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AG à Paris1 contre l’état d’urgence le jeudi 24 novembre.

Publie le lundi 21 novembre 2005 par Open-Publishing

Le Pen en rêvait,
Sarko l’a fait,
NON À L’ÉTAT D’URGENCE

Guerre aux voix contestataires :

Cet arsenal répressif mis sur pied dès 2001 par la gauche plurielle et accentué sous la droite est également utilisé contre les salarié-es, les chômeurs, les lycéen-es en lutte. Les postiers de Bègles interpellés par le GIGN , les faucheurs volontaires condamnés à de peines de prison (4 mois ferme pour Bové), les salarié-es de la SCNCM à qui on envoi le GIGN et dont les représentant-es syndicaux sont mis en examen, les salarié-es de la RTM à qui la justice fait valoir l ?illégalité du mouvement, Les lycéen-es condamné-es à de fortes amendes et à des peines de prison avec sursis. Cette criminalisation des mouvements sociaux marque la volonté du gouvernement d ?asseoir la domination du modèle économique néo-libéral en étouffant les contestations pourtant massives. Pour faire le point sur les luttes réprimées, pour discuter des actions communes à engager pour réaffirmer nos droits collectifs et individuels.

Guerre aux pauvres :

la réaction du gouvernement face aux émeutes qui ont eu lieu dans les quartiers populaires ces trois dernières semaines traduit les dérives sécuritaires de la droite et du patronat : plus de 3000 arrestations en 2 semaines, plus 600 condamnations à des peines de prison ferme, des procès en comparution immédiate qui sont des dénis de justice. La prorogation de l ?Etat d ?urgence pour trois mois permet à Villepin et Sarkozy d ?accentuer leur guerre aux pauvres et d ?intensifier leur chasse aux étranger-es : rafles de sans papiers dans le nord de Paris, expulsions, rétablissement de la double peine, restriction des libertés publiques (couvre feu, perquisitions la nuit , interdictions de rassemblements et de manifestations) Cette réponse policière s ?accompagne d ?un contrôle social de plus en plus liberticide : pressions drastiques sur les chômeurs, suppression des allocations familiales aux parents de jeunes ayant commis un délit mais aussi carte d ?identité biométrique, bracelet électronique pour les prisonnier-es.

ASSEMBLEE GENERALE JEUDI 24 NOVEMBRE 12 H Amphi J

Avec la participation d’ Evelyne Sire-marins, Magistrate, membre de la fondation Copernic
A l’appel de SUD Etudiant, la FSE, et la CNF-FAU Paris1
et soutenu par les JCR, l’UEC, et AL branche jeunesse.