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AIG : le marché craint le dépôt de bilan, le titre continue à chuter

Publie le mardi 16 septembre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

New York - Le titre de l’assureur américain AIG continuait de s’effondrer mardi à la Bourse de New York, après que les principales agences de notations eurent dégradé ses notes, ce qui l’a encore rapproché du dépôt de bilan.

Vers 13H45 GMT (15h45 HEC), le titre chutait de 58,40% à 1,98 dollar. Il a perdu 89% depuis jeudi soir et 97% depuis le début de l’année.

Coup sur coup, les trois principales agences —Standard & Poor’s (S&P), Moody’s et Fitch— ont réduit les notes de la dette du groupe.

"Il devient plus difficile pour eux d’emprunter", a expliqué Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.

AIG va en effet devoir trouver des sommes considérables pour garantir ses contrats, puisque sa seule bonne réputation ne suffit plus, alors qu’il était déjà à la recherche d’argent pour assurer sa gestion quotidienne.

"Et s’ils n’arrivent pas à trouver de l’argent d’ici demain, ils devront probablement déposer le bilan pour se protéger de leurs créanciers", a averti M. Pado.

"Ils n’ont pas le choix", a ajouté l’analyste.

AIG compte 74 millions de clients dans le monde, en majeure partie américains, qui se retrouveraient sans assurance en cas de faillite de la société. Elle emploie 116.000 personnes dans 130 pays.

16 septembre 2008 15h58

http://www.romandie.com/infos/news/200809161558030AWP.asp

Ce dont on est sur :

Les PDG et membres des Conseils d’Administration des banques et
insitutions financieres qui font l’actualité depuis debut 2007,ont tous vendu au jour le jour leurs paquets de stock options sans avertir les
actionnaires,en leur chantant tout va bien...

Messages

  • La malhonnêteté des établissements financiers est à l’origine de la crise, par Joseph Stiglitz

    16 septembre 2008

    Le refus de toute réglementation vue comme une entrave à l’innovation financière, la malhonnêteté des banques et des entreprises qui ont déployé des trésors d’ingéniosité pour contourner les règles existantes, voilà selon Joseph Stiglitz quelles sont les causes de cette crise, dont l’incompétence des responsables américains actuels rend l’issue toujours incertaine. Restera, quoi qu’il en soit, à régler la facture des errements de la finance, et c’est à la collectivité que cela va incomber.

    Par Joseph Stiglitz, The Guardian, 16 septembre 2008

    .............

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2167

  • Et alors qu’est ce qu’on en a à cirer des actionnaires ? Leur rôle dans la partie est celui du pigeon et c’est très bien comme ça. Grève générale, toutes et tous dans la rue. Mais non je déconne, dormez en paix braves gens, d’autres auraient dit pauvres cons, le nuage s’est arrêté à la frontière.

  • AIG et la falaise

    Publié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier, Subprime

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    Je vais vous parler de AIG (American International Group) mais je ne vais pas me fatiguer : je vais simplement recopier la première partie d’un billet posté le 22 décembre de l’année dernière, intitulé Mon pronostic pour 2008 : « Falaises de notation » et « falaises de crédit », cela me laissera un peu de temps pour m’occuper du reste de la journée qui s’annonce, comment dire, fertile en événements. Voici, en réédition :

    Mon pronostic pour 2008 : « Falaises de notation » et « falaises de crédit »

    Comme tout le monde sans doute, je pense déjà à l’année prochaine et je me posais la question : « Quelles seront les prochaines manifestations de la crise des subprime ? » et j’ai pensé tout de suite : « falaises de notation » et « falaises de crédit ». J’avais consacré un chapitre entier à la question dans mon « Investing in a Post–Enron World » (McGraw–Hill, 2003) et je viens d’aller afficher ce chapitre sur mon blog en anglais où vous pourrez le trouver : 2008’s new fad : “rating cliffs” and “credit cliffs”.

    En voici le passage le plus important :

    « La présence d’une falaise de crédit signifie que le risque de crédit qu’une compagnie représente pour ses contreparties est non–linéaire. Une chiquenaude et ce risque pourrait s’amplifier considérablement, les agences de notation traduiront alors cette chute brutale en rétrogradant cette compagnie de plus d’un cran, selon le barème qu’elles établissent entre risque de crédit et notation. La compagnie sera encore exposée davantage si elle a eu la folie de lier sa bonne santé financière au maintien d’une notation particulière ».

    Enron était une compagnie de ce type, qui avait mis en place un effet de levier reposant sur le prix de ses actions et sur sa notation. La tactique créait une courte–échelle permanente qui fonctionnait admirablement tant que la dynamique était positive. Jeffrey Skilling, le PDG d’Enron, à l’époque de la chute de la compagnie, attirait l’attention sur le mécanisme empoisonné qui conduisait inexorablement une entreprise à sa perte une fois que la dynamique faiblissait : la clause de « material adverse change », clause « d’évolution significativement négative », qui autorise l’organisme prêteur à réclamer immédiatement le remboursement des sommes empruntées.

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=761

  • La suite de cette passionnante série :

    USA/La Fed fait un virage à 180° et apporte 85 mrd USD pour sauver AIG

    http://www.romandie.com/infos/news/200809170626030AWP.asp

  • AIG est une OVNI, un mystere financier qui a été “nationalisé”dans l’extreme urgence avant qu’il n’explose en vol et entraine le crash mondial dont il est potentiellement porteur.

    AIG ou le Titanic mondial des produits derivés CDS etc, dont le passif pourrait depasser 45 000 milliards de $ tombe sur le dos du monde, sauvé par un pret des Banques Centrales asiatiques, relayé par une FED de plus en plus demunie.

    Dans la panique la FED a pris le risque certain de renvoyer a plus tard,apres l’ere Bush ?,la mega purge.... :

    .....The significance of this historic storm damage to the American economy, these reports say, led to the unprecedented pressures put upon the World’s largest insurance company American International Group (AIG) and its halt in negotiations, during a rare Sunday meeting in New York, to support the near bankrupt Lehman Brothers on Sunday, but which was then allowed to collapse and is now threatening to also destroy AIG itself. 

    http://www.independent.co.uk/news/business/news/crash-shares-tumble-as-lehman-brothers-collapses-and-fears-grow-for-aig-931981.html 

    Not being explained to the American people is that AIG, the World’s largest player in the $45 Trillion derivatives market, during the past two weeks had bet heavily on the World Markets against the damage from Hurricane Ike exceeding $2 billion in property damage, lost oil and gasoline production, lost wages and payments to companies forced to close, etc., it is obligated to pay, but which the actual damages are now being estimated will exceed $1 Trillion as the damages throughout the United States are finally tallied.

    [Note : Derivatives are financial instruments whose value changes in response to the changes in underlying variables. The main types of derivatives are futures, forwards, options, and swaps. The main use of derivatives is to reduce risk for one party.]

    Such a calamitous action by AIG has basically shattered the Western economic system, and as we can read as reported by The Australian Business News Service in their article titled “Global banks brace for derivative blow-up”, and which says :

    “So here we are on the morning of D Day. The world’s major couterparties on the $US455 trillion derivatives market go into technical default and no one is sure what is going to happen.

    Lehman Bros yesterday formally petitioned the State Bankruptcy Court of the Southern District Court of New York for Chapter 11 protection.

    Lehman would also have filed what are called "first day motions", which allow the bank to pay salaries and wages, while it continues to market its non-toxic, broker-dealer operations and work out what on earth to do with its highly toxic $US53 billion residential and commercial mortgage portfolio.

    But, as scary and Spartan as it might sound, failure is as essential to the workings of an effective marketplace as is success.

    Which means only that, given this shattered, battle-weary investment bank is unable to find itself a new owner or think its own way through the current calamitous circumstances, then one of the legendary brands of Wall Street should be left to fail.

    In a weekend of unprecedented drama, the Fed seems to have been forced to play Solomon and choose between Merrill Lynch and Lehman. Both were facing mortal threat. But it seems only one could survive intact.”

    http://www.theaustralian.news.com.au/story/0,25197,24351406-5001641,00.html