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ALGERIE : IL N’Y AURA PAS DE PARADIS

Publie le dimanche 9 janvier 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

L’Algérie à l’instar de sa voisine Tunisie connaît des émeutes qui ont entraîné de nombreux morts et des centaines de blessés.
La jeunesse de ce pays constitue près de 75% de la population dans un pays riche en hydrocabure mais aux mains d’une caste de militaires de haut rang qui se soucie comme d’une guigne du sort des algériens.

Cet été, dejà, des jeunes manifestants avaient brulé le drapeau national et brandit le drapeau français, ce qui en dit long sur leur désespoir.

Cet ancien département français avait connu un soulèvement en 1954 qui devait aboutir à l’indépendance et au départ tragique d’un million de français.

Des centaines de milliers d’algériens se sont engagés dans une lutte sans merci contre le colonialisme métropolitain et sont morts dans l’espoir d’un avenir meilleur.

L’avenir dure longtemps, comme le disait Althusser et le réveil fut douloureux.

Il eut d’abord, la disparition des combattants de l’ombre comme Ben-Midi, Abane Ramdane(archithèque de la Révolution) Amirouche, Krim Belkacem, l’emprisonnement de Ben Bella, Ait Ahmed, Rabah Bitat, Khider etc...

Mais aussi les terribles opérations de l’armée françaises dans le djebel, la bataille d’Alger et son cortège de meurtres de tortures et d’exécutions sommaires et légales auxquelles Mitterrand refusa la grâce à 45 "terrorristes".

L’indépendance acquise, la révolution dévora ses enfants : coup d’Etat en 1965 de Boumédienne.

Sous son ère, on construisit beaucoup de mosquées, on ne fit rien pour endiguer l’explosion démographique et les profiteurs de l’indépendance détournèrent les immenses richesses du pays.

A la fin des années 1980, débuta la deuxième guerre civile et dura 10 ans tuant 200 Mille hommes, femmes enfants.

Il ne semble pas que les dirigeants algériens à l’instar de la France aient tiré quelle que leçon que ce soit de l’histoire.

Aujourd’hui, les jeunes algériens ne souhaitent qu’une chose obtenir un visa et se réfugier en France.

Triste épilogue de cette Algérie qui a cru aux lendemains radieux.

Messages

  • vous etes deconnecter de la realite arreter de prendre de la drogue c’est pas bon pour la santé.

    • mes salutation au agents du mekhzen,molo sur le teuchi.

    • En quoi ce rappel historique certes succinct et en dessous de la réalité traduirait-il une déconnexion du réel ?

      Concernant les rapports de la France et de l’Algérie le commentaire est bien en dessous en effet et le colonialisme que l’on y pratiqua fut sanguinaire et éhonté .

      Les jeunes algériens n’ont pas eu la chance de pouvoir construire un pays moderne parce que la tradition militaire était et demeure la seule voie choisie par les gouvernements successifs depuis l’indépendance en 1962 .

      Ce pays est un pays de dictature militaire dont le dernier en exercice est un ami du pouvoir français . Et , par tradition et devoir de solidarité nous devrions êtres imprégnés du désir de recevoir ces jeunes en danger de déshérence et en danger tout court .

      La réalité est bien celle décrite dans le premier commentaire et je ne pense pas que son auteur soit sous l’emprise d’une quelconque substance psychotrope , pourtant j’ai le sentiment que vous êtes vous en manque de caféine qui pourrait soutenir le poids de vos paupières afin de vous donner une vision claire des choses !

  • KURTZ 7mar !!
    Vive L’Algérie libre et indépendante

  • encore boumediene ! il est mort depuis 31 ans. sous son règne l’Algérien vivait bien et n’avais pas besoin d’aller à l’étranger. La catastrophe c’est Bouteflika et l’intégrisme armé. Cessez de harceler un fantôme. En 1975, nous avions un niveau de vie comparable à celui de l’Espagnol et l’Algérie était appelée "Japon de l’Afrique".
    Quant à la colonisation, un seul chiffre pour montrer ses "bienfais" : en 1962, l’espérance de vie de l’Algérien était de 48 ans. En 2009, elle était de 76 ans !