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A Strasbourg, dix huit mois de prison requis contre le dépanneur-lampiste

Publie le mardi 6 septembre 2005 par Open-Publishing

Coordination Ascenseurs FTM-CGT

Une nouvelle fois, c’est le dépanneur, salarié, qui est le plus gravement mis en cause dans une question de sécurité des usagers.

Comme pour le conducteur de la passerelle à Roissy, c’est celui qui subit l’organisation et les conditions de travail qui risque de payer pour les patrons.

En réalité ce sont les charges de travail (plus de cent ascenseurs par technicien) qui interdisent à ceux-ci de pouvoir effectuer tous les contrôles nécessaires, toutes les réparations indispensables.

Ce sont encore les plus défavorisés qui sont frappés. Oui il y a un habitat scandaleusement dégradé pour les plus pauvres.

Oui il y a des conditions de travail insupportables pour les techniciens d’ascenseurs. Du Quai de la Gare à la Louisiane en passant par l’Hay-les-Roses, ce sont toujours les pauvres qui trinquent.

Deux ans après les engagements de De Robien la sécurité des ascenseurs en est toujours au même point. Beaucoup de retard a été pris pendant trente ans. Beaucoup d’argent est nécessaire.

Les salariés, les usagers, les locataires doivent imposer une renégociation accélérée avec des moyens financiers exceptionnels pour remédier à l’état du parc d’ascenseurs.

Coordination Ascenseurs FTM-CGT
263 avenue de Paris
Case 433
93514 MONTREUIL Cedex
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Montreuil, le 5 septembre 2005