins, et ce sont les mutuelles privées qui sont obligées de "faire l’effort de solidarité" abandonné par l’état.
On assiste bel et bien au démantèlement des acquis sociaux, comme du service public de qualité, solidaire et égalitaire.
On est bien en marche vers une autre société. Ce qui nous attend si on laisse faire c’est : MARCHE OU CREVE. C’est ça le libéralisme.
4. > 7000 emplois en moins à l’éducation nationale à la rentrée, 13 juin 2006, 12:56
COMMUNIQUÉS DU BUREAU D’ATTAC-FRANCE
NON AU FINANCEMENT DES ECOLES PRIVEES PAR LES COMMUNES !
http://www.france.attac.org/a6450
Une nouvelle disposition légale a vu le jour pour « le calcul des
contributions des communes aux dépenses obligatoires concernant les
classes des écoles privées ». Une petite merveille due à Michel
Charasse, Sénateur socialiste, qui a fait adopter un amendement à
l’article 89 de la loi de décentralisation d’août 2004 (Circulaire du 2
décembre 2005 parue au Bulletin Officiel de l’Education Nationale n° 46
du 15-12-05) !!!
Cet amendement fait obligation aux communes de payer les frais de
scolarité des enfants fréquentant une école privée hors commune alors
que jusqu’alors elles n’étaient tenues à rien dans cette circonstance.
Le gouvernement s’est empressé d’allonger la liste des dépenses
obligatoires imposées aux communes de résidence :
– l’entretien des locaux (classes, aires de récréation, locaux sportifs,
culturels et administratifs…)
– le fonctionnement des locaux (chauffage, eau, électricité, nettoyage,
produits d’entretien, contrats de maintenance, contrôles techniques,
assurances…)
– l’entretien et le remplacement du mobilier scolaire, du matériel
pédagogique et des frais de connexion et d’utilisation des réseaux…
– la rémunération des agents territoriaux des écoles maternelles et celle
des intervenants extérieurs -le coût des transports pour les activités
scolaires (gymnase, piscine…) et de l’utilisation de ces équipements
Ces nouvelles dispositions conduisent à une disparité de traitement entre
l’école publique et l’école privée. En effet, si des enfants sont
scolarisés dans une école publique hors de leur commune, le paiement des
frais de scolarité par leur commune de résidence n’est pas obligatoire.
C’est de la concurrence libre et faussée !
Un recours en Conseil d’Etat a été déposé, demandant l’annulation de
cette circulaire par le CNAL. L’Association des Maires de France s’est
inquiétée des incidences financières pour les communes. De nombreuses
municipalités ont fait savoir qu’elles refuseraient d’obéir en sachant
que le Préfet peut autoritairement inscrire ces dépenses aux budgets des
communes.
Attac dénonce cette nouvelle atteinte à l’école publique et à la laïcité
et s’oppose à tout financement public de l’école privée.
Le Bureau d’Attac France
Montreuil, le 13 juin 2006
NOUS LES PRENONS SOUS NOTRE PROTECTION !
Attac France s’associe à appel du Réseau Education Sans Frontières
http://www.france.attac.org/a6451
Pétition nationale : NOUS LES PRENONS SOUS NOTRE PROTECTION !
http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=24
Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs
parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles
risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même
anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom.
Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre
soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile,
nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les
nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.
Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne
marquera pas le début des vacances d’été, mais bien le commencement d’un
calvaire. En effet, à cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dû
accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisés et aux parents
d’enfants scolarisés tombera. Suspendues parce que les mobilisations
d’écoles et de lycées se multipliaient, les expulsions reprendront.
Ainsi, en guise de vacances, des milliers de jeunes et d’enfants joueront
aux fugitifs, en vrai, avec ou sans leurs parents, guettant les bruits
de pas à l’heure du laitier, tremblant à la vue d’un uniforme et vivant
dans la hantise de perdre à jamais leur école, leurs enseignants, leurs
copains. S’ils sont arrêtés, le grand jeu de leur été sera un petit rôle
dans un film policier sordide : l’interpellation, seul ou en famille,
les parents rudoyés, 48 heures de garde à vue dans une cellule de
commissariat puis deux ou quatre semaines en rétention, crasse, bruit,
violence et promiscuité assurés, et, pour finir, un aller-simple vers un
pays qu’ils ne connaissent pas ou plus, dont certains ne parlent pas (ou
plus) la langue, papa-maman menottés, entravés comme des bêtes et
attachés à leurs sièges.
A l’arrivée, ce sera pour la plupart l’extrême misère : pas de logement
ou le bidonville, pas de travail et pas d’espoir d’en trouver. Des
persécutions, parfois les plus atroces, contre ceux que la France a
débouté du droit d’asile. Ils paieront pour les raisons pour lesquelles
ils avaient fui et certains pour avoir dénoncé leurs tortionnaires à
l’étranger. Pour les enfants, pas d’école, dans des pays où la
scolarisation est un luxe. C’est ce gâchis qui se cache derrière les
chiffres records d’expulsions annoncés avec satisfaction par le ministre
de l’Intérieur : des milliers de vies propulsées dans l’indigence et
parfois achevées sous la torture !
Nous ne laisserons pas détruire la vie de ces enfants, de ces adolescents
et de leurs parents. Ils sont nos élèves, les copains de nos élèves ou
de nos enfants. Ils ont commencé d’étudier dans ce pays, ils en parlent
la langue, ils ont les mêmes joies et, hélas, des soucis bien plus
grands que les camarades de leur âge. S’ils décident (ou, pour les plus
jeunes, si leurs parents décident) d’échapper à une expulsion honteuse,
nous les y aiderons comme nous avons aidé Rachel et Jonathan à Sens,
Samuel à Pau, Ming et Wei-Ying à Evreux. Nous sommes solidaires de ceux
qui les accueilleraient. S’ils demandent asile, nous ne fermerons pas
notre porte.
Cela contrevient aux lois en vigueur. Mais l’enseignement que nous avons
à dispenser à nos élèves ou l’éducation que nous devons à nos enfants ne
peut pas être l’exemple de la soumission à un ordre injuste. Chacun a en
mémoire les épisodes où face à des persécutions insupportables, chacun a
dû faire des choix. Et où ne pas choisir était choisir de laisser faire.
Et pas seulement dans les périodes de dictature. Rosa Parks, emprisonnée
à Atlanta en 1955 pour avoir enfreint les lois ségrégationnistes
aurait-elle dû se soumettre au prétexte que ces lois avaient été «
démocratiquement » prises ? Le général Paris de la Bollardière, mis aux
arrêts pour avoir dénoncé les tortures de l’armée française en Algérie,
aurait-il dû se taire parce que la France était une démocratie ?
Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom.
Attac France
Montreuil, le 13 juin 2006