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AU CHEVET DU LIBERALISME : LES ETATS-UNIS EN FAILLITE...
Publie le vendredi 7 janvier 2011 par Open-Publishing1 commentaire
Après le Japon – deuxième plus grande puissance économique de la planète derrière les EU et devant la Chine –, qui a brandi la menace d’une faillite d’État le 10 juin 2010 (« À l’image des problèmes dans la zone euro provoqués par la Grèce, il y a un risque d’effondrement si nous ne faisons rien contre l’augmentation des dettes publiques et perdons en conséquence la confiance des marchés d’obligations », a affirmé Naoto Kan le nouveau Premier ministre japonais. La dette du Japon pourrait atteindre 246 % du PIB en 2014, d’après le FMI), les Etats-Unis par la voix de Barack Obama annoncent un possible défaut de paiement des Etats-Unis si la chambre des représentants ne vote pas une autorisation de dépassement de l’endettement actuel qui s’élève à 14000 milliards de dollars (100 % du PIB américain).
« Je demande que le Congrès agisse pour relever la limite dès le début de cette année, bien avant que la menace de défaut de paiement ne devienne imminente », a écrit le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, dans une lettre à Harry Reid, le chef de la majorité du Sénat. « Si l’on ne parvient pas à relever la limite, cela précipitera un défaut de paiement des Etats-Unis », a-t-il écrit …/… Le Congrès avait relevé le plafond autorisé de la dette à 14.290 milliards de dollars en février 2010. La dette se monte actuellement à 13.950 milliards de dollars. Les services du Trésor estiment désormais que le plafond actuel pourrait être atteint "dès le 31 mars", et devrait l’être, « selon toute vraisemblance entre cette date et le 16 mai », selon M. Geithner ( http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=8dd1539a151287dda0ba03b21a2577df
Le monde avait les yeux rivés sur l’Europe depuis près de deux ans : faillites annoncées de la Grèce, de l’Irlande, de l’Espagne, du Portugal et… d’une douzaine autre pays parmi lesquels la France (pour 2011/2012). Mais, c’était sans compter sur notre chevalier blanc la CHINE, dont les liquidités (2 à 3000 milliards de dollars) étaient prêtes à réchauffer les cœurs transis des grands argentiers de l’Union européenne.
Or, depuis sept mois on découvre que ce sont les deux plus grandes puissances mondiales qui battent de l’aile et menacent de précipiter la terre dans un marasme et une misère inconnue depuis le moyen-âge. Mais certains esprits aveuglés par la renaissance du libéralisme dans les pays émergents pensent que la Chine, l’Inde et le Brésil vont nous sauver de cette catastrophe.
Ces penseurs aux idées courtes oublient juste que sans les exportations de la Chine vers les Etats-Unis, sans les exportations de la Chine vers l’Europe, le commerce et par voie de conséquence l’économie mondiale s’écroulent. Plus de chiffres d’affaires pour les entreprises chinoises, indiennes et autres et plus de recettes fiscales et donc plus de liquidités qui fonderont comme neige au soleil. Si l’on y ajoute l’endettement faramineux des entreprises chinoises qui surfent sur la crête de la surproduction, on a des faillites en cascades et le premier pays de l’économie sociale de marché pris au dépourvu, privé de trésorerie et prisonnier de ses actifs (en majorité des bons du trésor américain) pourris, des junk bonds qui sont autant de créances irrécouvrables qui précipiteront l’économie mondiale dans le pire dénuement.
Pire, le seul recours sera de faire payer comme d’habitude les citoyens en pénalisant les plus pauvres et les exclus par une pression fiscale insupportable et des restrictions budgétaires qui toucheront en priorité la santé, les aides sociales et l’emploi. Il ne restera plus qu’une solution qui semble incontournable – nous sommes des milliers et de plus en plus nombreux à le revendiquer –, CHANGER COMPLETEMENT DE SYSTEME ECONOMIQUE ET SOCIAL CE QUI PASSE OBLIGATOIREMENT PAR UN CHANGEMENT RADICAL DE REGIME POLITIQUE…
Messages
1. AU CHEVET DU LIBERALISME : LES ETATS-UNIS EN FAILLITE..., 8 janvier 2011, 09:58, par André-Jean Locussol-Mascardi
Pour compléter mon article :
LES ETATS UNIS EN FAILLITE AU DEUXIEME TRIMESTRE 2010 ?
02/02/2010
La dette publique américaine avec ses intérêts d’emprunt cumulés est catastrophique et fait vraiment peur : parmi les 13 États fédérés des États-Unis menacés de faillite en 2009(Arizona, Californie, Caroline du Sud, Floride, Kentucky, Maine, Massachusetts, Minnesota, Nevada, New Jersey, New York, Rhode Island, Virginie), certains ne sont même plus en mesure de présenter leurs comptes. De même, 15 autres Etats viennent de passer dans le rouge : Alabama, Illinois, Iowa, Maryland, Michigan, Mississippi, New Hampshire, Ohio, Oklahoma, Pennsylvania, Vermont, Wisconsin, Connecticut, Missouri, Texas. Comment les américains peuvent-ils rembourser leurs dettes à court et moyen terme ? C’est impossible même avec la hausse considérable des impôts. Les créanciers des États-Unis ont peut-être plus à perdre que les États-Unis eux-mêmes en cas de faillite mais le besoin d’argent à court terme se fait sentir. Le Japon et le Canada sont au bord de la crise de nerf. La Chine a arrêté d’aider les américains et investit dans l’or comme la Russie et l’Inde pour éviter une dévaluation respective de leur monnaie. La faillite de Dubaï ou de l’Islande, c’est rien en comparaison de ce qui va arriver. On note déjà 15 faillites de banques en Janvier 2010, après les 140 de 2009. Wall street est tellement instable que l’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P) a annoncé hier qu’elle ne considérait plus le système bancaire britannique comme « l’un des plus stables et des moins risqués du monde ». Cela veut dire que Wall street va tomber et la City avec. Aujourd’hui les Etats Unis ne sont pas officiellement en faillite tout simplement parce que les agences de notation ne l’ont pas encore annoncé mais cela ne va pas tarder.
http://www.lepost.fr/portfolio/2010/02/02/1920089_les-etats-unis-en-faillite-au-deuxieme-trimestre-2010.html
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et bien d’autres économistes le pensent y compris plusieurs professeurs d’économie des Universités américaines